5 reportages qui ne causent pas des illuminatis sur Youtube
Ce type de reportage n'est pas à classer dans la case des reportages youtube, où certaines accroches de ces reportages vous pousserez à croire que les humains ont déjà rencontré les extra-terrestres ou que les illuminatis se cachent dans votre bol de Cornflakes. Car même si la tentation est forte d'y écouter les aneries parfois dévoilées; le reportage reste un immense outil cinématographique qui dans certains cas apportent tout autant de joie ou de frisson qu'un long métrage. En voilà 5.
1. Into Eternity de Michael Madsen
Le Reservoir Dogs de Tarantino derrière un caméra ? Non quand même pas. Ce Michael Madsen deuxième du nom (à l'instar du brillant Steve McQueen réalisateur de Shame ou Hunger) n'est pas celui que l'on croit. S'y cache en réalité un illustre inconnu provenant du Danemark et réalisant ici sa première pélicule sur un sujet des plus fascinants qui soit. Dans le nord de la Finlande -Onkalo-, une équipe de chercheur y réalise depuis plus de trente ans ce qui pourrait s'apparenter au plus long projet de l'histoire de l'humanité : à savoir le stockage de la totalité des déchets radioactifs sous terre. Tel que l'explique le reportage, cette énergie fossile est à la fois la source de notre énergie et pourrait amplement causée notre fin. Brillamment coupé en plusieurs segments, le film explique tout d'abord la nature du projet, exploitant les questions communes de tout amateur en la matière pour s'atarder sur la plus grande question du film : comment préserver en toute sécurité ces déchets nucléaires tout en sachant que ces mêmes déchets demeurent nocifs et dangereux pour les 100.000 prochaines années.
La grande force de ce reportage émane donc de cette passionnante problématique : comment transmettre le message aux générations futures de ne jamais s'aventurer dans cet immense complexe situé à 500 mètres sous terre. Michael Madsen a la grande habilité d'exploiter en premier lieu ce projet -proprement inconnu dans nos contrées gauloises- sur le terrain de l'ingénierie. Expliquant le principe pur et dur de la faisabilité du projet. Pour ainsi mieux se concentrer dans une seconde partie sur une reflexion sur l'avenir de l'humanité : comment seront les humains ? Comment faire comprendre à nos générations futures -si l'usage de la parole et de la communication disparaissent pour une raison X au cours des 100.000 prochaines années- de ne jamais s'aventurer dans ce complexe sous terrain. Incroyablement, le reportage qui ne poursuivait jusque là qu'un traitement scientifique devient une véritable réflexion sur l'avenir de l'humanité à travers différent points. Le montage est quand à lui brillamment découpé; alternant les magnifiques shoots de steady-cams de ce lieu hostile et sombre et interviews des principaux acteurs.
Jusqu'à cette fascinante montée en puissance, hostile et angoissante, où le metteur en scène s'interroge sur la possibilité d'ouvrir un jour le tombeau pouvant mener l'existence de toute être vivant à la mort. Il est au combien rare de voir qu'un tel sentiment de frayeur puisse s'établir durant un reportage où le principal axe de réflexion était au départ scientifique. Michael Madsen réalise un reportage alarmant sur l'avenir de l'humanité à travers ce projet relativement inconu mais qui pourrait être purement et simplement l'origine de notre fin. Ne piochant jamais dans le serment écolo du Dimanche, mais en posant simplement les bonnes questions. Un reportage fascinant et terrifiant dans sa mise en scène. Sauf qu'il ne s'agit pas de cinéma ici.
