Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Vendredi 27 août 2010 à 14:00

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Hans Zimmer - Inception ( From The Motion Picture )

A maintes reprises j'ai défendu Inception, et son sacre de meilleurs films de l'année. Pourtant j'en ai vu un paquet de bons films Mais ici, Inception repousse toutes les limites, du scénario avant tout, du montage, qu'il soit sonore, ou sur la pellicule. Ou Encore par la biais de l'immense compositeur, Hans Zimmer. Abitué aux blockbusters avec en autre, Le DaVinci Code, Anges et Démons, La Ligne Rouge de Terrence Mallick, Rain Man, ou bien encore The Dark Knight. Ici Hans Zimmer, écrit tout simplement ses plus belles lignes, à la fois virtuose, et tout simplement dans le cadre idéal, tant il s'entend avec Monsieur Nolan derrière la caméra. Inception est donc un bijou par la même occasion, de musique composé. C'est la première fois que je critique " A music from the Motion Picture " Si ne l'on  compte pas le Rock'n'Rolla, qui n'est composé que de titres empruntés à droite et à gauche. TOut commence meiveilleusement bien, Avec Half Remembered Dream, où les basses de Zimmer marquent l'ambiance du film, musique qui nous ferait un peu penser à celle du Shutter Island de Martin Scorcesse avec toujours le même Léonardo Dicaprio. Ce qui marque aussi cet album de Hans Zimmer, c'est la facilité avec laquelle, il arrive à composer une musique par rapport à la scène en question. Par exemple, Monbasa, qui pourrait être utilisé pour n'importe quel JT télévisé tellement que les percus du départ donnent le rythme afro, dans la scène en question.
Une incroyable oeuvre, fresque, mais la claque de cet album restant certainement Dream Is Collapsing, en référence à la scène où le rêve s'écroule, ces montées en puissance, marqué par des trompettes, les violons stridents, ou encore les basses toujours très présente pour cette fresque urbaine qu'est Inception. On ressend fortement la très grande ampleur des musiques, qui ne cessent de monter en puissance pour donner plus épaisseur au morceau. Où tout un orchestre phil harmonique finit par jouer une musique inédite, originale, et virtuose. Contrairement à Avatar où Horner s'était littéralement chier dessus, patogant sans cesse dans la semoule au fil du film. Hans Zimmer plait par son sens de l'art, jouant un rôle impressionant dans l'ambiance du film de  Christopher Nolan. A tel point, que l'on pourrait penser que ce sont les scènes qui ont été tourné après la composition de Hans Zimmer. Alliant Guitares, toujours grand torrent de violons, et percus indispensable à ce film, comme sur l'excellente One Simple Idea. Ce qu'il est aussi important de noter, c'est que notre Hanz Zimmer, ne se contente pas de illustrations sonores, et cherche Une certaine originalité dans sa musique, comme si le meilleur de John Williams avait rencontré Muse et Depêche Mode à la fois.
Une énorme claque auditive donc, que l'on ne se prive pas de réécouter tellement, l'oeuvre, la fresque de l'Allemand Fou, permet à Inception de décoler très haut, et marque l'un des grands points fort du film. Vraiment, la musique n'a jamais été aussi importante dans un Blockbuster, qui est au final, plus le travail d'un prodige, déguisant ces films en Blockbuster. Alors, il ne vaux mieux pas imaginer le troisième Batman. Assurément, cette bande originale, restera pour pas mal de temps dans ma mémoire, dans mes souvenirs, dans mes rêves, si l'on veut bien le croire.


Voici maintenant ma critique du film, bien que légère et trop courte, elle permettra de vous faire une idée du degré de claque que j'ai subi à deux reprises.

Donc voilà, C'est juste comme je l'avais dit, le plus grand metteur en scène aujourd'hui dans le monde du cinéma. C'est le seul à s'attaquer à de tel projet, et à en faire de véritable chef d'oeuvre. Inception est juste parfait en tout poin...t. Teinté de. Mickael Mann pour le côté esthétique, et de Spielberg ou Cronenberg, Les frères Nolan sont tous juste les principaux acteurs du renouveau d'Hollywood. Y'a aucun superlatif pour décrire ce que j'ai vu à deux reprises pendant 2h30. C'est juste extraordinaire, encore plus fort que ce à quoi je m'attendais.

