AC/DC - Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Quand mon papa, encore une fois, grand voodoo du rock'n'roll, qui me berçait à Ac/Dc, ou Led Zeppelin alors que ma maman n'était enceinte que de trois mois, rentre d'Irun, ce CD en main, bien qu'il l'ai en Vinyle, et qu'il me l'offre, je me dis, que ce CD doit être une véritable pépite. Déjà quand l'on voit Angus Young, dans le superbe coffret, devant 4 amplis empilés en carré Marshall de 300 Watts dans une salle de 500 personnes maximum, on se dit que sa ne peut être que du bon. Dirty Deeds Done Dirt Cheap est donc le troisième album d'AC/DC, ou toute l'ame de ce groupe s'y retrouve, et s'y retrouvera sur les autres CD. La source d'une influence qui est en marche depuis leur tout premier EP en 1975 et qui touche des groupes internationale aujourd'hui comme Airbourne qui reste le meilleur exemple sur la scène mondiale. Soit un an plus tard, en 1976, ce Disque sort dans les bacs, premier album à sortie internationale par ailleurs pour les cinq Kangourous, et s'ouvre sur la plus belle des manières avec le morçeau éponyme, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, magnifique morçeau, qui pourrait largement ouvrir un film de Tarantino ou de Guy Ritchie, ou encore, Jim Jarmusch. Même si la batterie simpliste de Phil Rudd plait, c'est surtout la qualité sonore de ce morçeau qui plait, les guitares des Youngs annoncent les riffs légendaires qu'ils écriront encore par la suite, et Bon Scott, sa qualité vocale, pionner du Hard Rock. Et le très bon Love at First Feel ( nous l'aimerions tous ) reprend parfaitement ce début d'album, vraiment prenant. Même si Ac/Dc est considéré comme le pionner sur Hard Rock, ou du métal pour certain ( j'aurais plus penser à Deep Purple pour ce dernier) cet album, est teinté de blues, essentiellement, ainsi, There's Gonna Be Some Rockin' ou le très reposant Ride On, qui sur le refrain, monte en puissance, entre cymbales et pétage de cable sur les cordes, pour reprendre cette balande typiquement sudiste. Les morçeaux se suivent, avec Problem Child, encore un morçeau légendaire, lui nous fait clairement penser à Highway To Hell, qui malheureusement, passe plus très bien qu'auparavant chez moi, à force de le réécouter. L'erreur fatale d'un mélomane me direz vous, Mais Ac/Dc, montre aussi sa direct influence des contrées du rock'n'roll à la Little Richard, ou encore Chuck Berry, Rocker, comme son nom l'indique, est un riff de rock'n'roll tout ce qu'il y a de plus typique, ou le petit doigt des frères young tape sur tous les temps ( les guitaristes comprendront). Qui pourrait nous faire croire à une pastiche par ailleurs du Going Home des Ten Years After au riff Electrique, et tellement allucinant. Cet album s'écoute donc sans problème, même si Big Balls ne passe pas très bien, pourtant lui aussi, morçeau mythique du combo Australien, Bon Scott ne fait qu'accentuer le fait que l'on le regrette tous. Et aussi les cheuveux de Angus Young avec sa calvicie descente. Squealer reste une bonne surprise de cet album, moins connu que la plupart des morçeaux de cet album légendaire, à la ligne de basse mise en avant, et aux guitares toujours monstrueusement éléctrique. Les solos de Young se ressemblent peut être, mais plaisent toujours autant. Même si son tapping se répette parfois, Young reste un monstre du solo des années 70, et qui même à bientôt 60 ans, pète les flammes de l'enfer sur scène si j'en crois les lignes du rock'n'folk de ce mois ci. Et quand je vois mon papa, chanter le "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" avec la voix grave du frère Young, après le refrain, je me dis, que tout le monde aimerait avoir un fan d'Ac/Dc à la maison.