Muse - The Resistance
Alors oui, Muse est bien l'un des plus grands groupes de la planète, certainement le plus grand musicalement. Car si l'on regarde les derniers albums de ses deux rivaux : AC/DC, U2, et bien Muse peut se vanter d'avoir le meilleur dernier album en date. Pourtant, critiqué, et on peut dire, rejeté dans un premier temps par les critiques rock les plus intello de l'exagone. Muse écrit ce petit album ( 11 titres seulements ). Décryptage donc de The Resistance, album fierement attendu par ses fans ( J'en sais quelque chose ). Comme sa pochette (par ailleurs très belle ), cet album est multicolore, s'en va dans tous les sens, montre bons nombres de facettes et commence avec la casi-pastiche de Starlight, qui avait fini par énervé tous les fans de la planète après 15.000 écoutes par jour sur nos ondes FM. Mais Uprising, après ré-écoute, comme l'album en entier, mérite plus que son statut de son Single, malgré que l'entrée soit la même, Basse, Batterie, Piano, Guitare ( dans l'ordre chronologique d'entrée ). Uprising garde un gout de science fiction, aux influences directement tiré des bandes sonores d'un Ed Wood ou Spielberg et son troisième type. L'album, nous pouvons le dire, partait plutôt mal, avec The Resistance en deuxième position, au son très kitsch, entre un mauvais depêche mode, et un tube de Rock hyper commercial de mauvais goût, malheuresement, suivi de Undisclosed Desires, qui même si son refrain séduit, par les riffs tranchés, et surtout la basse omni présente par son slap très bienvenu, permet à l'album de s'envoler, tout comme sur leur prédécesseur, Black Holes and Revelations, Muse décolle qu'à partir de la 3ème Chanson, La deuxième ne permettant pas le décollage pour faute technique. Mais cet album est avant tout un moyen pour Matthew Bellamy de montrer au monde entier son talent de compositeur, entièrement influencé par Frédéric Chopin ( Folles journées 2010! J'y Etais! ) et par l'impression d'opéra qu'avait Queen et Freddie Mercury. Ainsi né l'incroyable United States Of Eurasia, inspiré et directement tiré du chef d'oeuvre de George Orwell, 1984. Ce morceau est juste une perle rare dans un océan de génie qu'est Matthew Bellamy. Le passage sur la gamme orientale après le refrain, est juste fantastique. Les violons sont merveilleux, et la fin, colle parfaitement à l'univers de timbré qu'imaginait George Orwell dans cet angleterre post-guerre nucléaire. United States Of Eurasia est donc le chef d'oeuvre de cet album, qui pourrait aussi bien ouvrir un James Bond, qu'une adaptation de 1984. Matthew Bellamy s'éclate, sur les trois Exogenesis, en trois parties, fortement influencés par l'univers progressif de Pink Floyd, et toujours les notes de piano de Frédéric Chopin, qui deux ans après sa mort, nous montre encore son influence sur les musiciens d'aujourd'hui. Les trois parties étant toutes différentes, la deuxième restant ma favorite, car encore une fois, l'on ressend cet influence musicale d'Orwell. Comme si toute ses symphonies avaient été entièrement composé pour le chef d'oeuvre d'Orwell, ainsi, la montée en puissance dès la deuxième minutes et les notes de Bellamy, qu'elles soient à la guitare, aux violons ou au piano nous font vibrer. Par ce talent de composition, Matthew Bellamy n'oublies pas de lardés certaines de ses compositions de métal, Mettalica étant une de leur influence, ainsi Unnatural Selection, plait par son retour au source, entre Origin of Symetry, et un plug in baby, riff accrocheur, batterie au poil, riff final un poil ironique entre Guns And Roses ou Mettalica justement. Les trois compères s'éclatent, les relances sont parfaites, la basse rythmées et toujours très lourde; grasse, et surtout Bellamy montre à quel point, il peut jouer avec sa voix, comme sur l'explosif et pas moins excellent Mk Ultra, dans lequel il chante comme il le veut, comme il le souhaite, et maitrise sa voix comme personne. Ainsi, ce morceau, par sa basse très Power Pop, et son pont absolument incroyable, et sa fin titanesque, plait énormément, car l'on passe directement à autre chose avec ces deux morçeaux, comme si le trio était revenu aux bonnes vieilles choses. Celle des bonnes grosses guitares biens saturées et bandantes, disons le. Cependant, l'album entre composition hors pair, digne d'une symphonie Musienne, et chansons très rock, viens se placer I Belong To You, un choix pas forcément bon, car il coupe justement cette montée en puissance impressionante depuis United States Of Eurasia, malgré le passage très parisien, et Edith Pafien si je peux me permettre lorsque notre nouveau Chopin chante en Français sur la deuxième partie de la chanson et se prend pour un crooner. Mais l'on pardonnera à Muse ce choix, car avant tout, The Resistance, est une merveille sonore, le son y est parfait, et celà, personne ne pourrait le contredire, l'enregistrement semble en tout point parfait. Donc Après ré-ré-ré-écoute, oui The Resistance reste un mélange de Black Holes And Revelations comme si Chopin avait volé l'âme de Bellamy pour la rendre plus libre d'expression, et de progression dans ses compositions, et cet album reste à ce jour, la meilleure adaptatation, bien que seulement musicale, du chef d'oeuvre de George Orwell, 1984. On l'aura compris, ce 5ème album suit donc la ligné de Black holes and Revelations, et maintenant que les plus grands metteurs en scène de Blockbusters de ce monde ont comme concurent Muse sur scène, il ne me reste plus que quatres mots à vous dire, et ne les oubliez pas : Big Brother Vous Regarde.
Forcément, faut fouiller plus loin que les groupes qui passent sur M6 ou MTV, bien entendu.