Nolan avait impressioné avec Memento, puis avec Insomnia, puis Batman, le Prestige, et enfin la consécration, The Dark Knight, Nolan est juste le seul metteur en scène de la planète à s'attaquer à de tel projet, impensable il y a quelque décennies, aujourd'hui, Nolan démontre son immense talent, et Inception sonne juste, le parfait équilibre, au diapason, il créé un fresque, entrer le thriller d'anticipation, et le film d'action pleinement réussi.
Inception s'inscrit dans cette suite logique de film à contre courant des daubes hyper médiatisé entre 2012, Avatar ( malgré le progrès technologique ) ou encore les Transformers. Ainsi, District 9 du Surdoué Neil Bomklamp, ou les ,films de Zack Snyder, bien qu'inspiré par les romans graphiques, montrent une facette du cinéma, pas bien souvent exploités par leur scénario. Ici rejoins Inception, qui au final, est certainement pour moi la plus grande claque cinématographique auquel j'ai assisté ( pourtant j'en ai vu un paquet de bons films, et de claques aussi, entre Dog Pound et les Basterd. )
Côté interprétations, Dicaprio s'en sort très bien comme à chaque fois, performant à son maximum, rentrant dans le rôle comme jamais, au maximum de ses capacités. D'autres s'en tirent avec les honneurs, Gordon Lewwit, ou le génial Tom Hardy, qui avait interpreté le Branson dans l'avant dernier film de Nicolas Winding Refn. Malgré que le jeu d'Ellen Page est insupportable
, dès le départ, Juno n'est qu'un film pseudo-tennage, qui cache ses convictions Conservatrices; et la réalisation de Jason Reitman, n'a rien de fantastique. Mais ce n'as rien à voir avec le film, justement, Nolan a fait une seule erreur dans ce film, d'avoir choisi Ellen Page, mais on lui pardonnera.
Le montage quand à lui, fluide, et pas aigu aux maux de têtes comme la plupart des blockbusters. Et la réalisation de Nolan, impécable, tout comme la scène justement des couloirs, qui donnent une atmosphère justement à la Kubrick, et monstrueusement bien filmé, ses plans, ont l'esthétique de Mickael Mann ( Nolan le reconnait ). Mais ce qui me plait le plus comme je l'ai dit, c'est la finesse du montage, qui permet ( si l'on le veut seulement je pense ) de comprendre parfaitement l'histoire. Et bien entendu, la musique de Hans Zimmer, qui à mon gout ne se contente pas de faire des illustrations sonores. Et se contente de composer une immense fresque, inspiré par les structures de la ville, et les parois de l'esprit. Très franchement, sa composition est hors norme, et celle de Williams ne valent plus un clou face au compositions hors norme de Zimmer. Par ailleurs L'ambiance du film lui doit beaucoup.
Ce film offre des dizaines de nouvelles frontières, il foumille d'idées incroyables, et d'interprétations toutes les plus géniales les unes que les autres, aussi simpliste soient-elles
, et Inception est au final, le long travail d'un prodige du cinéma ( à voir Mémento, Le Prestige, et ses deux derniers Batman ) Qui déguise ses films, à la fois originaux et virtuoses en Blockbusters.

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Mercredi 18 août 2010 à 15:59


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AC/DC - Dirty Deeds Done Dirt Cheap

