Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Jeudi 30 septembre 2010 à 20:16

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Noir Désir - Tostaky


Après avoir longuement parlé du premier des deux meilleurs groupes de Rock de l'histoire de nos contrées Gauloises, me voilà senti presque obligé de critiqué, ou de faire l'éloge, de Noir Désir. Encore pour une troisième fois. Mais que voulez vous...Tostaky de Noir Désir, tout le monde le sait, est l'album d'une décennie de rock Français. Reconnu par tout le monde suite à leur " Sombre héros de l'Amer", Noir Dez sort Tostaky en 1992 ( ils s'étaient arrangé avec les Thugs, vous les angevins en 91 et 93, nous en 92. Non je plaisante ), année aussi de la naissance de Miley Cirus, mais c'est aussi à cette année que mon père achète la cassette audio de ce qui va devenir la cassette la plus écoute de tout les temps, avec 631 lectures dans la vieille Passat. Une très grande épopée, mais commençons par le commencement. Noir Désir, né de 4 Bordelais rockeurs jusqu'aux os se retrouve dans la fameuse lignée des groupes qui ont sorti un single, mais seront ils à la hauteur pour une suite ? Avec Tostaky, les 4 Bordelais ne vont pas juste écrire un deuxième single qu'ils ignoreront par la suite, ils vont surtout écrire l'un des plus grand albums de Rock de tout les temps. Au son si typique des années 90. Là où autant Veuillez Rendre L'âme ( à celui à qui elle appartient ) avait un son très acoustique, très 16 Horsepower ou Gun Club, Noir Désir vont içi s'illustrer avec des Guitares cramés, saturés, bordéliques, pleines de Larsens, de slides, d'où le fait que Tostaky s'attaque au Rock pur et dur. Ainsi naissent et voient le jour, certaines des compositions les plus allucinés du combo Bordelais, Here It Comes Slowly, déclarée reine de la galette ( et oui ). Un riff implacable, une voix cassée/broyée/terrible, venu des gorges profondes du frontman le plus charismatique de L'Ouest, Bertrand Cantat. Here It Comes Slowly est le plus grand titre de Noir Désir, très certainement. Pour son engagement féroce, et ce son où la guerre est déclaré, et que Noir Désir commence sa démonstration. Le combo s'attaque aussi à des chansons plus calmes sur Tostaky, mais où la virtuosité se retrouve. Et surtout, cette ambiance très...Noire. Oublié, ou le très grand Marlène ( oh oui Marlène...La Chaleur de ta voix... ) où l'hommage est très fort, et que les balais de Denis Barthe donnent le ton. Un Ton inauguré avec des chansons que même un rappeur pourrait reconnaitre tellement le style de Noir Désir y est ancré, Ici Paris, Alice ou Johnny Colère ( reprise des Nus ! ). Très proche aussi du Noisy Rock, comme sur 7 Minutes, ou du Punk Blues à la What I Need sur un It Spurts endiablé par la basse. Les Textes de Cantat, connus pour leur engagement, continu de planer sur notre pays, qu'on peut reconnaitre en les deux meilleurs groupes Français actifs, Luke et Eiffel ( tout deux Bordelais au départ, étrange... ). Cantat a un don pour l'écriture, et la langue de Molière ( celle de Shakespeare aussi si l'on voit Here It Comes Slowly ou Sober Song : Aspirin, come on please, you have to make me sober), qu'il fait partagé à chaque fois, par ses textes engagés mais magnifiés, là où les bérus étaient aux maximum de l'explicit, Cantat se tourne vers des paroles belles, justes, et diaboliquement rimées. Et c'est sur le phénoménal, et disons le, culte Tostaky, pour l'album du même nom, que Cantat s'exprime au mieux, et comme à chaque fois, dans la justesse d'une voix irréprochable, nos poils au garde à vous. Un nouveau continent, voilà se que créé Noir Désir avec cet album, un monde entier, où tant de groupes puiseront leurs influences, pour différents styles. Une guitare de Serge Teyssot Gay tout justement mythique, et un refrain espagnol, repris par des milliers de gens aux fêtes de Bayonne par un orchestre. Même si l'on s'en souvient pas, pour certaines personnes. Noir Désir éteint la musique sur quelques pépites dans un brioche divinement garnie. Sober Song, ou LA parfaite chanson de Western, très noisy sur les bords, très proches du rock progressif aussi. Une montée en puissance phénoménale, pour un dernier cri, digne des meilleurs Hitchcock musicaux. L'ambiance et le ton sont donnés sur cet album parfait en tout point. Un son unique, une ambiance unique, Noir Désir. On repense sans cesse à cet incident de Vinius quand on écoute la voix de Cantat, la guitare de Teyssot Gay, la basse de Roy, où la batterie au poil de Denis Barthe. Sans jamais réellement croire au fait qu'ils puissent un jour revenir.
Noir Désir sortait donc en 1992 Tostaky, une épopée digne des meilleurs Leone, un son jamais égalé. Certains disent que seul Gainsbourg savait chanter avec la langue de molière, pardon messieurs, mais il se peut très probablement que Cantat le chanteur français de notre époque. Tostaky est donc une claque auditive à chaque écoute, et depuis que mon père a acheté le CD, il se peut qu'une Marlène s'invite chez moi. Here It Comes Slowly.

