Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Vendredi 18 novembre 2011 à 18:29

http://www.presseocean.fr/photos/2011/11/16/111116123243801_52_000_apx_470__w_presseocean_.jpg
 
The Kills, une histoire de tuerie.
Nantes le 17 Novembre 2011

        Pas facile de trouver cette salle perdue entre les collines de St Herblain, le Zénith et l'Onyx. C'est entre ces deux salles que les Kills sont venus à Nantes en ce Jeudi 17 Novembre 2011. Le Combo Americano-Anglais prenaient un certain pari pour cette tournée, il faut le croire. A vrai dire, le tout fraichement sorti Blood Pressure n'a pas été vu -écouté- d'un bon oeil -d'une bonne oreille- sur les terres mélomanes Gauloises. Entre "Déception", "Confus Sonore", "Manque de Maturité", il faut le dire, les Kills s'en sont pris pleins la gueule. De plus leurs prestations lives prenaient du vieux. Le coup de la boite à rythme finit par lassé en concert, et le manque de mise en scène aussi. Un pari donc pour relancer cette affaire dévastatrice qui fait de The Kills l'un des combo tout de même les plus appréciés de la musique Indé -Indu- du rock contemporain.

        Amenés de force dans cette charmante salle qu'est la carrière -Bien loin du carré VIP que devient peu à peu le Stéréo(De)Lux - The Kills pouvaient donc promettre soit une belle surprise, soit la prestation décevante qui a sévi sur les tournées estivales de cet été. (Comme à la route du rock par exemple, ou chez les rossbeefs de Glastonbury). Qu'importe à la vue des trois premiers Cds ( et tout de même du dernier malgré tout ), The Kills sont l'un des putains de groupe du monde mélomaniaque. La première surprise viendra de cette première partie pour le moins étrange. Weekend, groupe noisy perdu entre les délires psychiques de Radiohead en live, le son très eighties de New Order, ou la voix porteuse d'un Sigur Ros. Le curieux chanteur/bassiste futuriste prolongeant sans cesse la même note pendant de nombreuses secondes où les gorgées de Bières s'enfilent par dizaines.

http://www.theowlmag.com/wp-content/uploads/2011/09/The-Kills_Fox-Theater_September-9-2011-13.jpg
       
    A
ussi étrange sur scène que ces derniers, cette première partie réalisera un concert à l'image d'un film. Quelque part, le groupe jouera le même son progressif pendant une bonne demie heure. Entre effets de guitares pour le moins étrange (le son saturé perdu au milieu d'un effet de basse pour le moins étrange), et le jeu d'un batteur pommé entre Dave Grohl pour la coupe de cheveux, et la puissance d'un Castillo sans la gestuelle et la technique. Celui ci semblait pour le moins s'emmerder, caché par ses futs bien trop hauts pour l'étrange bonhomme. Pour rependre les termes d'un proche : "A la british, on joue et on vous emmerde." De plus le groupe semblait vraiment souffrir - ou plutôt bénéficié - du Syndrome indy présent sur la planète UK : "Je joue comme un fou sur ma gratte, mais on entend rien." Un peu comme le sympathique Bombay Bicycle Club. Ceci étant du peut être à un sono orchestré par un sourd, ou un malentendant tout du moins...

        Malgré cela Weekend tire sa patte du jeu, réellement apprécié par les spectateurs sur deux ou trois morceaux, le groupe s'en va comme ils sont venus. En nous emmerdant grave. Et en nous remerciant. Le Syndrome Indy, assurément. MI-Temps, Bière pour certains, le monde musicale plus old school -les papas- finissent par arriver en connaisseurs face à l'innombrable ruées de Groupies au premier rang, près à s'en prendre plein la gueule par la diabolique Jamie Hince. Les Kills finissent par arriver sans musique d'ouverture. La scène se déploie. Pas moins de 8 toms basses déposés sur la côté de la scène ( Diable, que font-ils ? ) Le tout devant une toile improbable couleur panthère. ("Trucs de salopes" certains pensent à voix haute dans le public). The Kills arrivent sur scène, défoncés à dieu seul sait quoi. Ou Peut être simplement à l'adrénaline que le public créé à chaque début de concert. Le Fantastique Future Starts Slow ouvre le bal des rois du look destroy. Apparaissent alors 4 types, tout vêtu d'un cuir et d'un foulard rouge sur la bouche jouant aux brigands. Les Kills assurent maintenant une formidable rythmique, laissant alors de côté la boite à rythme le temps de quelques chansons. La nouveauté est formidable.

http://mogmusicnetwork.com/cms/wp-content/uploads/2011/06/the-kills-vid-630x354.jpg

        D'autant plus que ceci se coordonnent les gestes, dans une symétrie proche de la dépendance mathématique. Le son est énorme. The Kills s'avancent sur scène, Jamie Hince est électrique, et Allison Mosshart...appétissante. Enchainant d'abord peu de nouveaux titres ( dont le très Black Keys, Satellite ) ou anciens dans une jouissance collective rare ( l'indéniable URA Fever; le phrapadingue Hook and Line; le brillant Kissy Kissy ). Les Kills se ruent alors dans un premier temps plus vers leur chef d'oeuvre Midnight Boom ou le splendide Keep On Your Mean Side. Ambiance oblige pour plus tard se diriger vers quelques titres du Blood Plessure, à la façon d'un Red Hot Chilli Peppers, les Kills préfèrent inséré un titre entre deux standards. Quoi qu'il en soit, la folie orgasmique sera à son paroxysme sur le superbe Fuck The People. ( Il faut croire que tout le monde nous emmerdait ce soir là! ). Bouffé d'une énergie indéniable, Jamie Hince dynamite le concert de passages magnifié par cette sonorité Destroy, et ce son de guitare unique, dompté d'une excellente sono. Comme à son habitude, se faisant mitrailler de spasmes mélomane, lâchant quelques bienvenus "Fuck!" au passage ou insultant/narguant quelques groupies de devant. Un british en somme.