Quand mon papa, encore une fois, grand voodoo du rock'n'roll, qui me berçait à Ac/Dc, ou Led Zeppelin alors que ma maman n'était enceinte que de trois mois, rentre d'Irun, ce CD en main, bien qu'il l'ai en Vinyle, et qu'il me l'offre, je me dis, que ce CD doit être une véritable pépite. Déjà quand l'on voit Angus Young, dans le superbe coffret, devant 4 amplis empilés en carré Marshall de 300 Watts dans une salle de 500 personnes maximum, on se dit que sa ne peut être que du bon. Dirty Deeds Done Dirt Cheap est donc le troisième album d'AC/DC, ou toute l'ame de ce groupe s'y retrouve, et s'y retrouvera sur les autres CD. La source d'une influence qui est en marche depuis leur tout premier EP en 1975 et qui touche des groupes internationale aujourd'hui comme Airbourne qui reste le meilleur exemple sur la scène mondiale. Soit un an plus tard, en 1976, ce Disque sort dans les bacs, premier album à sortie internationale par ailleurs pour les cinq Kangourous, et s'ouvre sur la plus belle des manières avec le morçeau éponyme, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, magnifique morçeau, qui pourrait largement ouvrir un film de Tarantino ou de Guy Ritchie, ou encore, Jim Jarmusch. Même si la batterie simpliste de Phil Rudd plait, c'est surtout la qualité sonore de ce morçeau qui plait, les guitares des Youngs annoncent les riffs légendaires qu'ils écriront encore par la suite, et Bon Scott, sa qualité vocale, pionner du Hard Rock. Et le très bon Love at First Feel ( nous l'aimerions tous ) reprend parfaitement ce début d'album, vraiment prenant. Même si Ac/Dc est considéré comme le pionner sur Hard Rock, ou du métal pour certain ( j'aurais plus penser à Deep Purple pour ce dernier) cet album, est teinté de blues, essentiellement, ainsi, There's Gonna Be Some Rockin' ou le très reposant Ride On, qui sur le refrain, monte en puissance, entre cymbales et pétage de cable sur les cordes, pour reprendre cette balande typiquement sudiste. Les morçeaux se suivent, avec Problem Child, encore un morçeau légendaire, lui nous fait clairement penser à Highway To Hell, qui malheureusement, passe plus très bien qu'auparavant chez moi, à force de le réécouter. L'erreur fatale d'un mélomane me direz vous, Mais Ac/Dc, montre aussi sa direct influence des contrées du rock'n'roll à la Little Richard, ou encore Chuck Berry, Rocker, comme son nom l'indique, est un riff de rock'n'roll tout ce qu'il y a de plus typique, ou le petit doigt des frères young tape sur tous les temps ( les guitaristes comprendront). Qui pourrait nous faire croire à une pastiche par ailleurs du Going Home des Ten Years After au riff Electrique, et tellement allucinant. Cet album s'écoute donc sans problème, même si Big Balls ne passe pas très bien, pourtant lui aussi, morçeau mythique du combo Australien, Bon Scott ne fait qu'accentuer le fait que l'on le regrette tous. Et aussi les cheuveux de Angus Young avec sa calvicie descente. Squealer reste une bonne surprise de cet album, moins connu que la plupart des morçeaux de cet album légendaire, à la ligne de basse mise en avant, et aux guitares toujours monstrueusement éléctrique. Les solos de Young se ressemblent peut être, mais plaisent toujours autant. Même si son tapping se répette parfois, Young reste un monstre du solo des années 70, et qui même à bientôt 60 ans, pète les flammes de l'enfer sur scène si j'en crois les lignes du rock'n'folk de ce mois ci. Et quand je vois mon papa, chanter le "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" avec la voix grave du frère Young, après le refrain, je me dis, que tout le monde aimerait avoir un fan d'Ac/Dc à la maison.