La grande force de ce reportage émane donc de cette passionnante problématique : comment transmettre le message aux générations futures de ne jamais s'aventurer dans cet immense complexe situé à 500 mètres sous terre. Michael Madsen a la grande habilité d'exploiter en premier lieu ce projet -proprement inconnu dans nos contrées gauloises- sur le terrain de l'ingénierie. Expliquant le principe pur et dur de la faisabilité du projet. Pour ainsi mieux se concentrer dans une seconde partie sur une reflexion sur l'avenir de l'humanité : comment seront les humains ? Comment faire comprendre à nos générations futures -si l'usage de la parole et de la communication disparaissent pour une raison X au cours des 100.000 prochaines années- de ne jamais s'aventurer dans ce complexe sous terrain. Incroyablement, le reportage qui ne poursuivait jusque là qu'un traitement scientifique devient une véritable réflexion sur l'avenir de l'humanité à travers différent points. Le montage est quand à lui brillamment découpé; alternant les magnifiques shoots de steady-cams de ce lieu hostile et sombre et interviews des principaux acteurs.
Jusqu'à cette fascinante montée en puissance, hostile et angoissante, où le metteur en scène s'interroge sur la possibilité d'ouvrir un jour le tombeau pouvant mener l'existence de toute être vivant à la mort. Il est au combien rare de voir qu'un tel sentiment de frayeur puisse s'établir durant un reportage où le principal axe de réflexion était au départ scientifique. Michael Madsen réalise un reportage alarmant sur l'avenir de l'humanité à travers ce projet relativement inconu mais qui pourrait être purement et simplement l'origine de notre fin. Ne piochant jamais dans le serment écolo du Dimanche, mais en posant simplement les bonnes questions. Un reportage fascinant et terrifiant dans sa mise en scène. Sauf qu'il ne s'agit pas de cinéma ici.
2. The Imposter de Bart Layton
The Imposter est quand à lui un reportage anglais sur l'un des fait divers les plus étranges des années 90; à savoir la disparition de Nicholas Barclay, jeune américain de 13 disparu en 1994, retrouvé 4 ans plus tard en Espagne et identifié comme étant bien le jeune Nicholas Barclay. Le film traite en réalité de la vie de Frederic Bourdin, usurpateur d'identités et grand mythomane qui s'est fait passé pour plus de 400 personnes en moins de 15 ans à travers toute l'Europe. Un véritable caméléon qui s'est emparé de nombreuses identités afin de s'inventer à chaque reprise de terrifiantes histoires.
The Imposter est quand à lui un reportage anglais sur l'un des fait divers les plus étranges des années 90; à savoir la disparition de Nicholas Barclay, jeune américain de 13 disparu en 1994, retrouvé 4 ans plus tard en Espagne et identifié comme étant bien le jeune Nicholas Barclay. Le film traite en réalité de la vie de Frederic Bourdin, usurpateur d'identités et grand mythomane qui s'est fait passé pour plus de 400 personnes en moins de 15 ans à travers toute l'Europe. Un véritable caméléon qui s'est emparé de nombreuses identités afin de s'inventer à chaque reprise de terrifiantes histoires.
Le reportage de Bart Layton traite essentiellement de ce court segment qui lui valu d'être acceuilli par la famille de Nicholas Barclay aux états unis croyant avoir devant elle le vrai Nicholas Barclay mais avec 4 ans d'écart. Bien que celui-ci ne ressemble en rien à ce même Nicholas Barclay disparu 4 ans plus tôt : capilarité différente, yeux différents, accent différent. Le film de Bart Layton se démarque par son énorme prise de risque en se posant une unique question : pourquoi cette famille se tue à reconnaitre leur enfant ? Bien plus cinématographique que la narration employée par Michael Madsen pour exemple, celui-ci est coupé en deux styles narratifs bien différents. A savoir une reconstitution des faits et les témoignages des principaux acteurs de l'époque : toute la famille du disparu, les enquêteurs et surtout via la narration de ce même Frédéric Bourdin.