        Alisson Mosshart est quand à elle éblouissante, assurant comme jamais ces parties chants, cheveux teintés de roses ( Car c'est classe chez elle ). A l'image d'eux même, Destroy, les deux uniques membres partagent une énergie déployée par deux comportement totalement différents, Formidable. Hince finira par jouer une chanson pour sa femme, Kate Moss. Un autre engin de la planète destroy...The Kills finissent leur concert propre, convenable d'un peu plus d'une heure trente par un gentil Last Goodbye. Trop simple pour finir, et peut être un poil trop gentil à la vue de l'énergie dépensé, et la picole tamisée tout au long de la soirée. (De l'après midi ?) Visuellement le concert est une réussite, les Kills se sont donnés les moyens de finalement penser que oui, malgré le décevant nouvel album, ils restent bien l'un groupes les plus bandants de la planète. Musicalement fort en live, dynamitant le tout d'une implacable rythmique, même dans une salle perdue près de la Bretagne. On aurait pas pu espérer mieux puisque The Kills sont finalement la tuerie tant attendu sur scène. (Pas de jeu de mot débile) Et qu'Allison Mosshart est définitivement trop bonne. (Dans les deux sens du terme, jeu de mots, c'est définitif). Awesome, Un putain de concert Rock.

http://www.soundofviolence.net/Photos/The%20Kills%20-%20Paris%20Bataclan%20%5B06.04.2011%5D/Home/vignette1.jpg

Par http://www.pubcheztom.fr le Mercredi 8 juillet 2015 à 11:35
Take Shelter reste l'un, voir le, plus beau film sur le thème de la fin du monde, quoi qu'il en soit. En tapant là où il faut à 12 mois d'une -soit disante- fin du monde. Véritable tempête mentale et météorologique, Nichols signe une oeuvre hautement habité et fantastique. Là où le blockbuster n'a jamais su tiré une émotion
Par Code Promo Uber le Samedi 5 septembre 2015 à 20:42
Avez vous un lien pour que je puisse télécharger l'article en PDF ?
Par serrurier fichet paris 15 le Lundi 7 septembre 2015 à 4:47
Excellent article je vous soutient .
Par http://www.chambredereve.fr le Samedi 12 septembre 2015 à 3:12
Et bien bravo à toi pour cette objectivité sans précédent.
Par http://www.citation-proverbe.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 5:02
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par httpwww.bybloscitadelle.fr le Jeudi 12 novembre 2015 à 4:49
Et bien bravo à toi pour cette objectivité sans précédent.
Par http://www.feesprod.fr le Samedi 14 novembre 2015 à 1:52
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.batracien.fr le Mercredi 6 janvier 2016 à 2:16
Sinon et bien tu as vite fait de devenir un con en la matière.
Par http://www.usbedeeb.fr le Lundi 7 mars 2016 à 7:34
et c'est extrêmement mérité.
Par http://www.jumpeo.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:09
En somme un réel personnage bien foutraque.
Par http://www.otamago.fr le Mercredi 15 juin 2016 à 10:57
Interprétant certainement l'un des pires parrain possible, aux répliques tout droit sorti du dernier album de Booba.
Par http://www.optiquedu14juillet.fr le Jeudi 21 juillet 2016 à 9:16
Shame aurait pu tenir du chef d'oeuvre si McQueen s'était tenu aux grands axes du film et avait évité quelques longs passages (N'enlevant cependant rien au fait que Shame est magnifique). Peut être le stress engrangé par McQueen à la suite de Hunger ne lui a pas permis de mettre les choses aux claires.
Par ray ban pas cher le Jeudi 18 août 2016 à 3:16
Car celui ci, est relativement sous-jacent pendant tout le film.
Par GodduCarmene le Mardi 20 septembre 2016 à 20:22
Tu fais un boulot incroyable
Par asics pas cher le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:14
Même la vedette au vieillissant Redford.
Par ray ban pas cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:52
onnus de la musique sauvage.
Par Pascal Richard le Mercredi 16 janvier 2019 à 14:23
Bonjour,
Bravo concernant cette chronique
J’adore votre manière d‘écrire
Par Antoine Jonnart le Vendredi 13 décembre 2019 à 1:11
Bonjour à tous,
Je vous applaudie pour cette chronique qui est épatant

J’apprécie votre manière d‘écrire !
Par Clara Aubanel le Mardi 31 décembre 2019 à 17:09
Merci beaucoup pour ton article, j’ai vraiment beaucoup appris
Par Bernice Rouve le Lundi 9 novembre 2020 à 20:12
Tu fais de l’excellent travail.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://mes-50-cercles.cowblog.fr/trackback/3151632

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast