Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Dimanche 4 novembre 2012 à 15:04

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Skyfall de Sam Mendes

       Finalement James Bond se résumerait-il à l'impuissance incarnée au cinéma en 2012 ? "Oh damned, god !" s'exclament peut-être déjà certains spectateurs rosbeefs en assimilant le héros de tout un pays (La Grande Bretagne, pas l'Angleterre, hein) à une petite nature -façon de parler-. Cette dramaturgie profonde dont fait part cette 23ème offrande ne pouvait être orchestrée par un bourrin digne de Marc Foster et son enlisant message pseudo-écolo dans Quantum Of Solace. Ou pire, l'horriblement beauf Demain Ne Meurt Jamais (magnifique titre relativement abrutissant) de Roger Spottiswoode. De cette manière, James Bond version Daniel Craig (le meilleur interprète de James Bond ever -fin du débat-) se voit enfin révéler le véritable faciès de notre écossais favoris : Une brute épaisse peu attiré par le rose. Un tueur.

       Aux commandes de ce magnifique 23ème opus, Sam Mendes, splendide réalisateur de films...d'auteurs Américains très profond sur le domaine familial (The Revolutionnary Road -Les Noces Rebelles-) ou sur justement l'impuissance bestiale des soldats durant le Koweit (génialissime Jarhead). Autrement dit, le fait d'avoir solliciter les compétences de ce monsieur reste LA putain d'idée que tout le monde attendait. Déjà à l'époque du Casino Royale de Campbell, le centre d'intérêt n'était plus centré essentiellement sur les magnifiques plastiques de ses James Bond Girls. Le critère psychologique de James Bond était naissant, et surtout plaisant, au détriment d'affrontements physiques relativement chiant (James Bond gagne toujours, pourquoi s'emmerder dans des cascades ?). Pour faire simple, ré-écrire un mythe nécessite une re-lecture. Ce fut le cas avec Casino Royale, et Mendès poursuit de la meilleure des manières ce sursaut d'orgueil très British.

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         La plupart des films d'actions des années 90 ont tous objectivement pastiché l'esthétique et les thématiques bordéliques de Heat réalisé par Michael Mann -Volte Face, Ennemi d'état-...De nos jours le constat est sensiblement le même avec The Dark Knight, mais en plus relevé. Les films de -supra- héros ne s'appellent plus "Superman" mais plutôt "Man Of Steel". Ce qui est franchement plus classe. Mais c'est surtout la présentation du héros comme un être agonisant depuis l'intérieur -Je suis un homme, j'ai des doutes-, qui ne trace jamais la moindre esquisse d'un sentiment, reste l'autre brillante idée que les cinéastes de Blockbuster auront mis 20 ans à pondre (Merci Nolan). Skyfall suit la même dynamique via l'impulsion de Sam Mendès qui s'autorise de brillantes choses dans une telle industrie.

     Skyfall peut-être considéré comme le meilleur James Bond de tous les temps. Peut-être qu'il est snob d'apprécier d'autant plus un James Bond dramatisé que ce qu'il est au départ : Macho, Dragueur, Classe. Mendès détourne les codes pour faire de lui l'homme le plus bestial possible, presque un connard en grande forme à qui il conviendrait de ne pas beaucoup parler. Le génie de Skyfall provient donc de cette hallucinante mise en scène d'un homme vulnérable. Chose plutôt commune, mais qui ici trompe le mythe avec la réalité. Le travail de Mendès est d'autant plus important que l'homme décide du temps que chaque plan doit durer (Adieu les singes caméra-mans bourrés de Marc Foster ! ), incorporant un véritable travail de mise en scène psychologique dans un blockbuster.


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        Démesuré via son ampleur dramatique, Skyfall s'offre, en plus de ces nombreux bons points, le photographe de No Country For Old Man histoire de mettre les cartes sur la table. Daniel Craig est bluffant, notre française foncièrement...bonne. Les personnages sont ré-écrits et explorés, Bond est humanisé et troublant de sincérité. Rarement un épisode de James Bond n'aura apporté autant en 120 minutes. Au point que certains piliers de bars dissertent sur la question de l'homo-sexualité de Bond (Après Sherlock Holmes et Watson, Batman et Robin, Olive et Tom, Tom et Jerry...). Quand à Javier Bardem. Il déménage. Véritable double maléfique de James Bond, toujours suffisamment timbré et original pour ne pas émettre une douteuse comparaison avec un autre méchant récent...