Pour certaines raisons bien évidentes, le film est relativement difficile à regarder via son impact émotionnel pour la famille qui s'est fait bernée (ou non ?) par ce caméléon. Premièrement face à ce tétanisant personne qu'est Frédéric Bourdin, témoignant face caméra, et scruttant droit dans les yeux son spectateur. Les faits et gestes qu'il décrit avec une simplicité de narration et naturellement font relativement froid dans le dos. Souriant et rigolant à chacune de ces prouesses de manipulation. Le reportage suit donc la supposée découverte de Nicholas Barclay en espagne jusque l'inévitable chute pour Frédéric Bourdin. Mais une fois de plus, l'incroyable aboutissant du film demeure sa chute, peut-être plus bluffante qu'une tête dans une boite en carton. Le tout rythmée via une somptueuse musique relevant ici des meilleurs codes du thriller afin de parachuter son spectateur dans une ambiance supra-glaçante. Le film se termine sur un axe de réflexion encore plus morbide où Frédéric Bourdin peut ainsi être à la fois considéré comme un grand malade, mais aussi comme la source d'une nouvelle piste de réflexion. Un bluffant témoignage, et au combien embarrassant.
3. NWR de Laurent Duroche
Clairement plus tranquille que les précédents reportages évoqués, NWR de Laurent Duroche n'est malheureusement disponible que sur les bonus de l'édition FNAC du chef d'oeuvre de Nicolas Winding Refn, Drive. Ce même Laurent Duroche est certainement l'un des critiques cinéphiles/phages les plus intéressants de ces dernières années. Critique chez Mad Movies depuis quelques années, Laurent Duroche a un style bien à lui, très rock'n'roll et représentant d'un cinéma Bis tendre et à part (il est présent chaque année à la nuit de l'absurde se déroulant à Nantes) qu'il supporte et compte bien placé au zenith de la reconnaissance cinéphile. C'est certainement pourquoi le cinéma éclectique de NWR est aujourd'hui l'un de ces cinéma préférés et qu'il est le seul au monde à s'être intéressé au personnage suite au premier magnifique Pusher sorti en 1996 sur les terres Viking.
NWR est donc un reportage sur Nicolas Winding Refn, porté par Nicolas Winding Refn himself, sa famille et surtout toute sa bande de pots. Depuis Pusher jusqu'à Drive, en passant par Alejandro Jodorowsky ou Gaspard Noe jusqu'à Ryan Gosling ou Mads Mikkelsen. Explorant de manière chronologique toute la bandante subtilité de son cinéma et ses prises de risques à travers les films et les années. A savoir que si NWR est aujourd'hui considéré comme l'un des surdoué de la caméra -titre qu'il mérite amplement- et que ça n'a pas été toujours le cas à cause d'une armée de haters généralement jalouse de son talent. Ainsi ses choix ont été -et sont toujours- critiqués et laminés par la critique. C'est peut-être pour celà qu'une poignée de cinéphile enragés continue de supporter chacun de ses choix, monsieur Duroche le premier. Le critique Français accroche donc cet esprit légèrement très chéper qu'est celui de NWR afin de porter un regard très objectif sur l'homme -qui est toujours un gamin- et l'artiste -qui vit dans un monde beaucoup trop parallèle pour nous autres sombres mortels-. Ses influences sont ainsi énumérés au compte goutte afin de comprendre pour qu'elles raisons le cinéma de Refn est si différent de tout autre cinéma Danois -mais aussi sur le plan mondial-.
Le reportage de Laurent Duroche a le mérite d'être objectif et juste : là où Nicolas Winding Refn reconnait ses défauts, ses mauvais choix artistiques qui l'ont plombé à ses débuts -voir Fear X- celui ci sait définitivement la personne qu'il est aujourd'hui. Avec beaucoup de sincérité celui-ci admet qu'il ne vit que pour le cinéma, et qu'il ne sait certainement rien faire d'autre de sa vie. Ni même se faire à manger ou conduire alors qu'il a shooté un film se nommant "Drive". Les héros du peuple sont immortels. A travers ce reportage Refn est décrit tel que le monde cinéphage le voit : un autiste cinéphile, un talent sur pattes, à la fois génie, précurseur et habité. Le reportage décrit donc ce personnage à la personnalité relativement rare et complexe porté par un humour si noir que le spectateur est souvent en proie à sa demander si c'est de l'humour ou non jusqu'à celui-ci acquiesce un rapide sourire.
