Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Dimanche 13 février 2011 à 19:20

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The King's Speech de Tom Hooper

        12 Nominations aux Oscars, Un Golden Globe dans la poche pour Colin Firth et son interprétation du roi bègue, et pas moins de nominations aux festivals des quatres coins de notre planète Terre. Les Films historiques ont toujours une approche plus ou moins hostiles des grands blessés de la vie qui ont été alors parfois, considéré comme des êtres humains à part entière. Comme Staline dans le français "Une Exécution Ordinaire". Et comme le moindre type Lambda que l'on peut croiser dans la rue, ces personnes sont capables de violentes colères, d'autodérision, et de cynisme. Ainsi, l'histoire retiendra surtout l'engagement de la Grande Bretagne dans la seconde guerre mondiale à nos côtés, et plus tard, les Américains après le drame de Pearl Harbor ( et qui finira sur un très très, très mauvais film. ).

        "Sa majesté" Georges "Bertie pour les intimes" VI fut donc le prince Bègue. Le Roi bègue. Celui dont on se souviendra du discours qu'il prononça fin Septembre 1939 suite à l'invasion de l'Allemagne Nazie en Pologne au lendemain du 30 Septembre 1939. Tom Hooper prend les commandes de cette histoire masqué par ce discours. L'histoire sombre d'un roi qui ne voulait pas l'être. Qui ne pouvait pas l'être au fond de soit. Car retenons le, le bégaiement reste un lourd handicap comme tous. Un handicap, qui comme le reste, peut nuire aux jours de quiconque. L'histoire, la vraie, se retrouve au final, en synopsis d'un petit film Anglais. Et non dans les livres d'histoires Lambda. L'histoire fracassante d'un thérapeute arrivé d'un autre monde ( peut être l'Australie ) et d'un Roi à fleur de peau. 

 
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         Tom Hooper était alors jusque là attentif aux programmes télévisés Anglais, dans la même veine que David Yates, qui lui choisira plutôt la voie des mauvais Harry Potter. Issu de la BBC, Tom Hooper filme donc en secret, ce petit film Anglais, prévu à être projeté en Grande Bretagne avant tout, et peut être, avec un peu de chance, de nos contrés Gauloises chaleureuses, et pour le coup, dans le monde Entier. Très clairement, Tom Hooper capte le poids écrasant de la royauté et du pouvoir comme personne. Ses contres plongées restent des prouesses techniques, face à l'immensité du décor, allant de St Paul à Westminster, aux couloirs labyrinthique sans fin de Buckingham Palace. Rasant les murs de sa caméra, pour mettre en scène, une véritable pièce de théâtre populaire. Epaulé pour le coup, d'une photographie absolument bluffante, captant les couleurs si propres à l'Angleterre et ses décors.

         Sur cette relation, Tom Hooper n'avait plus qu'à choisir le roi bègue idéal. Colin Firth, qui approche alors de la cinquantaine et des bonbons à gogo, restait l'acteur à ne pas louper après sa bonne interprétation dans le Single Man de Tom Ford. Firth, émouvant, sensible, sincère, apporte à ce rôle, cette soudaine question, "Serait-il le rôle de sa vie ?" Impérial, à fleur de peau, prêt à mettre une baffe au vieux Roi à n'importe quel instant, Firth reste incroyable. Poussant son accent british dans les moindres décombres, surplombant le tout d'un léger parfum accrocheur à cette interprétation mémorable. En face de lui, Geoffrey Rush en thérapeute un peu secoué, totalement charismatique, permettant une complaisance entre le spectateur et le duo d'une rare intensité. Poussant Firth dans ses retranchements pour le bonheur de nos yeux. En fait, il faudrait presque lapider pendant un certain temps les doubleurs de ces films d'une rare intensité.

 
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         Mais là où le film exulte, reste la mise en scène de Hooper, délivrant un film Populaire, dans la veine quelques part des Bourvils des années 50, ou bien encore, du mémorable Billy Elliot. Qui n'écrase pas la situation d'une mélancolie larmoyante et franchement insupportable, et qui surtout, ne déroute pas le film vers une comédie British. Le ton est aussi grave, que parfois, léger dans les rares instants de liberté de Firth. Hooper signe alors, une véritable pièce de théâtre matérialisé au grand air de Londres. Jusqu'à cette dernière scène forte, et puissante, dans laquelle, Colin Firth signe le même discours qu'en 1939. Un rôle de composition hors norme. Malheureusement, Notre franchouillard Desplat qui compose les thèmes semble après Tree Of Life de Mallick, totalement absent. Laissant la place aux maitres vaudous qu'il salut tel que Beethoven ( un comble pour la vieille reine mère ). Ne sachant pas trouver les notes entre le thème de Silversti pour Forrest Gump, et les mélodies de Tiersen. 

         Voilà comment, Hooper a réussi à capter l'attention du public, par peut être, sa désinvolture envers la royauté. In facto, nous sommes tous bel et bien des humains, simples et avec des sacrés Toc. Et même si cette morale semble bien plus simpliste, elle n'est au final, que le résultat des expériences humaines. Le discours d'un roi n'obtiendra pas sa distinction "Chef D'oeuvre" Car peut être que le film reste trop populaire pour cela, Le Discours D'un Roi reste cependant, une oeuvre très juste, émouvante, et cuite à point. Hooper réalisant d'une part un excellent film, et secondo, un fantastique départ cinématographique pour cette année 2011. A vous Jean Marc.

Par http://www.robocop-timberland.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:57
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par httpwww.vip31-badminton.fr le Jeudi 12 novembre 2015 à 4:52
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.yellowbag.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:47
Mermoud réalise non pas un simple polar torturé et invertébré, montrant du doigt, mais ne projetant pas. Mermoud signe un véritable bon film, qualifié de "Dur", "Etrange", ou bien encore, "Totalement Sordide" par nos mal aimés de Télérama.
Par http://www.gazdeschiste-nonmerci.fr le Lundi 7 mars 2016 à 7:43
et c'est extrêmement mérité.
Par http://www.pinsaguelbc.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:04
Car Aronofksy exploite le thème de la folie comme il se le doit, nous prenant alors un piège.
Par victoria secret uk le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Revolver s'embarque alors dans un jeu mental totalement hallucinant.
Par http://www.daproject.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:52
Coup de barre surtout.
Par http://www.exceldanse.fr le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:49
siècle de la Schizophrénie.
Par New Blance Pas Cher le Jeudi 18 août 2016 à 3:39
On n'arrête plus ces derniers temps avec les petits hommes vert.
Par asics pas cher le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:15
L'échec de ce film est total finalement, du à une médiatisation certainement trop discrète.
Par burberry pas cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:56
onnus de la musique sauvage.
 

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