Radiohead - The King Of Limbs
Sorti il y a déjà 4 ans, The Eraser ( l'effaceur mais pas façon bodybuildé avec Schwarzy en première ligne ) reste l'album avant-gardiste signé Thom Yorke en solo alors que le groupe prenait une belle pause RTT et mérité suite à l'excellent Hail To The Thief dédicassé sans demande pour le président alors en exécution ( ou en total touriste à la maison blanche ) George W. Bush. The Eraser trompait les moeurs avec un album entièrement électronique. Là où la mythique batterie acoustique qui nous enchante depuis maintenant lustres était remplacé par quelques résistances via une boite à rythme. Un album qui quelque part imitait les rêves cauchemardesque d'un sorcier au fin fond de l'anus morbide de Satan. Des sons étranges, des mélodies énigmatiques et une voix sensuelle au milieu de tous sa. Le single Black Swan était peut être la véritable preuve que ce Thom Yorke cachait bien son jeu pour la suite sur ce fantastique morceau.
En 2008, les 5 types d'Oxford formaient la puissance galette "In Rainbows". Sorti forcément des tripes de ce groupe qui mêlait alors son très électriques ( Stupéfiant BodySnatchers ) à la mélodie typiquement Radioheadien aux arpèges maintenant célèbre que l'on peut retrouver sur les 4 minutes de Rekoner, utilisé en avant première dans le splendide film "Choke" avec Sam Rockwell ( Voir critique plus loin dans le blog ). In Rainbows justifiait encore une fois le statut de plus grand groupe du monde ( Devant Green Day, Justin Bieber et ses enfants trapézistes bien qu'il n'avait encore que 8 ans ), par sa puissance sonore, son élan d'innovation via son coup marketing digne de Trent Reznor, et continuellement cette façon de se renouveler à chaque nouvelle pépite fourrée proprement dite.
En 2008, les 5 types d'Oxford formaient la puissance galette "In Rainbows". Sorti forcément des tripes de ce groupe qui mêlait alors son très électriques ( Stupéfiant BodySnatchers ) à la mélodie typiquement Radioheadien aux arpèges maintenant célèbre que l'on peut retrouver sur les 4 minutes de Rekoner, utilisé en avant première dans le splendide film "Choke" avec Sam Rockwell ( Voir critique plus loin dans le blog ). In Rainbows justifiait encore une fois le statut de plus grand groupe du monde ( Devant Green Day, Justin Bieber et ses enfants trapézistes bien qu'il n'avait encore que 8 ans ), par sa puissance sonore, son élan d'innovation via son coup marketing digne de Trent Reznor, et continuellement cette façon de se renouveler à chaque nouvelle pépite fourrée proprement dite.
2011. Sortie du nouvel album de Radiohead annonçait à l'arrache via leur site le 14 Février pour une sortie Net désigné au 19 Février. Rapide comme à chaque fois, et innovant les 5 types d'Oxford sortent alors l'album King Of Limbs. Hommage à un arbre centenaire d'une forêt proche de leur studio, les Radiohead semblent cette fois ci être définitivement sous la possession d'une âme mystérieuse certainement engendré par cette love story très Greenpeace. The King Of Limbs est avant-gardiste à l'instar de The Eraser. L'univers et l'atmosphère presque glauque et frénétique de l'album peut clairement se distinguer dès les premières lueurs Bloom. Un son vintage parsemé de bruits presque dérangeant ( sensation de vinyle sautant et dérapant toute les trois secondes ) avant de se fondre dans une mélodie presque inexistante sous cette voix toujours sensuelle de Thom Yorke.
Car dans The King Of Limbs, la nouvelle est presque officielle, Radiohead semble de plus en plus délaissé la batterie acoustique du métronome sur pattes Phil Selway pour s'accorder à une boite à rythmes haut de gammes rappelant les moments très enthousiaste de Idiothèque ou de la bande sonore de l'île aux enfants sur le parfaitement tonique 15 Step. La boite à Rythme est donc le fruit du diable auquel ont mordu les membres de Radiohead, et sur seulement 8 titres, celle ci joue déjà bien son rôle ( Bloom, Feral, Lotus Flower, des parties de Little By Little ). Inutile d'affirmer qu'à la sortie du premier titre, un nouveau radiohead pointe son nez suite à l'électrisant In Rainbows.
Car dans The King Of Limbs, la nouvelle est presque officielle, Radiohead semble de plus en plus délaissé la batterie acoustique du métronome sur pattes Phil Selway pour s'accorder à une boite à rythmes haut de gammes rappelant les moments très enthousiaste de Idiothèque ou de la bande sonore de l'île aux enfants sur le parfaitement tonique 15 Step. La boite à Rythme est donc le fruit du diable auquel ont mordu les membres de Radiohead, et sur seulement 8 titres, celle ci joue déjà bien son rôle ( Bloom, Feral, Lotus Flower, des parties de Little By Little ). Inutile d'affirmer qu'à la sortie du premier titre, un nouveau radiohead pointe son nez suite à l'électrisant In Rainbows.
Mais The King Of Limbs n'est pas pour autant un grand road trip à la Malick pour la musique. Radiohead retrouve ses sens bien développés sur les mélodies entêtantes bien propre au combo tel que Lotus Flower, ou via les étouffés du génial Morning Mr Magpie. Se n'est pas pour autant que Radiohead développe autre chose sur de belles et grandes envolés à la Pink Floyd où seuls des choeurs superposés de Thom Yorke se déplace entre les notes d'un piano, d'où cette terrible impression que Radiohead semble bien être resté coincé au fin fond de la forêt par une secte admiratrice de suicides collectifs ( Codex, Give Up The Ghost ). Parmis tout cela on notera que Radiohead reste définitivement le plus grand groupe de la planète musicalement parlant avec le complexe et totalement traumatisant pour n'importe quel mélomane avec le Little By Little offert par sa divinité au reste du monde.
The King Of Limbs peut être donc à première vue une nouvelle étape dans la carrière de Radiohead. Musique de plus en plus expérimentale, ici se rapprochant carrément de L'électronica voir Dance pour I-Tunes ( ? ). The King of Limbs s'impose comme un tour de force par l'équipée sauvage d'Oxford. On retiendra par ailleurs que deux des quatre meilleurs titres se retrouvent malheureusement sur l'édition vinyle du même roi des agneaux ( Ici pas de Jodie Foster, seulement les superbes The Butcher et Supercollider ). Afin d'être jugé à réelle valeur, une question importe les millions de fans de ce groupe aux trois guitares, que vont réellement faire les musiciens sur scène tellement l'approche électronique est cette fois ci flagrante. En attendant The King Of Limbs est encore une fois la preuve que Radiohead se développe sans cesse, qu'ils progressent ou régressent, on s'en fichera presque tellement Radiohead semble continuellement offrir de nouvelles trouvailles, de nouveaux déroutants instants. Et qu'il n'y a que des cons comme Liam Gallagher pour insulter un groupe de cette façon. Trouves toi un groupe vas!
The King Of Limbs peut être donc à première vue une nouvelle étape dans la carrière de Radiohead. Musique de plus en plus expérimentale, ici se rapprochant carrément de L'électronica voir Dance pour I-Tunes ( ? ). The King of Limbs s'impose comme un tour de force par l'équipée sauvage d'Oxford. On retiendra par ailleurs que deux des quatre meilleurs titres se retrouvent malheureusement sur l'édition vinyle du même roi des agneaux ( Ici pas de Jodie Foster, seulement les superbes The Butcher et Supercollider ). Afin d'être jugé à réelle valeur, une question importe les millions de fans de ce groupe aux trois guitares, que vont réellement faire les musiciens sur scène tellement l'approche électronique est cette fois ci flagrante. En attendant The King Of Limbs est encore une fois la preuve que Radiohead se développe sans cesse, qu'ils progressent ou régressent, on s'en fichera presque tellement Radiohead semble continuellement offrir de nouvelles trouvailles, de nouveaux déroutants instants. Et qu'il n'y a que des cons comme Liam Gallagher pour insulter un groupe de cette façon. Trouves toi un groupe vas!