Signes de Night Shyamalan
MAIS QU'EST-IL ARRIVE A NIGHT SHYAMALAN ?! Les dieux lui seraient donc tombé sur la tête ?! Je me pose cette question suite à la sortie de son nanar, et qui fit scandale auprès des critiques du monde entier, The Last Airbender ( Le Dernier maitre de l'air soyons d'accord ). Un film dénué de sens pour ce qui restait du metteur en scène en matière d'angoisse et de suspens le plus encensé de ces dernières années. Night Shyamalan fut connu dans le monde entier pour deux de ses thrillers fantastiques, qui restent pour le coup, certainement les oeuvres les plus juteuses de trouvailles depuis la mort de Hitchcock, et la fin du règne de Romero. Je parle bien sur du Sixième Sens, avec Hashley Joe Oment ( le petit Forrest Gump ) et la superstar Américaine dirigé à contre rôle dans les deux films, Bruce Willis. Le Sixième Sens était la fraicheur que l'on attendait depuis des lustres au cinéma fantastique qui ne savait plus où placer les caméras depuis Dracula de Murnau, et Incassable nous faisait découvrir un film de super héros à des années lumières des adaptations sans but des Marvel ( genre l'ignoble Dardeville ).
Night Shyamalan, a la suite de ces deux excellents films s'attaquait alors à un projet de longue date, écrit quelques années auparavant de ses deux oeuvre Américaine pour lesquelles l'Américano-Indien a été reconnu. Signes reste par ailleurs le seul film où Shyamalan eu la main ferme du début à la fin, réalisant le montage lui même tout seul, et où le script ne fut jamais retouché. Signes est comment dire...Un mix casi rêvé entre Les Oiseaux de Alfred Hitchcock, et La Nuit Des Morts Vivants de Romero ( pour son côté claustro et parano ). Il raconte l'histoire de Graham Hess et de sa famille, ancien pasteur ayant perdu la foi à la suite de la mort de sa femme, qui découvre un beau matin dans ses champs de Mais des Crops Circles, l'un des canulars du siècle, sauf qu'ici, tout semble croire qu'il ne s'agit pas de deux bouseux fermiers amerloques venus emmerder l'ancien pasteur à casser ses pieds de Mais. Ainsi commence l'oeuvre la plus aboutie, et la plus sincère que Shyamalan nous ai proposé.
Night Shyamalan, a la suite de ces deux excellents films s'attaquait alors à un projet de longue date, écrit quelques années auparavant de ses deux oeuvre Américaine pour lesquelles l'Américano-Indien a été reconnu. Signes reste par ailleurs le seul film où Shyamalan eu la main ferme du début à la fin, réalisant le montage lui même tout seul, et où le script ne fut jamais retouché. Signes est comment dire...Un mix casi rêvé entre Les Oiseaux de Alfred Hitchcock, et La Nuit Des Morts Vivants de Romero ( pour son côté claustro et parano ). Il raconte l'histoire de Graham Hess et de sa famille, ancien pasteur ayant perdu la foi à la suite de la mort de sa femme, qui découvre un beau matin dans ses champs de Mais des Crops Circles, l'un des canulars du siècle, sauf qu'ici, tout semble croire qu'il ne s'agit pas de deux bouseux fermiers amerloques venus emmerder l'ancien pasteur à casser ses pieds de Mais. Ainsi commence l'oeuvre la plus aboutie, et la plus sincère que Shyamalan nous ai proposé.
Réalisé de pleins fouet suite à sa nouvelle victoire sur les critiques du monde entier d'Incassable pour un budget de 72 Millions de Dollars ( disons 25 millions pour Mel Gibson malheureusement ), et récoltant six fois plus à travers le monde. Signes est sans aucun doute le film qu'il faut retenir de ce cinéaste né qu'est Night Shyamalan. Il est évident que Shyamalan possède un don inné pour retranscrire les mots sur les images. Signes en reste le meilleur exemple. Pourquoi ? Car il s'agit malheureusement d'un Blockbuster si l'on en suit son budget, et ici, nous pouvons parler d'un chef d'oeuvre à gros budget. Là où l'action devrait couler à flot, Shyamalan avec un talent inné, nous propose de voir cette invasion par le biais d'une famille Lambda des états unis. Là où le pro américanisme devrait l'emporter, Shyamalan n'en fait qu'une bouchée, pour nous proposer un vrai film de science fiction dans la veine justement des Romeros par un Réalisme total et une modestie bienvenue.
Pour celà, Shyamalan d'une élégante trouvaille, permet à ce film de suivre une ligne directrice qui n'est autre que la montée en puissance, mais des moyens plus qu'implicite. Ici, nous n'avons pas les tripodes qui sortent du sol. C'est pourquoi la casi-entièreté de ce film se déroule dans la maison des Hess. Et les seuls rapports avec l'extérieur restent les médias. Shyamalan utilise ce procédé pour dévoiler un grand film d'émotions, et là où le Titanic en jouait des tonnes, Shyamalan joue sur la juste note, permettant à ce film d'avoir un caractère dramatique envoûtant et totalement réaliste. Par dessus tout, c'est aussi la musique apporté par James Newton Howard au dernier moment, qui réalise ici certainement sa plus grande oeuvre. Ses partitions sont d'une splendeur inégalé, les violons n'ont jamais été aussi alarmant, et le montage d'une virtuosité prenante. Il faut dire que Signes devait être au départ un film sans musique. Dans la veine de ses premiers longs métrages. Ici, la musique joue à elle toute seule un rôle certain, celle de la peur qui réside en chacun de nous face au travail angoissant de Shyamalan.
En plus de sa, Shyamalan a su s'entourer de Madmax, Mel Gibson. L'acteur devenu au fil du temps une icône du film d'action grand public ( L'arme Fatale, La Rançon, Braveheart ) joue ici un rôle a des années lumières de ce qu'on lui a proposé depuis George Miller en 79 pour son chef d'oeuvre Mad Max. Mel Gibson forme avec le formidable Joaquin Phoenix un duo simplement bouleversant. La virtuosité avec laquelle les deux acteurs sont dirigés reste sans aucun doute une prouesse technique de Shyamalan. Chacun à sa façon permet au film d'être mémorable. L'humour très discret, presque pathétique ne fait qu'accentuer ces deux compositions formidables. Shyamalan passe donc de Willis à Gibson pour ce qui reste certainement sa meilleur direction d'acteur. Car encore une fois, leurs talents permet au film de rester dans un univers sobre, et très proche du film Indépendant. Là aussi, le fait de jouer le casi-huit clos montre à quel point ce film reste sur terre pour le coup, et non, à des années lumières des principales approches de ce sujet réalisés ces 50 dernières années.
Shyamalan réalise donc ici son plus grand film. Une oeuvre dramatique prenante, réaliste et totalement réussie. A croire que les petits hommes verts ne sont au final qu'une excuse au grand film dramatique de Shyamalan. D'une virtuosité flagrante, son suspens et son sens inné de la mise en scène lui permettent de réaliser ici une oeuvre mémorable, dans les moindres plans, dans le montage sonore parfait, et des partitions à la fois angoissantes et crispantes de James Newton Howard. Signes depuis le temps a pas mal été délaissé, certains y voient une morale américaine très profonde, d'autre, une série B complexée et presque rabat-joie. Pourtant Signes reste l'exemple vivant que les films de science fiction peuvent encore voir le jour, sans effets spéciaux spectaculaires, et que ce genre peut continuer à flanquer une trouille sans précédent à tout les étages. Et ce, sans faire couler le sang à flots. Un film qui "frappe fort" dans l'estomac. Indéniablement.