       Orné de véritables mises en abîme, et d'une complexité rare, Skyfall se voit décerner la palme du coeur cinéphile. Les conservateurs -mormons sur les bords- de l'esprit beauf et macho de Bond apaiseront leurs consciences en s'épilant la cornée avec l'intégrale Roger Moore. Les autres apprécieront ce superbe travail de Mendès qui à sa manière, reprend les codes de The Dark Knight presque à l'instar de Heat, décidément films cultes avant l'heure. Cependant on ne remerciera pas la -très- criarde/sur-estimée/insupportable Adèle et sa navrante interprétation du thème principal (qu'elle massacre/rend chiant à mourir, bravo), qui ne fait que regretter Muse et leur magnifique Supremacy, véritable hymne à cette résurrection cinéphile.


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Mardi 9 octobre 2012 à 7:52

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Muse - The Second Law

    A l'instar de Roland Emmerich
, Muse serait devenu pour beaucoup de monde un groupe aux ambiances catastrophiques. Ne comprenez pas le terme au premier degré. Et surtout, ne luttons pas contre le fait que d'irrésistible adeptes de la branlette intellectuelle abrutissante s'amusent encore à démembrer Muse de tous moyens foutrement ridicules et foncièrement pas drôles (parodies, exécution publique au sein de chroniques faussement démonstratives...). Nous laisserons ainsi ces hurluberlus, dont les hormones cérébraux ont plutôt été bouleversé par le dernier album de Michel "Autain" Houellebecq ou celui d'Arielle "Milf 00's" Dombasle qui se feront une joie de bercer vos journées avec leurs envolées lyriques hautement débiles. 

            Ceci étant dit, il serait plutôt intéressant de se projeter sur le thème du jour. En 6 albums, ou plutôt 4, Muse est incontestablement posé son cul sur le trône du groupe de la décennie. Ce qui fait de lui un groupe catastrophe. Au même stade qu'un quatuor Irlandais dont je ne citerai pas afin d'éviter la comparaison faiblarde, et ainsi de perdre le peu de lecteurs dont ce site pourrait se venter. Catastrophe car Muse est devenu un groupe Blockbuster depuis The Resistance. Un groupe aux hymnes spartiates, vibrantes et troublantes. Un groupe démagogue dont les oeuvres peuvent troubler la sincérité mais décupler les sens. Le constat reste sensiblement le même avec The Second Law, dont le génial titre ne mène heureusement pas le groupe à la ruine. Un groupe en forme de USS Enterprise avec Matthew Bellamy dans le rôle de Spoke.
 
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     "On a pas peur de devenir les Monty Python de la musique actuelle" s'exclame Matthew Bellamy dans une grande partie des interviews, rappelant ainsi la thème de la seconde loi de la thermodynamique. Un album concept dans la même veine que The Resistance, qui lui rendait un vibrant hommage rendu au chef d'oeuvre de George Orwell. Ici, les thèmes de l'album gravitent autour du même sujet tout droit issu de l'esprit tourmenté de Bellamy : La Ruine, un état de Chaos déterminé, le dernier combat, l'Apocalypse pour tous. En ce sens, Muse réussit pleinement son coup, réalisant un album hautement outrancier tranché de riffs percutants (Supremacy), versant volontairement dans le rock symphonique burlesque (Survival) ou se baignant dans une étrange pop sentimentale plutôt niaiseuse (Follow Me). 

          Bien que le pari du groupe soit de réaliser un album dans l'air du temps (encore une fois avec l'Apocalypse prévue pour les mois prochains), de nombreuses sonorités aussi éclectiques se rassemblent au sein d'un album foncièrement étrange : Queen bien sur, mais aussi RATM aussi bien que Prince ou le déprimant Skrillex ! Dans un premier temps, l'album est une réussite en tout point, les multitudes d'influences qu'offre Bellamy au cinq premiers titres permettent d'émettre l'hypothèse que Muse peut encore battre de l'aile même si les contrats à gogo semblent les avoir cramés à la suite d'Origin Of Symmetry. Et c'est effectivement le cas, entre l'attachante deuxième partie de Madness, -prochain générique de Gossip Girl ?-, ou le formidablement kitsch Panic Station où Bellamy, en joue des tonnes divinement habité par Prince. Magnifique.
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          Le problème semble être alors le même que sur The Resistance. Depuis le magnifique Black Holes & Revelations, le trio ne réussit plus le pari de remplir un album concis, clair, et dompté d'une âme. The Second Law s'enraille presque aussi bien qu'il commençait. La faute à qui ou à quoi ? Les réponses ne sont pas là, peut être l'éclectisme d'un Matthew Bellamy définitivement trop gourmand. L'album nous berce alors dans ce que nous regrettons tous, la mélodie pacha et chiante. Bien que Chris Wolstenholme soit à l'origine de deux chansons (le radicalement chiant Save Me, et l'étrangement paumé Liquid State), le groupe semble le temps de 5 chansons d'un flagrant manque d'inspiration. Mis à part sur le très Radiohead Animals, dont la superbe production permet d'apprécier ce qui semblait être le revers malsain d'une claque musicale.

