Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Dimanche 21 novembre 2010 à 17:29


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 They Live de John Carpenter

          Quitte à parler de cinéma, autant parler de celui de John Carpenter en ce Dimanche. John Carpenter est l'un des grands noms du cinéma des années 80. Ces films ont tous déjà quelque chose de plutôt inédit. Grand fan de musique, John Carpenter signe l'entièreté de la bande sonore de ces films ( mis à part son huit clos fantastique The Thing où il préféra laissé les manettes à Ennio Morriconne, bien que John ne fut pas très loin derrière ). Ainsi, il créé une sensation de totale maîtrise dans tout ses films, la musique étant directement tiré de son esprit. Après, on a eu droit à des chef d'oeuvres, mais aussi à des bons nanars. John Carpenter signa en autre le débilo-kitsch-gore Ghost Of Mars, dernier film en date du Carpenter. Avec en autre Statham en dragueur de service pendant tout le film ( alors qu'il ne va pas tarder à se faire étriper ). S'essaya brièvement au film fantastique-Humour-Kung Fu dans la veine du début du second Indiana Jones avec son Jack Burton ( interprété par le diabolique Has Been Kurt Russel ), à la science fiction à travers son plus grand film, The Thing, énorme huit clos oppressant et totalement hallucinatoire, ou encore, au blockbuster des seventies, avec New York 1997. 

           Après une dérouillé hallucinante au box office avec l'échec cuisant de son Jack Burton, John Carpenter n'a plus sa place de grands réalisateurs du cinéma. A l'instar de plusieurs réalisateurs de la même veine ( L'hollandais fou Verhoven ou McTiernan ). Ainsi, cela lui permet de développer des films petits budgets pour le restant de sa carrière, mais toujours aussi proche des convictions de ce réalisateur un poil Inédit. They Live sera le premier des deux, rebaptisé par nos saint père de la traduction cinéphile française Invasion Los Angeles ( Ouah ). Ce Nom apportera alors la touche finale de la grande série B qu'il est. Racontant l'histoire d'un type qui n'en a pas ( John Nada, Nada ou rien si vous préférez ), qui arrive alors dans la ville de Los Angeles pour se reconstruire étant donné qu'il est dans la rue. Mais après une rencontre amicale avec Keith David ( le général furax dans le pro-américain Armageddon ), John Nada va alors se rendre compte que la planète est envahie par d'étrange extraterrestres qu'il n'est possible de voir que par le biais de lunette merdique digne d'un Super U en Alaska! Une histoire totalement improbable, et si proche de la niaiserie, que l'on prend notre pied très rapidement. De plus, John Carpenter appel alors un catcheur de la WWE, ou un acteur, au choix en fait si l'on en crois les scénarios improbables vus à une certaine époque sur NT1 avec 2 grammes d'alcool. Il s'agit de Rody Pipper, grande chevelure blonde, regard de brute amicale, mais surtout, un jeu totalement dérisoire. Mais,au final, parfait dans son rôle de bourrin des années 80's.

 
 
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 Patrick Sébastien, le plus grand des cabarets.

          Ainsi John Carpenter se lâche, filmant la ville de Los Angeles comme un énorme bidonville, ajoutant des scènes totalement improbables et à prendre aux 46ème degrés ( Une baston proche de 10 Minutes entre les deux protagonistes, car l'un ne veut pas mettre les lunettes de la vérité ), des dialogues fantastiques et ironiques : "Ces Lunettes vous font planer, mais comme une drogue, la descente et plutôt hard." Ou bien encore, une musique blues totalement en désaccord avec le sujet du film, mais tel le mélange de la banane avec le rhum, le mélange est un pur délice. Filmant le tout par des plans plutôt propres, des travellings comme je les aimes, et un excellent sens de la mise en scène ( absolument aucunes longueurs ). Le seul point faible du film resterait peut être le fait qu'il n'est jamais été jugé à sa juste valeur : Le film est totalement nihiliste, mais permet derrière un sujet de science fiction de série B et des remarquables interprétations ( les acteurs jouant le jeu de la série B à fond sur les répliques maladroites/clichés et les attitudes bourrines ), une grande critique de la société de consommation. Un peu quelque part comme le 99Francs de Yann Kounen avec Jean Dujardin, adapté du bouquin du narco-philosophe Beigbeder. Ainsi, peu sont les gens à avoir vu ce film au 36ème degrés. Mais l'auront jugé comme les relous et gros chieurs de Télérama ( qui n'ont à vrai dire, aucun sens et tact du film second degré ). Par ailleurs, Rody Pipper ne s'appelle pas John Nada dans le film pour rien...

         They Live, ou Invasion Los Angeles restera donc dans la mémoire de certains cinéphiles ou fou furieux du cinéma de Série B des années 80. Qui au fil des années, deviendra une sorte de relique, un film rarement égalé dans sa conception, et parfois réédité et si mal imité ( le Ghost Of Mars du même auteur ) ou très bien comme le Nothing de Natali, totalement lui aussi, Nihiliste. They Live est donc une perle de ce cinéma qui manque tant aux salles obscures, même si des jeunes prodiges s'y attaque avec succès, comme le mois dernier, Kaboom de Greg Akari, qui lui par contre, fit un véritable buzz sur internet et auprès des jeunes. They Live reste sans aucun doute le meilleur film de Carpenter avec le culte The Thing, par le biais aussi d'un dernier atout, son budget équivalent à Smic en Chine, permettant l'une des meilleures série B de tous les temps, si l'on le juge bien entendu, à sa juste valeur.
 
Je vous laisse avec une stupéfiante vidéo, d'un montage ficelé entre les bobines du film, et la musique du Secret de Brockback Moutain. Où l'on pourrait vraiment croire, que ce film viril de science fiction n'est qu'en fait, une histoire d'amour entre deux hommes. Une belle tranche de rigolade si l'on a vu le film et que l'on se remémore le caractère du film.
 
 

Par http://www.filmsfr.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:58
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par http://www.cyclo-catharese.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:51
They Live, ou Invasion Los Angeles restera donc dans la mémoire de certains cinéphiles ou fou furieux du cinéma de Série B des années 80. Qui au fil des années, deviendra une sorte de relique, un film rarement égalé dans sa conception
Par http://www.adeosys-data-backup.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:30
Le tout étant dicté par une voix à se chier dessus en l'écoutant.
Par http://www.cb31informatique.fr le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Le ton du film est donné depuis le départ, et ne cesse d'être régulier durant ses deux courtes heures.
Par http://www.isopc.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:53
Coup de barre surtout.
Par http://www.bestclips.fr le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:50
siècle de la Schizophrénie.
Par goedkope voetbalshirts le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:16
Pensons aux films de guerre Auteurisant, ou au film de guerre patriotique.
Par nike air max pas cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:57
onnus de la musique sauvage.
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