4. Jodorowsky's Dune de Frank Pavich
Présenté dans divers festivals du monde entier, ce Jodorowsky's Dune est pour nombre de cinéphiles la grande pièce manquante du cinéma de science fiction, plus important pour certains que Star Wars ou Alien dans un certain sens bien que la galette n'ait jamais vu le jour pour cause de financement immédiat. Souvent illustré comme le plus grand film jamais réalisé, l'adaptation de Dune par Jodorowsky est un fantasme cinéphile qui s'est imaginé dans l'esprit de millions de cinéphiles pendant plus de trente ans. Le travail produit par Frank Pavich peut-être vu comme un ultime salut et témoignage du projet relativement fou qui s'est déroulé dans l'esprit frappé d'Alejandro Jodorowsky, cinéaste Chilien à la fois détesté et vu comme l'un des plus grand visionnaire de son époque. Un artiste constamment aimé, puis détesté, puis admiré.
Jodorowsky's Dune raconte donc l'incroyable volontée de Jodorowsky et son équipe d'adapter sur pélicule le roman mondialement connu et bien chéper de Frank Herbert. Plus de trois ans de pré-productions rythmés par Jodorowsky qui donna corps et âme afin d'obtenir ce qui aurait pu être le plus grand casting de l'histoire du cinéma de Science Fiction : Orson Welles, Mick Jagger, Salvatore Dali, Pink Floyd et Magma à la musique, Moebius aux costumes, HR Giger aux art-work, Dan O'Bannon au scénario et effets spéciaux pour un film de plus de 10h. Voilà comment Jodorowsky a imaginé pendant plus de 5 ans ce qui aurait pu être le film précurseur d'une nouvelle tendance visuelle pour les films de SF. Là où Dune n'a jamais été, Star Wars reprendra cette sauce en définissant les codes et styles du film de SF pour une vingtaine d'années. Et le Dune désapprouvé de David Lynch sombrera dans le néant là où Jodorowsky voyait les choses en grand.
Le combat est donc relaté à travers ce passionnant reportage, preuve immortelle que Jodorowsky est un extra-terrestre ou un grand consomatteur de LSD à l'époque. Quand est-il son univers légèrement timbré et donc ici dévoilé via de magnifiques passages animés du story-board dessiné plan par plan par Moebius à l'époque et de témoignages des principaux acteurs, à savoir Jodorowsky himself, et toute son équipe technique. De plus, l'intelligence de ce reportage vient des avis apportés par quelques réalisateurs sous l'impulsion et influence de Jodorowsky, le génial Nicolas Winding Refn en premier lieu ou encore le trop rare Richard Stanley et sa soif accrue de cinéphilie. Le film est quand à lui brillamment monté, adoptant un style narratif proche de la BD par moment, et certaines scènes du projet mort-né imaginés par des millions de cinéphiles sont ainsi dévoilés via de superbes séquences animés du story-board original de Moebius. De quoi bien bander. Un objet rare et purement cinéphile, dernier témoignage du plus grand film jamais réalisé mais tant fantasmé. Mais tout n'est peut-être pas terminé comme l'indique Jodorowsky dans sa dernière prise de parole : "Le film, il est là dedans, dans cet unique livre retraçant 3 ans de créations, je laisserai faire mon film à qui le veut, mais il doit être comme je l'ai imaginé."
