Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Vendredi 19 novembre 2010 à 20:32

         
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Pixies - Trompe Le Monde
 
           Quitte à prendre tout la planète à contre pied, les Pixies sortaient en 1991 Trompe Le Monde. En fait, les Américains, bien que l'on ne soit pas parti puiser le pétrole en Irak, aiment bien les français. Certains utilisent alors le Français pour leur film ( le lassant et épileptique Déjà vu de Tony Scott ) ou pour leur album ( le superbe Encore de Eminem ). Sorti sous le label Elektra, connu pour ses heures de gloires avec les Doors et leur LA Woman, qui annonçait la renaissance des Doors avant de sombrer, Trompe le Monde peut se voir comme sa. Dernier album des Pixies en date ( car ce n'est pas fini, it's not ever yet ) durant l'année du mythique Nevermind du combo Cradingue aux pantalons troués, cheveux gras, le tout rassemblant les chemises de Bucherons, je parle bien sur de Nirvana. Les Pixies sortent alors trompe le monde, encore une fois peu de temps après leur précédent opus, simplement une année après ( le temps des Smiths ou de Frank Zappa manque... ). Ne renouvelant pas le genre des opus précédents ( Marque déposée des Grands Groupes ), après le Surf Rock du Bassonova qui comprenait des titres immanquables comme le Cecilia Ann, casi reprise de Ennio Morriconne en version Pop-Surf-Rock, ou le fantastique Is She Weird, sacré meilleur titre de ce troisième album.
         
          Mais revenons à nos poulins, ici, les Pixies reprennent leur son dur et agressif de leurs deux premiers albums, en fait quelque part entre Doolittle, et le Power Pop de Husker du sur leur exceptionnel Don't Want To Know If You Are Lonely. La pochette surréaliste digne d'un Dali sous influence Grunge, qui reste une des grandes marques de fabrique du groupe ( Les Yeux rappelant la technique picturale du "Trompe L'Oeil"
. L'album reste certainement le plus sous estimé de la discographie du groupe. Bien accueilli par les fans, moins par les critiques rock de l'époque qui alors faisaient passé les Lutins pour des petits vieux. Sur ce dernier album, les Pixies mélangent donc les styles, pour du bon et du moins bon. Ainsi ils se permettent de tester d'étranges nouveaux sons, tous aussi bien mené les uns que les autres. Entre le Hard Core sur les Bords U-Mass, le très punk rock Head On ( qui n'oublie pas les notes fracassantes du groupe joué par la main divine de Joey Santiago ) , le titre éponyme Trompe le Monde ( dont l'explication de Francis Black reste à méditer en cours de Philosophie ) qui évoque aussi bien le Power Pop de Billy Idol, que les guitares kitsch du heavy métal par moment, ou bien encore le très T-REX palace of the Brine. Les Pixies s'essaient donc à différents styles, plus ou moins influencés par des artistes qui leur sont chers, comme les Gueulard d'Husker Du, ou les Glam-Pré-Gotique T-Rex. Ce qui plait d'autant plus reste la voix de Frank/Francis/Franky Black, qui alors offre ses tripes à la grande musique, sentant certainement venir  la fin du groupe. Cela se ressent avant tout dans la certaine émotion qu'il donne parfois dans la plupart des chansons présentes ( Trompe Le Monde, Letter To Memphis ). Gardant son univers Surréaliste, mais offrant de superbes démonstrations vocales sur certaines. Changeant le cap sur les textes aussi, d'où cette émotion très prenante.

          Car les Pixies, tout le monde le sentait, montrait peu à peu du bout du nez sa fin, pour mieux renaitre certes. D'où peut être ce fantastique son, The Sad Punk, la moitié étant du Punk Abusif, et l'autre, une chanson pop, à la mélancolie typique des Pixies. Car peut être que quelque chose se passait. Mais ne s'empêchant pas de gueuler comme un dur sur le très Gun's And Roses Planet Of Sound. Pour le moins bons, Space, son plutôt casse gueule, très On retiendra surtout deux des meilleurs titres des Pixies sur cet album, l'un inconnu du grand public, l'autre, chanté par 7000 personnes au Zenith de Nantes le 2 Juin Dernier. Le premier rappelant fortement le dernier Arcade Fire, The Suburbs, par ses notes de pianos aux bouts des doigts, et sa guitare surf-flottant sur le chant du Lead Guitariste. L'influence qu'a eu Arcade Fire se vérifie alors tellement le titre semble imprégné des Pixies, Il s'agit du Surréaliste Motorway To Roswell ( la famille de Frank Black aura vu un OVNI dans leur jardin pendant un barbeuq festif vers 3h du matin, Black n'étant qu'un nourrisson ), le croisement parfait entre Arcade Fire, et le meilleur des Pixies, une oeuvre juste...c'est le cas de le dire, Fantastique. Le deuxième étant Alec Eiffel, par son rythme effreiné, et surtout, cette Pop sur-plomblant le tout, derrière son riff accrocheur, et ce solo surréaliste de Joey Santiago dès la première minute, le tout se clôturant sur une putain d'apothéose très proche d'un épisode de Goldorak ou de Capitaine Flam qui sortirait alors sa guitare pour flanquer une branlée à l'ennemi envahissant l'univers.

          Trompe le Monde reste malgré certains titres moins accrocheurs que d'autre, l'ultime testament d'un groupe qui continuera, malgré son style particulier, de fleurir les bacs de musiques, les I Tunes, les 33 tours, les Minitels, les premiers modèle de Windows, et surtout continuera de fleurir les télécrans de 1984. Un album mystique, presque ambigu. Quasiment incompréhensible au vue de ses titres. Au vue de la séparation du groupe peu de temps après, pour se reformer en 2003, pour se dire de nouveau adieu ( le temps pour Black de sortir un album ou deux en solo ), et enfin, pour faire chanter des millions de gens à travers le monde l'année dernière ( pour le fric, ils l'ont dit, pas de langue de bois chez eux, mais on s'en fou au final, ils étaient là à se faire plaisir ). En fait, Les Pixies, c'est juste un putain d'OVNI. Fucking UFO. Un putain de groupe.

Par http://www.tonerlaser.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:59
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par http://www.mel42.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:51
They Live, ou Invasion Los Angeles restera donc dans la mémoire de certains cinéphiles ou fou furieux du cinéma de Série B des années 80. Qui au fil des années, deviendra une sorte de relique, un film rarement égalé dans sa conception
Par http://www.pinsaguelbc.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:30
Le tout étant dicté par une voix à se chier dessus en l'écoutant.
Par http://www.bruno-anim.fr le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Le ton du film est donné depuis le départ, et ne cesse d'être régulier durant ses deux courtes heures.
Par http://www.verdiemilano.it le Vendredi 24 juin 2016 à 4:54
Coup de barre surtout.
Par http://www.tatou-age.fr le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:50
siècle de la Schizophrénie.
Par Maillot De Foot Pas Cher le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:16
Pensons aux films de guerre Auteurisant, ou au film de guerre patriotique.
 

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