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Voilà un sacret moment que je n'avais plus touché à la fois, à mon blog, mais surtout, aux disques de la FNAC. Vu la flambée des prix aussi, je me suis attardé sur les CD à 7 euros, et voilà que ce CD me tombe sous le nez. Je me rappel que Rock'n'Folk avait adoré, et qu'ils ressemblent légèrement aux excellents MAGNETIX, que  j'avais vu en première partie des Jim Jones Revues à l'olympic. J'achète donc ce disque, et tombe sur un univers bien particulier, entre rythmique endiablée de boites à rythmes, guitares saturées, grinçantes mais pleines de frissons, et voix sensuelle, mi-junkie, mi-vierge. Voilà Midnight Boom et ses explications. WRA Fever ouvre le boom de Minuit, chanson typiquement Killienne, des coups de téléphones donnent le tempo, et c'est parti pour un album électrique, les deux compères s'échangent des messages, toujours à base de Cigarettes, d'alcools, et de Guitares criantes. Miam. Le single Cheep And Cheerful voit le jour, à l'ambiance très Andy Wharohlienne, un single, mais certainement la meilleure pétite de cet album. Tape Song suit la lignée de la première chanson, voix sensuelle, refrain énervé, sa reproche un peu des Pixies, mais les Kills se répètent ensuite, mais ne se ressemblent pas. Ainsi Last Day of Magic reprend ce thème, mais toujours, cette guitare, charismatique, permet de mieux apprendre l'univers Geek et insaisible de ce groupe décidemment excellent. Mexico, pour sa part, reprend la médiocre performance de Black Ballon, entre du Chinese Man, et The Vaseline, permet de reprendre l'album dans le droit chemin. Sour Cherry ne dure que comme cette dernière deux minutes à tout péter, mais auraient leur place dans une tarverne de Junkie, et deviens par le même coup, une des réussites de cet album avec Hook And Line et URA Fever.. . Alphabet Pony pour sa part met mal à l'aise, pour sa malsaineté mais les Kills nous lachent sur un What New York Used To Be, très séduisant, et nous disent adieu pour un certain temps ( jusqu'au prochain album ) sur un Goodnight Bad Morning, simpatique, et baladant.Et oui, rythmes impressionants, chants complétements allumés, paroles elles aussi. Guitares, simple, mais le résultat reste excitant, bandant, et très rock'n'rollesque moderne. The Kills a décidemment un style indéfinissable, comme si Deux Ex-Faux Junkies, rencontraient une boite à rythme et partait en live sous un fix, vers les contrées lointaines de la musique Indépendante. M'Voyez ?