Présenté dans divers festivals du monde entier, ce Jodorowsky's Dune est pour nombre de cinéphiles la grande pièce manquante du cinéma de science fiction, plus important pour certains que Star Wars ou Alien dans un certain sens bien que la galette n'ait jamais vu le jour pour cause de financement immédiat. Souvent illustré comme le plus grand film jamais réalisé, l'adaptation de Dune par Jodorowsky est un fantasme cinéphile qui s'est imaginé dans l'esprit de millions de cinéphiles pendant plus de trente ans. Le travail produit par Frank Pavich peut-être vu comme un ultime salut et témoignage du projet relativement fou qui s'est déroulé dans l'esprit frappé d'Alejandro Jodorowsky, cinéaste Chilien à la fois détesté et vu comme l'un des plus grand visionnaire de son époque. Un artiste constamment aimé, puis détesté, puis admiré.
Jodorowsky's Dune raconte donc l'incroyable volontée de Jodorowsky et son équipe d'adapter sur pélicule le roman mondialement connu et bien chéper de Frank Herbert. Plus de trois ans de pré-productions rythmés par Jodorowsky qui donna corps et âme afin d'obtenir ce qui aurait pu être le plus grand casting de l'histoire du cinéma de Science Fiction : Orson Welles, Mick Jagger, Salvatore Dali, Pink Floyd et Magma à la musique, Moebius aux costumes, HR Giger aux art-work, Dan O'Bannon au scénario et effets spéciaux pour un film de plus de 10h. Voilà comment Jodorowsky a imaginé pendant plus de 5 ans ce qui aurait pu être le film précurseur d'une nouvelle tendance visuelle pour les films de SF. Là où Dune n'a jamais été, Star Wars reprendra cette sauce en définissant les codes et styles du film de SF pour une vingtaine d'années. Et le Dune désapprouvé de David Lynch sombrera dans le néant là où Jodorowsky voyait les choses en grand.
Le combat est donc relaté à travers ce passionnant reportage, preuve immortelle que Jodorowsky est un extra-terrestre ou un grand consomatteur de LSD à l'époque. Quand est-il son univers légèrement timbré et donc ici dévoilé via de magnifiques passages animés du story-board dessiné plan par plan par Moebius à l'époque et de témoignages des principaux acteurs, à savoir Jodorowsky himself, et toute son équipe technique. De plus, l'intelligence de ce reportage vient des avis apportés par quelques réalisateurs sous l'impulsion et influence de Jodorowsky, le génial Nicolas Winding Refn en premier lieu ou encore le trop rare Richard Stanley et sa soif accrue de cinéphilie. Le film est quand à lui brillamment monté, adoptant un style narratif proche de la BD par moment, et certaines scènes du projet mort-né imaginés par des millions de cinéphiles sont ainsi dévoilés via de superbes séquences animés du story-board original de Moebius. De quoi bien bander. Un objet rare et purement cinéphile, dernier témoignage du plus grand film jamais réalisé mais tant fantasmé. Mais tout n'est peut-être pas terminé comme l'indique Jodorowsky dans sa dernière prise de parole : "Le film, il est là dedans, dans cet unique livre retraçant 3 ans de créations, je laisserai faire mon film à qui le veut, mais il doit être comme je l'ai imaginé."
5. Dig!
Déjà évoqué précédemment en de plus long terme, le génial Dig! de Ondi Timoner est le document Rock le plus ahurissant jamais réalisé sur le monde du Rock. Plus vrai que nature, Dig! raconte l'amour, puis la haine opposant deux des plus grand groupes de rock du début des années 2000, à savoir les Dandy Warhols et les Brian Jonestown Massacre. Frères d'armes puis ennemis à tout va, le documentaire de Ondi Timoner est sans concession : coup de gueules, déclarations d'amours entre les deux frontmans puis messages de haines, séances de drogues ou de photos, qu'importe. Ondi Timoner filme 7 ans du quotidien de ces deux formations et de cette relation "je t'aime moi non-plus" qui détruiront leur amitié à jamais via leur égo-surdimensionnés. Un hallucinant travail d'archives et de moment rock plus vrai que nature.
Le lien : http://mes-50-cercles.cowblog.fr/dig-de-ondi-timoner-3259306.html