          Et puis, comme si de rien n'était, le groupe revient avec son sujet phare du moment : le rock-symphonique. Toujours plus outrancier que jamais, les deux chansons concepts The Second Law sont bluffantes d'originalité. Presque avant-gardistes, le premier morçeau Unsustunaible s'attaque à la Dubstep dont Bellamy semble s'éclater comme un festivalier sous MD. Le ton et l'ambiance sont présents au sein d'une atmosphère toujours résolument proche de ses sujets, et le son est excellent. A croire que Muse semble s'être traîné eux-même dans 6 laborieuses chansons afin d'éclater au monde entier cette attachante fin, véritable motivation d'un nouvel album. Cette chute se termine avec l'exceptionnel Isolated System, qui sans aucun doute, prouve le talent, le génie, et la virtuosité de Matthew Bellamy.

          13 Chansons, pour 11 ambiances différentes. The Second Law est un album éclectique, ne faisant pas forcément de lui un excellent album. S'éloignant de plus en plus de ses origines, Bellamy et sa bande embarqueront peut être sur un vaisseau spatial jouer dans l'espace. Car définitivement, ces gars là ont des idées venues d'ailleurs. La Possibilité d'une île ? Noooooon. 

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Mardi 2 octobre 2012 à 16:09

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  Killer Joe de William Friedkin
  
         Il y a certains réalisateurs qui de nos jours se contre-foutent des critiques. Heureusement. Peu, mais ils existent. Rarissimes même, ils vivent en ermite, produisant leurs films sans sous, dans des conditions de productions intolérables. Sauf que certains d'eux sont des maîtres. Ils ont presque même inventé le cinéma moderne, et les réseaux de distributions se disputent à coups de roupies du 10ème siècle afin que quelques fiévreux adeptes, en mal de vrai cinéma d'ambiance, se contentent de ces quelques peloches qui trop rarement nous parviennent. C'étaient les malheureux cas de Coppola l'année passée (Twixt), Carpenter (The Ward mais en réalité depuis Invasion Los Angeles), De Palma depuis une petite dizaine d'années...Désolé Brian.

       Et c'est le cas de William "Méphisto" Friedkin. L'homme, car c'est un sage de 76 ans, continue de balafrer la belle image gentille du cinéma Américain depuis 1971 et son French Connection. Terrible histoire de flic où pour la première fois, le gentil était méchant, et un sacré frappé du galiwoak. Naissance du film de bagnole cervelé, puis en 1973 avec l'Exorciste. Le temps de faire peur à un bon tiers de la population mondiale, Friedkin se veux stimulé par l'excès, la violence morale et physique. Malgré son magnifique Bug, incroyablement dompté par un Michael Shannon tout droit immergé de l'anus du diable, Friedkin est toujours resté bloqué pour le grand public au panneau Stop symbolisant le début des années 80. 
 
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          Car Killer Joe est un putain de film. Ce qui est marrant avec Friedkin, c'est de voir à quel point il peut emmerder les critiques snobes, adeptes de la branlette intellectuelle sur TV5 Monde. Toujours aussi virulent dans son ambiance refoulant la tension électrique, Friedkin freine sur tous instants politiquement incorrects. Comble du comble, Friedkin semble aussi emmerder son public si celui-ci n'adère pas à son Killer Joe, faisant de lui un putain de film rock. L'histoire de Killer Joe mérite d'être souligné par sa complexité Oedipienne : Un dealer mal-famé en quête d'argent entreprend de tuer sa mère avec son père afin de toucher la précieuse assurance. Faisant alors appel à Killer Joe pour faire le sale boulot, ripoux, allumé, baisé.

        Frappé depuis l'intérieur, le film semble être à l'image de ses personnages de l'Amérique rase-motte adepte de l'autisme familiale, se trimballant à poil, buvant de la bière, aimant la strip-teaseuse et encore une fois, la bière. Le film de Friedkin est alors tout aussi perturbé que les protagonistes et de leur de vie de merde. Friedkin livre alors ce qu'il y a certainement de meilleur dans le cinéma Américain ces derniers temps à travers l'Amérique rurale, perdue entre deux caravanes où pendent des slips sales et marchent de belles blondes perchées (Bellflower, Take Shelter, Shotgun Stories...). Le film complexifie à travers le personnage de McConaughey (incroyable pour le coup) les limites de ses personnages. A savoir, jusqu'où la connerie et la sauvagerie humaine peuvent s'arrêter ? 
 