Mardi 28 septembre 2010 à 20:41

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Les Thugs - Tout Doit Disparaitre


 
Troisième album des Thugs dont je fais la critique en ce Mardi 29 Septembre, soit une dizaine de jours après la diffusion de l'excellent "Come On! People", sublime reportage, entre émotions, rock, engagements, et surtout le groupe culte qu'étaient les Thugs. Ce petit groupe d'Angers aura surmonté la montagne Américaine, s'implanter sur le sol des Cowboy Puritains, s'inscrire dans le grand Sub Pop pour leur Electric Troubles jusqu'à Nineteen Something. Et Surtout, seront à tout jamais dans la ligné des Noir Désir, Nirvana ou encore Dead Kennedys. Tout doit disparaitre est un album à part dans la carrière musicale des Thugs. Comme son nom l'indique, c'est sur cet album que les 4 Angevins se séparent, nous disent adieu pour la politesse, et On emmerde la société une dernière fois à presque 40 ans. Non les Thugs étaient bien loin de ce message trop cru, il suffit de lire les paroles de quelques une de leur plus grandes chansons pour comprendre l'engagement permanent des Thugs, qui ne se sont jamais trahis dans leurs idées, ne le feront certainement jamais d'ailleurs, même après leur No Reform Tour et leur concert dingue à la salle Jean Vilar à Angers, devant 600 personnes folles, le 4 Juillet 2008. Jour de la fête nationale Américaine, mais surtout, dernière date française de l'histoire de ce groupe. Tout doit disparaitre s'écoute donc d'une autre oreille, comme s'il était le dernier message des Thugs, car ils l'avaient annoncé. Car Tout Doit Disparaitre s'éloigne des contrées du Punk Indé dont ils faisaient figure de Roi ( et Reine ) durant les années 90. S'attaquant plus à des Groupes comme Oasis, ou REM ( L'engagement magnifié sur This World Is Looking Great, quasi pastiche d'une chanson Bâtard entre Oasis et Noir Désir période 666.667 Club ou le superbe The River dans lequel les paroles presque transparentes de Christophe et Eric Sourice nous atteignent les oreilles " The Time Before We Flow..." ) Alliant rock convulsif et endiablé, comme l'explosif I'm Just Kidding, au solo très Sonic Youthien, groupe fidèle des Thugs lors de leurs tournées Américaines, ou un titre rêves comme Good Way. Ce qui plait aussi sur cette pétite, c'est que les Thugs, qui n'avaient jamais chanté en Français depuis leur Groupe IVG ( Pré-Thugs si vous préférez et leur "Travail! Famille! Patrie" où l'extrême droite prenait la peine capitale sur cette chanson ). Ainsi