Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Jeudi 17 février 2011 à 19:38

 
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Complices de Frédéric Mermoud
 
             Frédéric Mermoud est un réalisateur de court métrage, encensé comme jamais à chacun de ses petits chef d'oeuvre, la ligne directrice du 7ème art devait donc lui montrer la direction du long. Réalisateur suisse ( qui habite là bas certainement en attendant d'obtenir une richesse digne de Spielberg et de pouvoir placer tout sa ) qui s'attaque donc à son premier long métrage avec Complices. L'histoire d'humeur plutôt morose relatant de la découverte d'un corps atrocement macéré, et pas le biais de flashback, la relation d'un jeune couple de la vingtaine. Le futur défunt se prostituant dans le dos de sa bien aimée, et l'autre, folle amoureuse, aveugle de toute réalité. 

             Mermoud s'appui alors sur deux histoires parallèles, celle de 2 flics ( pour le coup humain, saluons les Experts Miami ) interprété par la vieillissante Devos et surtout l'excellent Melki, et bien sur celle des deux jeunos. Filmant la misère humaine et sociale des deux premiers, et l'amour envoûtant des deux autres. Complices commence alors par une photographie sombre, des policiers encore une fois atrophiés du coeur, ne vouant aucun plaisir à la vie, se résumant à leur partie de Ping Pong après le taf, et leur resto japonais en duo qui ne mène à rien. Un peu dans la lignée de toute cette nouvelle vague de polar franchouillard à la "Pour Elle" ou "A bout Portant". Mais voilà, c'était sans compter sur le réalisateur suisse qui signe sa première oeuvre à longue portée
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             Filmé quelque part comme un Julie Lescault de grande classe ( et ce même si sa réalisation n'a rien de virtuose, simplement car Julie ne tiens l'horrible et invertébré téléfilm ). Mermoud s'appui alors sur des faits réels, aidé en autre par une production de bonne qualité. Ici, les flics n'ont pas la gueule des Experts et leur mèche rousse, Melki joue à la perfection et reste un acteur de talent, aidé par deux révélations hallucinantes : A commencer par Ciryl Descourts, impressionnant de simplicité, et d'humanité. Nina Meurisse peine un peu plus; bien que sa prestation soit totalement illuminé par la direction de Mermoud. Filmant très bien la difficile complicité de ces deux jeunos. Devos elle peine ( à l'instar de son rôle ), se noyant dans un rôle sans profondeur, et très mal exploité, totalement éclipsé par les trois autres acteurs principaux. Et bien que la réalisation de Mermoud n'apporte pas grand chose, c'est surtout sa direction d'acteur, et sa mise en scène naturelle qui apporte à ce film, un élan de polar hyper réaliste, et pour le coup, très violent. 

             Car rappelons le, Mermoud ne filme pas un cas banal de Femme en prison, ou d'Otages à une course sur Miami façon le navet 12 Rounds avec John Cena. Non. La prostitutions des mineurs. Une réalité qu'accouche tout simplement Mermoud, d'une caméra très crue, qui vont jusqu'à une scène, mettre le spectateur dans un état de malaise total et irréversible. Un peu lorsque Gaspard Noé rencontre le monde du polar et de la misère sociale à la Benoit Dumont et sa vie de Jésus. Le jeune cinéaste, caméra en main, filme donc cette soumission comme Brisseau filmant les scènes d'amours, d'une façon plus que crue. Mais qui amène à une unique et simple conclusion, le monde est peuplé de Salauds, et les plus belles paroles n'y pourront rien. Mais nous retiendrons surtout la façon dont Mermoud filme aussi la difficile mais belle histoire d'amour entre les deux jeunos, pour coupés le film, de séquences totalement contraire, noires et obscures, par le biais de Devos et Melki.

 
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              Malheureusement, le jeu des acteurs secondaires peines dans de petites séquences longues à regarder. Et certaines scènes, d'une violence plutôt inédite au cinéma français ( à part Noé en fait ). Filmant la prostitution d'une telle façon, que l'envie de zapper la scène nous éprend alors. Mais plutôt que d'amener à un polar classique, surpassant les faits réels ( genre, les Experts, Julie Lescaut, voir mon génial Maigret malheureusement ! ), Mermoud lui, les soulignes pour attraper l'attention du public, et ce, même si son film n'a rien de Politique. Dompté par une bande sonore adéquate par moment, moins par d'autres, mais soutenu par une dernière scène finale émouvante où la voie d'Alea Diane et son Foreign Tongue amène à une fin plus enthousiaste que tout. Et aussi, que le métier ne joue pas dans la case faible des émotions. 

              Mermoud réalise non pas un simple polar torturé et invertébré, montrant du doigt, mais ne projetant pas. Mermoud signe un véritable bon film, qualifié de "Dur", "Etrange", ou bien encore, "Totalement Sordide" par nos mal aimés de Télérama. Mais il faut dire que le cinéma français est encore à des années lumières de réaliser une dizaine de film pareil en une année. Lent mais beau ( parfois sa le fait ), Brillamment interprété, et qui se prête à un sujet difficile à avalé. Mermoud signant alors, l'un des meilleurs films français de ce début d'année 2010, qui touchera certainement le césar du meilleur espoir masculin, et féminin. Car son film leur doigt énormément. Soyons Complices. 





              

Par http://www.proelec26.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:57
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par httpwww.bo-club.fr le Jeudi 12 novembre 2015 à 4:52
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.sportinassen.nl le Lundi 16 novembre 2015 à 4:47
Mermoud réalise non pas un simple polar torturé et invertébré, montrant du doigt, mais ne projetant pas. Mermoud signe un véritable bon film, qualifié de "Dur", "Etrange", ou bien encore, "Totalement Sordide" par nos mal aimés de Télérama.
Par http://www.brd-com.fr le Mercredi 6 janvier 2016 à 2:20
Sinon et bien tu as vite fait de devenir un con en la matière.
Par http://www.eau-qualite-poitou-charentes.fr le Lundi 7 mars 2016 à 7:45
et c'est extrêmement mérité.
Par http://www.adeosys-data-backup.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:04
Car Aronofksy exploite le thème de la folie comme il se le doit, nous prenant alors un piège.
Par victoria secret uk le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Revolver s'embarque alors dans un jeu mental totalement hallucinant.
Par http://www.hotel-restaurant-causse-mejean.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:52
Coup de barre surtout.
Par http://www.pattinomaniamatera.it le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:49
siècle de la Schizophrénie.
Par supra pas cher le Jeudi 18 août 2016 à 3:39
On n'arrête plus ces derniers temps avec les petits hommes vert.
Par UGG Pas Cher le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:15
L'échec de ce film est total finalement, du à une médiatisation certainement trop discrète.
Par Hollister Pas Cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:56
onnus de la musique sauvage.
 

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