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         Killer Joe ne donne absolument aucune réponse à ces questions, prolongeant le nihilisme final, propulsant ainsi jusqu'au panthéon des scènes malsaines, lorsque McConaughey demande à la belle mère de lui sucer...son aile de poulet dans une scène finale outrageante mais au combien époustouflante. Le film est aussi un excellent moyen de revoir le jeune Emile Hirsch, qui après s'être perdu dans de terribles merdes à l'origine du crash boursier mondial (The Darkest Hour) est derrière l'oeil d'un maître, objectivement juste, rouillant de sueur, sentant la crasse et le mal. Car Killer Joe n'est au final que l'histoire du mal où McConaughey, coincé entre The Killer Inside Me et Dexter, semble se payer l'oscar du coeur, et une belle place pour l'enfer.

     M
alsain au possible, surplomblant la cool-attitude, s'imprégnant de l'efficacité d'un sujet simple mais réaliste, Friedkin réalise le film de tension dont il avait toujours rêvé. Où le méchant charismatique est tout aussi capable de mettre une branlée au gentil, et de coucher avec l'héroïne. Comme si son film n'avait aucune raison d'exister (dernière scène), mais raconte toujours plus que les nombres inépuisables dont fait preuve la France aujourd'hui et que les Inrocks s'empressent d'étaler leur veinarde verve embrouillante. Friedkin réalise du vrai cinéma de série B. La révolution, Friedkin l'a réalisé il a de ça 40 ans, mais le sentiment d'être face à un objet filmique non élucidé, de ce que l'on peux nous proposer de mieux aujourd'hui. La tuerie de cette rentrée.
   
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Samedi 1er septembre 2012 à 14:51

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Weezer - Blue Album

       Dans le petit monde des artistes perchés, Rivers Cuomo pourrait obtenir une place non négligeable. Au delà du fait que Cuomo aurait quasiment tout testé dans sa vie (abstinence sexuelle en 2004, horrible stache en 2008, élongation de la jambe droite...) émis les drogues et autres substances addictives véritables coupe-veines. Il est l'anti rock-star par excellence. Roi du non look et de la modestie, Cuomo formait un petit groupe pas comme les autres en 1994. Avant d'être mitrailler d'étiquetttes les postulants au sommet de la Nerd attitude avant même d'avoir pu ranger le studio d'enregistrement de ce magnifique Blue Album. Album qui se vendra à 3 millions d'exemplaires en fin de course presque 20 ans après le final cut final. Un album qui marqua les kids déprimés par la mort de Kurt Cobain. Qui trouva sa place dans les fameux "500 meilleurs albums de tous les temps" selon Rolling Stones, à contre-courant, complétement paumé et naif, le gang de Cuomo sans le savoir et quasiment sans le vouloir, s'envolait pour des vacances d'une vingtaine d'années.

          Car comment parler du Blue Album sans citer les années 90, la drogue et le sexe ? Source d'inspiration pour la plupart des groupes fermentés de Junkies (Guns'n'roses, Red Hot, ou autre Gun Club). Weezer déboule de là avec deux ans de travaux, d'une simplicité rare et unanime, sans drogue, sans sexe. Le groupe écrivait déjà l'une des nouvelles pages dans la longue histoire du rock avec ce disque frais, dans l'air du temps. Rivers Cuomo le ne sait pas encore, mais son génie musical activera les neurones de plus d'un mélomane. Encore aujourd'hui l'album Bleu (éponyme rappelons le au départ) est souvent cité comme inspiration d'une génération élevée à la power-pop bluette. L'album Vert et son inconsolable conformisme sont encore loin, L'album Rouge et le retour inespéré d'un groupe sous-côté aussi. En 1994, un groupe meurt, un autre né. 
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        En contre-point total de l'univers grungie invoqué par Cobain et ses pots, Weezer se veut plus raffiné. Musicalement plus doux, pourtant les murs de guitares nineties aux accords barrés sont tout aussi présent tout au long du Blue Album, la castagne sonore est au rendez vous, mais c'est finalement les sentiments qui transpirent (Say It Ain't So au premier rang). Le punk-rock mélodique filtré par Les Thugs, Pixies est alors au sommet de son inspiration. Weezer s'enjaille de toutes émotions superficielles. Tel un discours de bienvenue, le groupe donne rendez vous à tous les sujets post-ado possibles. La quête de soit avec My Name Is Jonas, les répettes cradingues d'un groupe débutant (In The Garage), l'amourette de passage (The World Has Turned and Left Me Here). Cuomo fait naître la sensibilité entre deux tranches d'accord puissants.
        La maturité de Weezer ne réside décidément pas dans l'univers du groupe qui avec le magnifique Only In Dreams atteint le nirvana de la bluette geek post-ado, ou No One Else, dont les riffs gras ne sont sans doute jamais passés inaperçus pour Tom Delonge, est certainement le premier titre Punk-Skate de l'époque. Prolongeant le fantasme ado jusque dans les moindres recoins, l'album bleu rappel à une certaine génération les soirées aux gobelets rouges, les beer-pong ou tout autres Samedi soir. Cuomo se permet même d'établir un titre de 8 minutes en signant l'un des premiers pop-progressifs de l'histoire de la musique.