naissent le Hamac et le grandiose Rester Debout ( pour ne pas retomber après la séparation du groupe certainement ) Et cette guitare de Thierry Meanard, saturée comme jamais, qui plait, et ces paroles d'une simplicité presque bénite. A la fin très proche d'un No One Is Innocent, les Thugs s'étaient donc essayé à quelque chose avant de Disparaitre pour laisser place à de pauvre groupe Français dont je ne citerais pas les noms par respect. S'essayant même à la boite à rythme sur Your Smile ( Je ne rigole pas ), chose pourtant impensable dix ans auparavant dans le combo Angevin, même dans leurs rêves les plus fous furieux après des concerts grandioses comme le Berlin Independance Days où les Thugs furent remarquer par les Gars de Sub Pop et Monsieur Jonathan qui n'étaient que là pour se marrer au départ, une claque rouge sur la faucette gauche à la fin. Même si des titres peuvent déplaire comme Mio Mio, le son des Thugs reste égal à lui même, sans se vanter, toujours avec modestie, comme sur le très Ramones In Town, et pour finir en apothéose sur le final I Loved This Way, encore un titre transparent où tout le combo chante les paroles, composées uniquement de titres du combo, où même Doudou ou Tech de la sono s'y collent. Mais les Thugs n'aurait pas pu nous lâcher sans un morçeau, hyper rude, combustible et enragé comme le génial "I'm Scared", monstrueuse claque sonore, dans lequel les guitares ne nous lachent pas, et les choeurs de Christophe Sourice toujours aussi prenant. Ses Solos Psychés, ce mur de son dont seul Thierry Meanard avait la recette, cette basse grasse et mélodique de Pierre Yves Sourice, ou encore, ce phrasé unique de Eric Sourice pour finir un album rare, commercialement ou musicalement parlant malheureusement dans les deux cas. Les Thugs sont finis, Les Thugs sont partis. Une douce nostalgie pour certain s'invite, une douce mélancolie pour d'autre, et surtout des frissons jusqu'à orteils pour la plupart des gens. Critiqué par les fans dans un premier temps, pour son côté trop Pop ( dont Thierry Meanard dit qu'il est un grand fan dans le ON A FAIM de 1999 ), adoré par d'autres fans, cet album réunis de toutes façons tout les fans des Thugs, car rappelons le. Les Thugs avaient écrit les lettres de noblesses du rock Français aux côtés de Noir Désir ou des Bérus, Dogs ou encore Mano Négra. Avec Tout Doit Disparaitre, Ils écrivent surtout les plus belles pages d'adieu de l'histoire du rock Français. "Les Thugs sont Trop Bien pour être célèbres". Amen.

