Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Vendredi 25 juin 2010 à 18:13


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M

Même après midi Post Bac à la FNAC, quand je demande:

-Bonjour! Avez vous le dernier HillBilly Moon Explosion ?
-Attendez...( Il tappe ses infos
incompréhensibles sur son ordi ) et ben non désolé. Il suffit d'un mouvement de tête vers 1 heure, soit 15 degrés pour que j'aperçoive les 4 rockeurs(euses) dans leur Cadillac modèle Drive In version 1968. Présentation de l'album niquelle. Photographies extras, propres, et très rock'n'roll à la fois. Car The Hill Billy Moon Explosion, rappelons le, est la renaissance du Rock'n'Roll à l'état pur. Oui Oui Monsieur, comme si l'âme de Elvis, sortait des toilettes de Graceland pour reprendre du service dans une bande de 4 potes Suisses, mais remplis de Rock'n'Roll. Cerise sur le gateau, ils reprennent pas moins de 6 titres, de Gainsbourg aux Ronettes, sur 14 Titres. Mais à leur manière. Excellent. Commençons par le début de cette épopée donc. Maniac Lover ouvre ce début de Road CD, contre basse à fond, voix parfaitement maitrisé, et compostion flambant sur les terres du Punk des 60's et du rock à billy qu'ils véneirent, tout démarre bien. Le moteur est en marche pour 45 minutes d'un disque parfaitement maitrisé. Suis trois titres chantée par le demoiselle et très sensuelle par sa voix, Emanuele Hutter. Dont une reprise des Ronettes utilisée par Tarantino dans Death Proof, Chick Habit. Raw Deal reprend du service, morçeau éponyme, on se croirait sans rire, dans un film des années 50 où une baston se passe entre James Dean, et sa fureur de vivre, et Dennis Hopper dans Easy Rider, du grand art. Et se n'est pas fini. I'm Gonna Dry My Eyes, reste, selon moins, le morçeau le moins réussi, dommage, mais un peu trop niaix. Une chanson à la Cry Baby où Johnny Depp usait tout un flacon de fausses larmes. Mais les 4 amis repartent sur de bons rails, sur l'excellent Clarksdale Boogie, et son rythme à la ZZ Top, qui s'en rapproche, mais font une version, presque meilleure, la batterie elle, du plus gros fumeur je pense de l'histoire du rock'n'roll, Luke WeyerMann, est simple, mais pleine de tact, entre cloche, caisse claire sèche, et break très modestes, et quand il passe sur la cymbale, c'est que du bohneur Tennessien. Nothing But You reprend cette idée, mais les deux morçeaux suivants sont cependants un peu moins bien maitrisé, trop linéaire, cependant la claque de cet album, Live The Life montre l'immense talent de ce groupe, à reprendre le rock'n'roll de la base. Riff de contre basse géniale, parole pleines de sex, et de rime en " Dean " ou "Steve McQueen". Génial. Les deux solos de Saxs extravagants, et pile poil le temps qu'il faut. On prend son pied, et l'on ressend les influences des Sonics aussi, et toute cette magnifique panoplie de groupe Punk des années 60. Tout comme sur leur reprise de Poupée de Cire, Poupée de Son, encore meilleure que celle d'Arcade Fire, car totalement re-composée, la voix est belle, et le solo aurait plu au Serge Gainsbourg. Les 4 Suisses signent donc un album dont on avait plu entendu depuis facilement...1959. Sans rire, sa change, et que c'est bon de tenter quelque chose comme sa. Alors, comme la plupart des rockeurs le disent, Longue Vie au Rock'n'Roll, et ils diront Longue Vie Au HillBilly Moon Explosion. Alors je dirai à vous, Live. Live The Life. And Go like a Steve McQueen. RAW DEAL MOTHER FUCKER!

Vendredi 25 juin 2010 à 17:40

http://globaltechno.files.wordpress.com/2008/12/thekillsmidnightboom.jpg
Voilà un sacret moment que je n'avais plus touché à la fois, à mon blog, mais surtout, aux disques de la FNAC. Vu la flambée des prix aussi, je me suis attardé sur les CD à 7 euros, et voilà que ce CD me tombe sous le nez. Je me rappel que Rock'n'Folk avait adoré, et qu'ils ressemblent légèrement aux excellents MAGNETIX, que  j'avais vu en première partie des Jim Jones Revues à l'olympic. J'achète donc ce disque, et tombe sur un univers bien particulier, entre rythmique endiablée de boites à rythmes, guitares saturées, grinçantes mais pleines de frissons, et voix sensuelle, mi-junkie, mi-vierge. Voilà Midnight Boom et ses explications. WRA Fever ouvre le boom de Minuit, chanson typiquement Killienne, des coups de téléphones donnent le tempo, et c'est parti pour un album électrique, les deux compères s'échangent des messages, toujours à base de Cigarettes, d'alcools, et de Guitares criantes. Miam. Le single Cheep And Cheerful voit le jour, à l'ambiance très Andy Wharohlienne, un single, mais certainement la meilleure pétite de cet album. Tape Song suit la lignée de la première chanson, voix sensuelle, refrain énervé, sa reproche un peu des Pixies, mais les Kills se répètent ensuite, mais ne se ressemblent pas. Ainsi Last Day of Magic reprend ce thème, mais toujours, cette guitare, charismatique, permet de mieux apprendre l'univers Geek et insaisible de ce groupe décidemment excellent. Mexico, pour sa part, reprend la médiocre performance de Black Ballon, entre du Chinese Man, et The Vaseline, permet de reprendre l'album dans le droit chemin. Sour Cherry ne dure que comme cette dernière deux minutes à tout péter, mais auraient leur place dans une tarverne de Junkie, et deviens par le même coup, une des réussites de cet album avec Hook And Line et URA Fever.. . Alphabet Pony pour sa part met mal à l'aise, pour sa malsaineté mais les Kills nous lachent sur un What New York Used To Be, très séduisant, et nous disent adieu pour un certain temps ( jusqu'au prochain album ) sur un Goodnight Bad Morning, simpatique, et baladant.Et oui, rythmes impressionants, chants complétements allumés, paroles elles aussi. Guitares, simple, mais le résultat reste excitant, bandant, et très rock'n'rollesque moderne. The Kills a décidemment un style indéfinissable, comme si Deux Ex-Faux Junkies, rencontraient une boite à rythme et partait en live sous un fix, vers les contrées lointaines de la musique Indépendante. M'Voyez ?


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