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       Un souffle d'air frais sur la vague parfois grinçante du Grunge en établissant un bilan pop et mélancolique. Beach Boys des temps modernes, Weezer n'établie jamais un contenu hautement responsable. Trop innocent pour admettre que leur style n'était résigné qu'à une époque, un style. 20 Ans plus tard Weezer réalise quelques uns des pires duo possible sur la planète, et s'enlise dans une image qui ne leur ressemble pas. Malgrés Pork And Beans ou The Greatest Man That Ever Lived. Mais en 1994, Weezer affirme sa niaiserie conséquente, ces paroles peu aventureuses voir complètement débiles, mais c'est la beauté, la sincérité, la simplicité d'un groupe à part qui au final l'emporte. Qu'importe le temps, les années, les saisons, les styles musicaux, les chaines ou émissions de télévisions, l'album bleu est certainement un objet de prédilection en soit.

Lundi 2 juillet 2012 à 19:07

Hell Driver - The Avengers - The Raid
Où en est le film d'action ?

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    N'allons pas jouer au plus malin. Même si les cinéphages les plus emblématiques de la planète comparent souvent le début du genre à MadMax (qui n'en est pas un) le film d'action voit le jour plutôt du côté de Rambo 2 et toutes les suites non officielles dont il pu faire part (Superman compris). Eternel genre de bourrin, peu péchu en intelligence et subtilité, et ridiculement mis en oeuvre ces dernières années, le film d'action a vu les beaux jours (et les plus moches) de quelques beaufs du cinéma contemporain. Chuck Norris, Steven Seagal, Stallone...Des esprits fins en somme qui bizarrement ont tout de même révolutionné respectivement, le cinéma Bis, le cinéma Z et le cinéma d'action hyper commercial. Trois rôles prépondérants d'un univers basé sur les clichés. Gentil, Méchant, Bonasse, Relents orchestraux, Ralentis, Débilité assumée dans certains cas.

    Le cinéma d'action se pose avant tout sur deux fascinations : celle de la vengeance (illustré par soit disant via MadMax ou Rambo) ou du rejet du mal (symbolisé par une sale gueule en général). En effet, peu de nos compères héros se voient une occas' de foutre le bordel en ville avec une excuse acceptable. Dans les trois cas présents, cette fascination est mise en avant. Tel les anges gardiens du seigneur, le film d'action se caricature souvent par l'intermédiaire d'une linéarité scénaristique des plus simples. Pourquoi pas ? Le genre demeurait depuis quelques années comme un excellent support commercial sur tous les plans. Sauf celui artistique bien évidemment. Au diable Michael Bay et son discours pro-américain, voilà la nouvelle génération de détraqueurs cinéphiles.

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    La deuxième fascination provient alors de la caricature depuis l'intérieur. Cristalliser les éléments qui font du film d'action souvent une daube permet alors d'accentuer un second degré péchu, féroce et totalement désinvolte. Comprenez : On fout notre merde, c'est débile, mais on assume. Le niveau commercial n'est jamais très satisfaisant, mais artistiquement, les réalisateurs peuvent enfin se permettent des choses. C'est John Carpenter et son magnifique et précurseur Invasion Los Angeles en 1987 qui s'attaquera le premier à la tâche en employant pour le coup des acteurs catcheurs. Le fuck off par excellence à Hollywood selon Big John (suivit de près par Los Angeles 2013). Plus récemment Le génial Hyper Tension (Crank) qui avant d'être l'une des meilleures séries B de l'histoire, reste un film d'action fauché, d'une stupidité féroce, mais qui par sa brillante auto-dérision, en devient un stupéfiant élément du film d'action nouvelle génération. Paradoxalement, le cinéma d'action, pour être pris au sérieux par les cinéphages, se doit maintenant de jouer la carte du second degré...Et le résultat est parfois estomaquant. Hyper Tension 2 (Crank High Voltage) en sait quelque chose.