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Mardi 14 septembre 2010 à 21:05

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Pixies - Doolittle


Doolittle. Un singe, sur du fond rouillé. Comme si c'est album rouillé avec le temps. Une abération. Album trouvé généralement dans toute les armoires de tous rockeur en herbe (et pas que de la synthétique hein?! ) Doolittle des Pixies, album giga-ultra-mega-adulé par bon nombre de rockeurs des années 90 continue de percer le temps. De percer notre aire de "Lady Gaga" ou "Rihanna". Les Pixies, tout le monde le sait, sont les fondateurs du système rock des années 90. Couplet Calme-Refrain Enervé tel un supporter de foot voyant un le supporter adverse insulté son équipe favorite sur le terrain, ou un mari retrouvé sa femme couché au lit avec son voisin, collègue. Tout sa pour dire, que les Pixies ont clairement sorti le plus grand album des années 90 avec Doolittle. Véritable mine d'or de son tous les plus extraordinaire les uns que les autres, d'une qualité artistique rarement atteinte à l'époque. Les Pixies, malgré leur immense succès dans le monde entier ne changeront pas la recette, ne se laisseront pas faire par les 4 majors de notre planète terre, et n'en feront qu'à leur tête, pour jouer leurs sons, leurs musique jusqu'à leur dissolution, et leur reformation ( pour un concert complètement dingue au Zénith de Nantes! J'y Etais! ). Influencé par du Husker Du tout craché, l'incroyable Dead est son riff accrocheur, hérissant les poils, la guitare Crillarde du génial Joey Santiago, qui par sa facilité, et sa simplicité, fait de lui, l'un des guitaristes les plus importants de son époque. Car c'est à lui, que l'on doit le son Pixies, tant réédité et raté par tant de groupes par la suite. Dead aurait par exemple sa place dans n'importe quel film d'horreur à la Roméro ou de Hitchcock tout comme le très Husker Duyen et fou furieux Tame. Mais les quatres compères de Boston sont aussi Influencés aussi par le son des Beach Boys, de la pop très 60's comme sur le célèbre Here Comes Your Man où Frank Black brille par son phrasé tant adulé lui aussi, tant maché, par ses kilos toujours en trop ou le splendide Hey. Faisant à son tour, l'un des frontmans les plus importants de l'histoire du rock. Des tubes interplanétaire se retrouvent sur l'album malgré eux, comme le Monkey Goes To Heaven ( les textes toujours plus surréalistes, de Frank Black, les uns plus que les autres ). Les Pixies alterne alors des titres rocks fameux comme Debaser et la basse de Kim Deal toujours aussi charismatique, et le chant incroyable de Black, ou encore Wave Of Mutilation ( adapté à la perfection pour la claque visuelle de Richard Kelly et son Southland Tales ). Au delà de tous ces sons les plus connus les un que les autres ( parmi encore Gouge Away ). On trouve l'art si braqué/Timbré des Pixies ( l'explosif Crackity Jones ou la parfaite chanson d'amour très Beach Boys encore d'après les Pixies, La La Love You ) ou la perle rare, à peine apprécié à sa juste valeur l'autre jour sous un arbre d'un parc proche : Le phénoménal Mr Grieves. Comme si Bob Marley, s'était allié avec Franck Black et Neil Young. Trois parties, trois différents tempo, trois différents rythmes. Un chant surréaliste, une guitare entêtante, une fin en apothéose à la Neil Young justement en seulement d'un trentaine de seconde ( 1.33 à 2.01 ) Une incroyable sensation, des poils hérissés, un feu d'artifice de choeurs, chant et la guitare toujours unique de Joey Santiago. La recette est la même sur le fantastique No.13 Baby où les deux dernières minutes sont justes sont justes de pures merveilles pour les oreilles ). Les Pixies étaient donc les maitres du monde à l'époque musicalement, scéniquement aussi parait malgré tout. Doolittle est l'album d'une décennie, aux côté d'As Happy As des Thugs, Nevermind de Nirvana. Un parfait mélange de tout sa, pour 15 titres (dont la durée totale n'est que de 35 minutes, Blink peuvent se rhabiller!). Une immense claque à chaque écoute donc, pour un album qui a franchi tous les paliers de portes ( même des cathos je pari ! ). Aujourd'hui le monde est dominé par Le Feu de L'arcade, à une époque bien célèbre, par les Scarrabés, les Qui ou les Pierres Roulantes, les années 90 voyaient les Lutins comme les plus grand du monde. Oui Assurément. 

Samedi 11 septembre 2010 à 11:04

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Public Enemy - The Universal Master Collection