Dimanche 8 août 2010 à 13:41


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Muse - The Resistance

Alors oui, Muse est bien l'un des plus grands groupes de la planète, certainement le plus grand musicalement. Car si l'on regarde les derniers albums de ses deux rivaux : AC/DC, U2, et bien Muse peut se vanter d'avoir le meilleur dernier album en date. Pourtant, critiqué, et on peut dire, rejeté dans un premier temps par les critiques rock les plus intello de l'exagone. Muse écrit ce petit album ( 11 titres seulements ). Décryptage donc de The Resistance, album fierement attendu par ses fans ( J'en sais quelque chose ). Comme sa pochette (par ailleurs très belle ), cet album est multicolore, s'en va dans tous les sens, montre bons nombres de facettes et commence avec la casi-pastiche de Starlight, qui avait fini par énervé tous les fans de la planète après 15.000 écoutes par jour sur nos ondes FM. Mais Uprising, après ré-écoute, comme l'album en entier, mérite plus que son statut de son Single, malgré que l'entrée soit la même, Basse, Batterie, Piano, Guitare ( dans l'ordre chronologique d'entrée ). Uprising garde un gout de science fiction, aux influences directement tiré des bandes sonores d'un Ed Wood ou Spielberg et son troisième type. L'album, nous pouvons le dire, partait plutôt mal, avec The Resistance en deuxième position, au son très kitsch, entre un mauvais depêche mode, et un tube de Rock hyper commercial de mauvais goût, malheuresement, suivi de Undisclosed Desires, qui même si son refrain séduit, par les riffs tranchés, et surtout la basse omni présente par son slap très bienvenu, permet à l'album de s'envoler, tout comme sur leur prédécesseur, Black Holes and Revelations, Muse décolle qu'à partir de la 3ème Chanson, La deuxième ne permettant pas le décollage pour faute technique. Mais cet album est avant tout un moyen pour Matthew Bellamy de montrer au monde entier son talent de compositeur, entièrement influencé par Frédéric Chopin ( Folles journées 2010! J'y Etais! ) et par l'impression d'opéra qu'avait Queen et Freddie Mercury. Ainsi né l'incroyable United States Of Eurasia, inspiré et directement tiré du chef d'oeuvre de George Orwell, 1984. Ce morceau est juste une perle rare dans un océan de génie qu'est Matthew Bellamy. Le passage sur la gamme orientale après le refrain, est juste fantastique. Les violons sont merveilleux, et la fin, colle parfaitement à l'univers de timbré qu'imaginait George Orwell dans cet angleterre post-guerre nucléaire. United States Of Eurasia est donc le chef d'oeuvre de cet album, qui pourrait aussi bien ouvrir un James Bond, qu'une adaptation de 1984. Matthew Bellamy s'éclate, sur les trois Exogenesis, en trois parties, fortement influencés par l'univers progressif de Pink Floyd, et toujours les notes de piano de Frédéric Chopin, qui deux ans après sa mort, nous montre encore son influence sur les musiciens d'aujourd'hui. Les trois parties étant toutes différentes, la deuxième restant ma favorite, car encore une fois, l'on ressend cet influence musicale d'Orwell. Comme si toute ses symphonies avaient été entièrement composé pour le chef d'oeuvre d'Orwell, ainsi, la montée en puissance dès la deuxième minutes et les notes de Bellamy, qu'elles soient à la guitare, aux violons ou au piano nous font vibrer. Par ce talent de composition, Matthew Bellamy n'oublies pas de lardés certaines de ses compositions de métal, Mettalica étant une de leur influence, ainsi Unnatural Selection, plait par son retour au source, entre Origin of Symetry, et un plug in baby, riff accrocheur, batterie au poil, riff final un poil ironique entre Guns And Roses ou Mettalica justement. Les trois compères s'éclatent, les relances sont parfaites, la basse rythmées et toujours très lourde;  grasse, et surtout Bellamy montre à quel point, il peut jouer avec sa voix, comme sur l'explosif et pas moins excellent Mk Ultra, dans lequel il chante comme il le veut, comme il le souhaite, et maitrise sa voix comme personne. Ainsi, ce morceau, par sa basse très Power Pop, et son pont absolument incroyable, et sa fin titanesque, plait énormément, car l'on passe directement à autre chose avec ces deux morçeaux, comme si le trio était revenu aux bonnes vieilles choses. Celle des bonnes grosses guitares biens saturées et bandantes, disons le. Cependant, l'album entre composition hors pair, digne d'une symphonie Musienne, et chansons très rock, viens se placer I Belong To You, un choix pas forcément bon, car il coupe justement cette montée en puissance impressionante depuis United States Of Eurasia, malgré le passage très parisien, et Edith Pafien si je peux me permettre lorsque notre nouveau Chopin chante en Français sur la deuxième partie de la chanson et se prend pour un crooner. Mais l'on pardonnera à Muse ce choix, car avant tout, The Resistance, est une merveille sonore, le son y est parfait, et celà, personne ne pourrait le contredire, l'enregistrement semble en tout point parfait. Donc Après ré-ré-ré-écoute, oui The Resistance reste un mélange de Black Holes And Revelations comme si Chopin avait volé l'âme de Bellamy pour la rendre plus libre d'expression, et de progression dans ses compositions, et cet album reste à ce jour, la meilleure adaptatation, bien que seulement musicale, du chef d'oeuvre de George Orwell, 1984. On l'aura compris, ce 5ème album suit donc la ligné de Black holes and Revelations, et maintenant que les plus grands metteurs en scène de Blockbusters de ce monde ont comme concurent Muse sur scène, il ne me reste plus que quatres mots à vous dire, et ne les oubliez pas : Big Brother Vous Regarde.

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