    Ce sont dans ces terres désolées que Stallone fini par trouver rédemption après de nombreux curieux nanars (Cobra, Assassins) : Demolitian Man, ou récemment son hyper testostéroné et semi-foireux Expendables qui, non content d'avoir réalisé l'un des films les plus débiles de la décennie remettra ça en 2012 avec JCVD (Timecop, Universal Soldier), Schwarzy (rappelez vous! L'effaceur en 1996) et surtout notre Chuck Norris ! (la moitié des nanars des années 80). Ainsi le film d'action a pris des airs de vieux pour les plus téméraires d'entre eux. Le film d'action classique (comprendre sérieux) est donc de nos jours (pour la partie occidentale) d'une rare bêtise (ne pas voir le stupide/atroce From Paris With Love) ou d'une réussite critique relativement moyenne : Shooter, Course à la mort, Sniper, XXX, Le Transporteur, Bad Boy...Autant de noms que de navets colonisant chaque semaine les abords de nos cinémas respectifs pour le pire, juste pour le pire.

    Revenons en à nos Hyper Tension et compagnie. Aujourd'hui, le problème reste de savoir quand est ce que cette limite prend fin, et quand elle commence ? Symbolisée par l'auto-dérision (car le manque de moyen est généralement flagrant), ce sous genre de film d'action assumé prend des allures de film Grindhouse. Qui depuis Une Nuit en Enfer de Robert Rodriguez (certainement le film/réalisateur précurseur de ce sous genre assumé) ne cesse d'influencer une grande partie du cinéma d'action Américain. Et ce, même si le résultat commercial est souvent plus décevant que Bad Boy et compagnie. Pourquoi une telle divergence de point de vue ? Peut être car le cinéma d'action n'a jamais rien prouvé artistiquement, et que ce sous genre est définitivement plus cool à regarder. Et gratifiant d'un point de vue artistique. Le problème est donc que ce sous genre se voit irrémédiablement pompé par de gros budget. Nous en venons alors à l'autopsie de trois films, symbolisant la démesure, débilité, virtuosité du genre. Car même si le second degré et l'auto-dérision font partis intégrantes du style, ceux-ci sont parfois de bonnes excuses pour foutre la merde. Et ne plus rien comprendre au style. Un faux second degré non modeste en somme.

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    Drive Angry (Hell Driver en version française. Nous remercierons les producteurs d'avoir choisi un nom encore plus débile pour ne pas confondre le film avec le chef d'oeuvre de Nicolas Winding Refn au pays de la baguette de pain) réalisé par l'inconnu Patrick Lussier, qui après réalisé de sombres chef d'oeuvres (Meurtres à la St Valentin en 3D le premier!) s'était mis en tête de produire un film d'action lambda, beauf, assumé et ridiculement mis en scène en pompant l'horrible Ghost Rider (pour le côté "Driver"!) et Madmax (pour le second côté un peu "Hell" car sa fait trop cool). Hell Driver est donc au final un élément curieusement intéressant. Tellement que l'on se pose même quelques questions après la séance. Pour une série B assumée c'est un peu surréaliste mais le film peut se voir comme l'OFNI du film d'action. Curieusement paumé entre son second degré faussement assumé et un son côté niaiseux réellement involontaire.

    Au diable le premier degré détestable de Ghost Rider (qui reste très simplement l'un des films les plus mauvais de l'histoire), la cinéphilie mondiale se souviendra de Hell Driver comme un faux film Grindhouse (WTF ?!). Patrick Lussier -soyons clairs- réalise un film pour beaufs souffrant de la crise de la cinquantaine. Les seuls, les uniques. Ceux qui aime le cul sur magazine en papier glacé, les lunettes de soleils carrées, et les cylindres digne des Firebird (Du moins c'est ce que le film semble sous entendre!). Le film se démarque donc pour ses effets spéciaux Cheaps (assumés ou non ?), sa photographie pauvre en grains mais riche en MTV, son ambiance lambda qui finalement semble piquer l'âme de Ghost Rider. Hell Driver est en fait un objet filmique inconsolable, si bien que Patrick Lussier s'arrache encore aujourd'hui les cheveux. Terrassé et définitivement perdu entre ses réelles volontés. A savoir, le film n'atteint jamais l'humour grossier et potache d'un Hyper Tension. Mais son action n'est jamais à la hauteur cependant des cascades d'un Terminator. A l'instar de Mister Spok dans StarTrek, Patrick Lussier et son bolide semble s'être perdus à vouloir trop en faire ici et là : Fausses Punch-Lines accrocheuses, Plaisir coupable massacré par la production, Photographie en mal être, Mise en scène trop perchée...