Il faut avouer que je suis longtemps rester indifférent face au rap, qu'il soit américain ou surtout Français durant mes périodes Nirvana ou Offspring. Mais comme une deuxième chance doit être laisser à tous le monde ( sauf aux ministres actuels du gouvernement ), peu à peu, la découverte du hip hop et du Rap s'est faite avec la rencontre mémorable d'Olivier Cachi, homme de 50 ans aux allures de cadre modèle, fantastique critique rap français/américain/scandinave...Rencontré aux Hip Hop session volume 4 qui se passent chaque année sur le territoire des couleurs des ducs de Bretagne. Et les aussi du au fait, que Spike Lee, reste un excellent cinéaste et que ses films sont bourrés de musiques old school, des fins fonds des caves new yorkaises, de toute cette hargne de Brooklyn ou de Harlem. Voilà donc mon premier album de hip hop critiqué, l'univers Master Collection de Public Enemy, me direz vous, pourquoi un foutu best of ? C'est simple, car le best of de Public Enemy ne se contente pas de revendre des musiques écoulées à des milliers de rappeurs, ou juste curieux, mais de concocter un album/best of, le plus old school possible, et qui ne soit pas qu'un engin commercial, mais avant tout, une bricole du groupe. Ainsi, Public Enemy est certainement les terroristes du rap, composé d'un génie, Chuck D, certainement le plus grand rappeur des 90's, et de Flavor Flav, petit chanteur, ajoutant une touche légère aux textes très engagés de Chuck D, dénonçant l'état corrompu (certainement  vrai ),  d'abattre le pouvoir, ou encore que la police est une blague, une plaisanterie. Rien de plus normal! Mais voilà Public Enemy est connu pour ses beats énormes, typiquement nineties est venu droit de la East Coast à l'époque où le gangsta Rap battait son plein, que Tupac allait rendre l'âme, et Notorious Big l'avait déjà rendu. Des titres pleins de groove ( ainsi Don't Believe The Hype, et son côté très James Brown, dont les deux compères sont de très grand fan ou Louder Than A Bomb ). Chuck D assure toujours ses 10.000 flows tous plus long les uns que les autres, faisant de lui, une grand prêcheur du rap New Yorkais. De blues aussi, car Public Enemy n'oublie pas les origines du rap, qui est un mélange de tous style de musique confondu ( Nighttrain, ou le génial Give It Up, grande hymne du groupe ). Mais Public Enemy ne s'arrête pas là, leur scratch d'une grande simplicité parfois, d'une grande difficulté réalisé d'une main de maitre, Terminator X, qui par d'autre part, donne l'ambiance d'un groupe parfaitement organisé, s'éclatant sans cesse, ne laissant pas de place à la prise de tête ( Prophets Of Rage / Night Of The Living Baseheads ( référence à Malcolm X qui laisse un message au début de la chanson ). Très proche à la fois du black Power, et du hip hop naissant dans le New York des Années 90, Public Enemy n'a jamais cessé d'illuminer la voie du Rap, faisant de lui mon groupe de rap Favoris, et son Fight The Power, certainement le plus grand tube de rap de tous les temps pour le film de Spike Lee, " Do The Right Thing " Dans lequel Elvis est insulté comme jamais, et que Public Enemy défend ses idées comme jamais. Le rap est donc né avec des gens comme Chuck D Ou Flavor Flav, ce best of reste donc une excellent découverte pour ceux qui n'osent pas jeter un coup d'oreilles, au Hip Hop ou Au Rap très Old School. Par la suite, Public Enemy sortira d'excellent single, moins engagé, plus nostalgique comme l'exceptionnel Harder Thank You Think. Mais plus tard...Le prochain album critiqué sera certainement le Volume Un des Grooves Sessions des géniaux Chinese Man. Alors, Fight The Power!

