Chinese Man - Groove Sessions Volume Un
A la fin de mon article de l'album des Public Enemy, je mettais promis de faire la critique de Chinese Man, et de leur Groove Session premier du nom. D'autre part, j'ai fais la connaissance de l'univers de Chinese Man lors de leur fantastique concert au chateau des ducs de Bretagne, le cadre est superbe, le son excellent, et une ambiance progressive très plaisante. De plus, les trois Chinese Man ( Men ) sont juste scéniquement très bons. Même si mon univers est très loin de l'électro, Chinese Man est la parfaite alchimie entre le trip Hop moderne et baroque de Wax Taylor; et surtout de Trouble Makers ( merci à mon professeur d'histoire de nous avoir fait découvrir cet excellent groupe ). Chinese Man n'a donc sorti que deux albums dans leur carrière, deux Grooves Sessions, et la question ne se pose même pas, cet album est une véritable réussite. Chinese Man s'amuse entre du James Brown des années 90 sur le Pandi Groove ou du très 50's sur le très célèbre I've Got That Tune. Comme si un cabaret Parisien des années 50 se mettait à l'électro. La qualité du nom plait, par ses scratchs très enviés, et ses rythmes de percussions vraiment étonnant ( Indy Groove, typiquement Hippies sur les bords et imprénié de Boudahisme sur les autres ). Ainsi voit le jour certains des mixs les plus originaux de ces dernières années avec ce groupe discret, mais qui perce peu à peu pour devenir très certainement, un groupe mythique du Trip Hop français. Ce qui plait d'autant plus, est l'ambiance très cinématographique du groupe, clairsement quelques unes des citations célèbre de films, de reportage ( Indy Groove ) où reprenant des thèmes célèbre du meilleur Guy Ritchie Snatch sur le Bunni Groove. Ce qui plait est aussi, la grande influence de ce groupe, entre le tact de James Brown, les mélodies prenantes de Massive Attack, et le rythme très addictif des Doors ( une improvisation sensas sur Light My Fire en est la preuve ) sans oublier, les platines de Grand Master Flash. Car bien sur, Chinese Man est un groupe musical, mais comme la plupart des groupes électros de nos jours, très visuel aussi à la fois, si l'on se souvient du décor magnifique sur scène, où les animations du groupes épatent à chaque fois, sur chaque morçeau. Le meilleur exemple restant l'incroyable Searching For The Space Monkey, hommage effarant du chef d'oeuvre de Chuck Palaniuk, adapté par le virtuose David Fincher pour son culte Fight Club. Reprenant les citations de Brad Pitt Ou Edward Norton, le tout formant, une chanson digne de la bande son à l'époque signé par le duo The Dust Brother. A tel point, que l'on peut regretter que Chinese Man n'est pas fait la bande son déjà parfaite des Dust Brother lorsqu'on voit l'impressionnant travail de Chinese Man sur Searching For The Space Monkey. Inutile de vous dire que la demie molle s'imposait au concert sur l'animation bandante de la chanson, où les extraits du film revenait, tournait en boucle. Chinese Man plait donc, pour leur son original, très loin des contrées de l'électro poussiéreux et un peu pénible des Bloody Beetroots. Car Chinese Man cherche avant tout l'ambiance, aucunes des chansons de l'album se ressemble ( le Hip Hop East Coast de Skank In The Air fait le boue au très posant et Massive Attackien Eight Y Cinco ). Chinese Man est donc un l'un de ces rares groupes d'électro que je pourrai écouter en boucle, aux côté de Wax Taylor et des cinéphiles Trouble Makers. Un album très compact, avec une certaines continuité dans l'ensemble, certaines surprises ( Du Sucre en Poudre D'Astérix, génial ) et surtout une découverte frappante, du tact, de la puissance rythmique qu'on ces 3 prodiges des platines. Tout comme les deux derniers titres de cette très belle surprise, il ne me reste plus qu'une chose à avouer, More Chinese Man. More.