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    Le pire venant lors d'une scène "instant émotion" où Nicolas Cage s'apitoie sur son sort. Ridicule au possible, le second degré n'existe jamais, mais est constamment sous-jacent. Reste alors la plastique divine d'Amber Heard (qui nous as piqué la place de notre Vanessa Nationale avec Johnny John John), le rôle décomplexé de l'impeccable William Fitchner, et surtout Nicolas Cage. L'unique, l'immense acteur d'autrefois Leaving Las Vegas, ici délaissée tel un chien battu sur les terres désolées du nanar inter-galactique. C'est simple, l'acteur est arrivé à un stade de sa carrière où les âmes de films n'ont plus grande importance pour lui, mais où les coup de feux et les nenettes bien foutues doivent en avoir une. Mais en une scène (mélange d'érotisme-action-gore) Cage démontre qu'il reste l'unique Boss de The Rock. Epoque où l'avenir lui souriait encore, et qu'il y voyait quelque chose sans ses horribles cheveux longs. Brouillon dans sa conception, Mauvais dans sa conclusion, le film évoque le meilleur des années 70, comme son pire. C'est dire! Et pourtant, la volonté niaise de vouloir bien faire peut se ressentir et se voir comme un produit mortellement débile, et amputé de ses ambitions. Hell Driver peut être vu comme un très bon film au 19898465722ème degré. Et encore, il s'en fallait de peu...

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    Le film d'action se frotterait-il désormais aux Séries Z si l'on en croit le brouillon émotionnel que reste Hell Driver. Partagé entre l'empathie du spectateur et la volonté du réalisateur. Chose due, chose faite, The Avengers nous embrouillais l'esprit depuis maintenant 4 ou 5 ans. "On vous le promet, il y aura The Avengers...Et sa sera Mother Fuckin' Bien" Fallait-il encore terminé les pré-quelles de deux des 4 héros présents dans la méga-troupe fanfaronesque que sont les Avengers. C'est pourquoi, Thor et Captain América se sont développés dans une production plutôt incertaine. Onze mois pour monter les deux films de A à Z, soit, du grand n'importe quoi.  En effet Thor reste peut être le pire produit Marvel, malgré l'univers Shakespearien en Toc du héros volontairement mis à l'écran par un Kenneth "donnez moi par pitié un niveau à bulle" Barragh totalement éteint, ailleurs, démonté. 

    The Avengers est donc le film de super-héros rock. On ne déconne plus, ça joue dans la cour des grands. En admettant que cette réunion de super-héros mégalos était une bonne idée, aurait-il encore fallu savoir la mettre en scène. Chose pas facile pour Josh Whedon, téléphage qui nous révéla nos premiers fantasmes télévisuels avec Buffy Contre Les Vampires et sa belle Sarah. Et c'est exactement ce à quoi ressemble au final The Avengers. Un téléfilm de luxe shooté n'importe comment, et qui ne compte plus les billets verts. Bien que les effets visuels soient au top, et que l'on s'emmerde jamais, ce qui reste le principal problème. En une heure trente, le film nous offre certainement ce que l'on a pu voir de plus impressionnant en 150 ans de 7ème art. Soit un rythme totalement sacadé entre répliques assassines de l'excellent Downey Junior (le film à été écrit pour son rôle), et explosions bandantes mais aussitôt oubliées. Numérique oblige.

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    Le spectateur se retrouve face à un énorme bordel visuel qui se veut impressionnant (il l'est) mais pas foncièrement intéressant. En effet, en étalant son film sur deux trop longues heures et demies, le film finit par se faire mal. Et le spectateur subit les assauts de plus en plus abrutissants de ces super-héros à l'égo sur-dimensionné. Contrairement à The Dark Knight qui inspire tous les récents films d'actions (mélangeant auteurisme et action, voir SkyFall), The Avengers se veut un film d'action pur et dur. A l'ancienne. Rendant lui aussi un hommage sensiblement pauvre aux séries B. Fausse modestie ou motivation ratée ? Peu importe. L'auto-dérision tourne ici au vulgaire, à tel point que le spectateur se sent obliger d'esquisser un douteux sourire. The Avengers peut se voir comme la définition visuelle du "TOO MUCH" amerloque. Un grand amuse gueule, mais au final, n'atteint jamais ses réels objectifs : être bandant, rigolo, et surtout non prise de tête.

