Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Jeudi 10 février 2011 à 17:22

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REVOLVER de Guy Ritchie 
 
             C'est en période de repos forcé que l'idée de revoir Revolver de Guy Ritchie m'est soudainement revenue. Guy Ritchie est certainement l'enfant terrible du cinéma britannique. Celui qui en autre piqué la vedette à des cinéastes adulés par les cinéphiles de la planète entière pour des films lassants tel que Woody Allen, ou à des cinéastes dramaturges et pleins d'humanismes tel que Ken Loach. Guy Ritchie est donc le voyou du cinéma anglais qui s'était alors composé d'un coéquipier solide pour ses premiers films, Jason Statham. Réalisant dans un premier temps des perles de cinéma britannique tel que "Arnaques Crimes et Botaniques " ou " Snatch " qui restaient des bijoux de mise en scène, de compositions d'acteurs, et d'humour noir à faire pleurer de rire Billy The Kid.

            2005 était l'année de Revolver, qui comme son nom l'indique, allait d'une façon non justifiée, presque désopiler la rate de la plupart des critiques de l'époque. "Prétentieux" pour les sous doués des Inrocks, "Confus" pour Ouest France, et surtout "Assomant" pour nos bien Détestés de Télérama. Ainsi commençait l'oeuvre la plus démoniaque de Guy Ritchie, par des critiques confuses, et totalement absente. Là où un nouveau "Usual Suspect" se mêlait aux côtés délicieusement tordu de Fight Club. De plus, inutile d'ajouter, que Revolver est un film aussi mutilé que la plupart des films de Statham tel que les géniaux Hyper Tension ou son Banker Job. Une réussite totalement mutilé, et qui pourtant continue de faire parler d'elle aujourd'hui sur de nombreux forum concernant l'interprétation de ce film, au scénario totalement flingué pour le coup..

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            Revolver suit la trace de Mr. Green, qui à force de traînailler avec des voyous fiévreux et d'accumuler les faux plans sans lendemain, se voit contraint à 7 années de pénitencier en isolement. A sa sortie, Jake Green devient imbattable à n'importe quel jeu. Grâce à une mystérieuse formule lui permettant d'avoir le pas sur n'importe quel adversaire. N'importe qu'elle victime. Il peut alors préparer sa délicieuse vengeance contre Macha, son ennemi de toujours, qui lui a enlevé sa belle soeur, et disons le, lui a pourri la vie. C'est ainsi que commence ce thriller dérange qu'est Revolver. Comme n'importe quel Thriller Lamba made in USA ( Sauf qu'ici, Besson producteur, et la casi totalité du casting est britannique ).D'apparence simple, Revolver conçoit en fait toute une thèse sur l'arnaque parfaite, le vol parfait, le crime parfait par le personnage énigmatique interprêté par Statham, qui à travers sa voix off, nous laisse totalement bouche bée des citations, et des réflexions étudiées tout au long du film.
 
            En fait, qu'est ce que l'arnaque parfaite ? Revolver s'embarque alors dans un jeu mental totalement hallucinant. Arpentant les parois de l'esprit,leSur le thème de la schizophrénie, du contrôle de soi même, et surtout, sur les pistes inébranlables du subconscient en chacun de nous. Il est simple de résumer Revolver comme un thriller Kafkaien. Un héros, ( ou plutôt anti héros ) contre tous, à qui il ne reste pas bien longtemps à vivre. Guy Ritchie, qui à alors écrit ce film pendant trois ans, se permet de nous embrouiller l'esprit tout au long du film. Par des rebondissements successifs, et un Jason Statham au charisme inné, qui compose l'un de ses plus grand rôles. Et où il montre son aisance à jouer des rôles dramatiques ( la scène de l'ascenseur restera longtemps gravé dans les mémoires ). A celà ajoutons aussi, par le biais d'un montage excessif, dans lequel, Guy Ritchie prend un malin plaisir à nous perdre à n'importe qu'elle réplique du film, pour mieux assemblé les étapes passées. 

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          C'est simple, Revolver est en fait, un film qui diffère totalement selon l'imagination du spectateur. Un peu lorsque Richard Kelly S'attaquait à son Donnie Darko, Guy Ritchie fait de même. Il révèle alors son génie de mise en scène, en aucun cas tape à l'oeil, et par un sens du montage inné, permettant l'exploitation de ce genre de film rarissime qui pourront aussi bien nous amener à une conclusion simple, ou à une interprétation qu'il faudrait étaler sur 4 ou 5 Testaments. Voilà comment Ritchie, après deux ou trois films simples d'approches, nous fait partager l'un des thrillers les plus épatants de ces dernières années. Tordu, Foutu, Délicieusement Mis en scène, et surtout sa réflexion mûre sur l'inconscient personnel et collectif de chacun, alors vertigineuse par sa chute. Un exercice magnifié. A noté, une bande sonore exemplaire encore une fois.

         Ritchie dévoile alors encore une fois son talent pour la réalisation, par des travellings magnifiques, ou des contrechamps bienvenus. Un film psychologique très loin de ce qu'il a fait et fera, certainement son seul et unique essai dans ce thème. Une approche totalement différente de l'arnaque que connait si bien Ritchie dans la plupart de ces films. Voilà ce qu'est Revolver, un film personnel de Ritchie, qui s'essayait alors avec Brio ( si seulement on le veux ) au cinéma tortueux de l'esprit. Une fin irréprochable, pour une approche de ce genre vraiment saisissante. Pour le moment Ritchie ne se concentre que sur le prochain Sherlock Holmes, tourné en partie à Strasbourg. Mais on espère par la suite, que ce duo fracassant du cinéma anglais, fera encore, et encore des siennes.

Par Code Promotionnel Uber le Samedi 5 septembre 2015 à 18:40
Avez vous un lien pour que je puisse télécharger l'article en PDF ?
Par urgence serrurier paris 15 le Lundi 7 septembre 2015 à 11:08
Excellent article je vous soutient .
Par http://www.vacances-ecologiques.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:57
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par httpwww.form-hist.be le Jeudi 12 novembre 2015 à 4:53
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.usbedee.fr le Samedi 14 novembre 2015 à 1:51
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.format-factory.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:47
Mermoud réalise non pas un simple polar torturé et invertébré, montrant du doigt, mais ne projetant pas. Mermoud signe un véritable bon film, qualifié de "Dur", "Etrange", ou bien encore, "Totalement Sordide" par nos mal aimés de Télérama.
Par http://www.hommen-officiel.fr le Mercredi 6 janvier 2016 à 2:20
Sinon et bien tu as vite fait de devenir un con en la matière.
Par http://www.nature-passion.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:04
Car Aronofksy exploite le thème de la folie comme il se le doit, nous prenant alors un piège.
Par victoria secret uk le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Revolver s'embarque alors dans un jeu mental totalement hallucinant.
Par http://www.woodmade.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:52
Coup de barre surtout.
Par http://www.pizza-obernai.fr le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:49
siècle de la Schizophrénie.
Par puma pas cher le Jeudi 18 août 2016 à 3:39
On n'arrête plus ces derniers temps avec les petits hommes vert.
Par goedkope voetbalshirts le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:15
L'échec de ce film est total finalement, du à une médiatisation certainement trop discrète.
Par casquette pas cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:56
onnus de la musique sauvage.
 

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