Lundi 6 septembre 2010 à 17:31

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Arcade Fire - The Suburbs

Arcade Fire nous avait excité les neurones comme jamais jusqu'à la crise d'épilepsie avec leur Funéral, sacré meilleur album des années 2000, par le magazine les Inrockuptibles et son ambiance entre Radiohead, 16 Horsepower et le Gun Club. Arcade Fire nous avait exécuté par la noirceur à la fois, et l'ingéniosité sur Neon Bible, entre un roman suicidaire d'Amélie Nothomb et la justesse d'un groupe culte, entre les morceaux plus noirs du Gun Club justement; et la mélancolie profonde d'Alice Sebold. Içi, The Suburds débarque comme le disque de l'été par Rock'n'Folk, une pépite attendu depuis maintenant 3 ans par leurs fans. Une chose est claire, Arcade Fire entrait au panthéon de l'indépendant avec Funéral et Neon Bible, casi suite logique du chef d'oeuvre d'Arcade Fire; avec The Suburbs, les cariboux -du québec- sont justes entré dans la cour des grands avec un album magnifiquement dirigé, et au mixage d'une rare intensité. Il est important de noter que le disque à été enregistré dans une jouissance collective, une sorte d'orgie musicale, que les morçeaux s'enchainaient comme jamais en repette, d'où cette impression que l'album a une certaine continuité dans tous les morceaux -et les paroles, parfois improvisés si l'on en croit le livret de la sublime pochette aux influences Drive In à Hawai-. Certains morceaux sont profondéments encrés de Poésie, et de mélancolie, comme le titre éponyme The Suburbs, Suburban War; Wasted Hours. Arcade Fire s'est donné un style unique, un style dans lequel on pouvait allier jusqu'à douze instruments à la fois, ce qui permet au disque d'avoir une ampleur impressionnante, entre virtuosités de certains morceaux et juste revival d'autre. Et les influences d'Arcade Fire sont multiples! Et Surtout, toujours très bien exploitées, ainsi, entre le pop des années 80 et le Sprawl chanté par Régine, et au clavier certe baveux, mais qui rappelle la bonne époque des Who pour le meilleur, de la fin de Blondie pour le pire. Midnight Oil, pour Modern Man. Ou du rock convulsif, épileptique, et étonnement moderne, comme sur le monstrueux Month Of May, dans lequel, on pourrait croire que Bowie chante avec les Queens Of The Stone Age/Eagles Of Death Metal dans une salle de répétition crado, les sons oppressant de Josh Homme sont là; ainsi que les guitares au reverb/saturées bien trop poussée . Le combo Arcade Fire permet donc d'alternet bien différente guitares, entre la classique sur le très Pixies Rococo, rappelant la bonne époque du groupe Américain, et leur Caribou, le tout explosant, implosant -comme vous le souhaiterez- dans des violons accrocheurs, et une mélodie digne de Franck Black, la guitare criante sur le Month Of May, la country Modern Man, ou la très Funéral Wake Up, sur le single City With No Children. C'est avec subtilité, que certains morceaux se voient agrées de magnifiques parties de pianos, entre le single de The Suburds, Deep Blue, et son entêtant rythme binaire, au touche post-Refrain, teinté de Pink Floyd par ses sons électroniques, le synthé sur We Used To Wait, où le son très Moby sur Half Light 1 ( Half Light 2, on croirait reconnaitre les synthés colombien de Scarface et la musique de Moroder mélangé à la guitare d'Intervention, une merveille ). Mais ces influences sont nombreuses, mais le constat est là : Arcade Fire, arrive à créer leur son, inimitable, et ne créé pas un son bâtard-mixé-mélangé-shaké- D'autres parts, certains morceaux rappellent le son indépendant du combo comme le splendide Empty Room rappelant les violons stressés de No Cars Go, ou Rococo, permettant une Rebellion Lies numéro deux -"Lies! Lies!" deux fois crié par Régine! Rappelez vous-. De plus, Arcade Fire plait, comme je le répette, par sa qualité audio; et la qualité du CD -Assurément- où l'on pourrait découvrir, une partie guitare cachée, une batterie au poil, ou des sons très bien venus, permettant une ambiance moderne, prog, rock, convulsif, entêtante le tout, ancrée de poésie et de mélancolie profonde mais plus joyeuse que le noir Néon Bible, permettant au groupe de signer un troisième album, digne de ses deux premiers. Un troisième album, pour une troisième claque auditive, mais il serait trop simple de résumer Arcade Fire par ces quelques mots, tellement l'ampleur du groupe et grande, et l'album distillé de tous les sons possibles depuis les années 80 ( à part le rap de Public Enemy ) aux jours d'aujourd'hui, une qualité musicale rarement atteinte. The Suburbs est donc le troisième acte, de ce groupe, magnifiquement dirigé par le nouveau Springteen (et bien meilleur! ), Win Butler, et sa femme Régine Butler. A tel point, qu 'Arcade Fire est définitivement entré dans l'histoire dans la musique Moderne, et sont aujourd'hui, ce qu'était U2 Dans les années 80-90. Certainement le plus grand groupe de la planète.

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