    En effet, dur de croire à ce second degré décidément partout ! Impossible même de pouvoir espérer une véritable atmosphère. Photographie moche, réalisation douteuse, bande son énervante. Et pourtant sur deux, trois points, The Avengers aurait pu être un bon film de super héros. Tout d'abord avec Chris Evans, impeccable en Captain America dans le film de Joe Johnson (dont la dernière scène est absolument magnifique) qui face à l'excellent Downey Junior redouble d'ampleur. Véritable seuls caractères un peu recherché dans le film, nos deux super héros créent une véritable surprise à l'écran en délaissant leur statut de pots pour établir un vrai lien à base de tensions et de moqueries. Et puis la chute du méchant aussi, surprenante et drôle. L'un des seuls passages dans ce qui s'annonçait comme l'antit-thèse du film de super-héros. Autant vous dire, on est mal baré pour The Avengers 2.

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    Encore une fois, le film d'action se veut sympathique. A base de second degré, sauf que ceci ne fonctionne pas vraiment. Pourquoi s'emmerder avec de tels ingrédients que seuls des Tarantino, ou Coen réussissent à distiller pour un large public. Gareth Evans, Britannique s'étant isolé en Indonésie depuis quelques années décide de réaliser un film d'action pur et dur. A l'ancienne, sans prise de tête. Tout en lévitant du côté de Carpenter, adulé par le cinéma Asiatique depuis Fog (on pense à The Ring version asiatique), L'Antre de la Folie (Old Boy), ou bien encore Assault. Qui reste ici la principale influence de ce film modeste, volontairement minimaliste et totalement explosif. Une vraie claque à base de simplicité et d'hémoglobine. 

    Car si le cinéma d'action est simpliste depuis ces débuts, il aurait pris bien des travers, à l'instar du film d'horreur qui est devenu avec le temps une machine à fric sans remord contrairement aux volontés de ses créateurs, Tobe Hooper, Bob Clark, Romero et...Carpenter. The Raid ne suit et ne suivra que le parcours d'un SWAT indonésien afin de démonter la ponte de la mafia locale, coincé tout en haut d'un building. Pas le temps avec les formalités, Gareth Evans profitera surtout de ses talents de metteur en scène et moins ceux d'auteur. D'où ce manque certain de caractérisation des personnages, l'histoire est simple, et on imagine très bien la fin avant le début. Qu'importe, l'intérêt de The Raid n'est clairement pas ici et on le comprend en moins de 5 minutes. Evans profite alors de cet univers triste et pauvre pour déployer dans un premier temps une belle photographie, très peu colorée, nuancée de gris en toute sorte. 

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    Ce choix, Evans l'effectue dans un premier temps en annonçant les couleurs d'un jeu vidéo d'arcade sur Méga Drive. The Raid ne sera qu'un film d'action magnifiquement shooté, et imaginatif au possible dans ses scènes de bastons. Car comment tenir en haleine un spectateur pendant 1h30 à base de Guns Fights et de mandales dans la face ? La virtuosité d'Evans démontre tout ce que l'on peut faire pour répondre à cette question. 1h30 d'action pure et dure, macho, très violente et au combien bandante. De la série B comme il devrait s'en faire plus souvent. L'influence de Carpenter est bien là, mais aussi celle d'un certain Park Chan-Wook, Evans rendant à sa manière un hommage au cinéma Asiatique très focalisé sur la famille sans prétention. Mais aussi à Hitchcock sans réellement le vouloir dans une magnifique scène d'angoisse. Car The Raid démontre clairement que pour un budget minime, réaliser une oeuvre choc mais simpliste est possible. Il suffit d'avoir les inspirations idéales, et le talent sous estimé de son metteur en scène.

    Dévastateur pendant 50 minutes absolument passionnante d'un point de vue esthétique et de sa mise en scène, The Raid s'enfonce malheureusement dans 40 dernières minutes enlisantes où le malheureux Evans ne sait plus quoi faire de nouveau. Jusqu'à une horrible publicité pour une marque de pompes. Moches en plus. Mais on retiendra que ce Britannique est certainement le nouvel espoir du cinéma d'action, puisque son Raid est une vraie série B. Et foncièrement excitante aux grandioses bastons, nuancées de part et d'autre par des influences des plus remarquables (dont l'excellente musique de Mike Shinoda!). Avec pour autant, un premier degré non négligeable. Adieu Tony Jaa, voilà tes remplaçants, et ils sont bons.

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    Le film d'action en est donc rendu au même point que le film d'horreur. Perdu entre convictions financières et délires de petits réalisateurs foncièrement intéressants. A l'instar de génial Ben Wheatley avec le cinéma d'horreur (Kill List, Touristes au cinéma en moment). Il semble que le cinéma de genre en soit rendu là par ailleurs. Mais finalement, c'est la simplicité qui réussit pour le mieux. Une réponse au bout de cet article ? Certainement pas. Mais un véritable espoir cinéphile. Encore une fois...

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