Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Samedi 6 novembre 2010 à 19:01

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Buried de Rodrigo Cortès

        Au Départ soyons clairs, le huit clos nous a offert de grands films comme 12 Hommes en Colères pour le côté renfermé, où Cube, métaphore visuelle du Huit Clos par excellence. Ou d'autre se sont essayés à la tâche et nous ont offert de vrais calvaires cinématographique. Comme le pas terrible et moins flippant qu'il en à l'air 13 Fantômes, ou les suites à répétitions des Cube ( 2 et Hypercube, nous n'en parlerons pas ) ou pire, des Saw ( le premier était pourtant un thriller plutôt réussi ). Lorsque Rodrigo Cortés, jeune réalisateur Lamba du pays à qui l'on doit certainement le renouveau fantastique après Burton ( Del Toro, les deux compères des excellents [Rec] ). Je parle bien entendu de l'Espagne, il peut alors s'attendre à un tournant dans sa carrière, ou plutôt deux : Soit son film est bon, apprécié de la critique, qu'elle soit des Spectateurs ou de la Presse, et il continue son début de carrière, soit, c'est la débandade, et il peut partir direct pointé au pôle emploi. Surtout pour un premier film ! Car Rappelons le, il ne fallait qu'un Fou pour mettre en chantier cette oeuvre. Buried est l'histoire d'un homme ( Interprété au départ par un teenage-romantico-beau gosse Comédien qu'est Ryan Reynolds, qui se réveille sous quelques tonnes de Terre Irakienne, après un Black Hole, rapporté par une attaque terroriste alors qu'il ne faisait que seulement convoyer vers un village un camion. Il n'a alors qu'en poche un Zippo ( le briquet américain par excellence, à la flamme belle et arrogante ), un téléphone ( une version Black Berry un poil ramoché ) et surtout un stylo, et un peu d'alcool. Rien d'autre. Tel est le synopsis de ce film, à la fois, oppressant, original, et surtout impressionnant. Rodrigo Cortés est donc le seul fou sur cette planète ( Avec Natali à la fin du 20ème siècle ) à s'attacher à ce projet. Véritable ( à première vue ) suicide commercial. Mais mais mais. Mais. Voilà. En ne filmant pendant une heure et demie que Ryan Reynolds aux commandes de son téléphone, Cortés a évité dès le départ de partir dans la débandade total, et en filmant le monde extérieur. Rien de tout sa. Outre passé les 15 excellentes premières minutes, on a bien peur de ce genre de Huit Clos où tout va finir par se lâcher en suspens, et surtout, que le film deviendra bancal après ces 15 ou 20 premières minutes comme c'était le cas dans le très décevant Identity. Cortés tiens le rythme, grâce avant tout, à un sens inné pour les plans. Dans un espace plus que réduit ( Disons 2 mètres sur 50 Centimètres ) Cortés braque sans cesse sa caméra sur les moindres faits et geste de Reynolds, nous permettant alors d'être témoin, ou pire, complice de cette prise d'otage sans fin. Ses plans sont alors d'une rare justesse, par des travellings horizontaux et verticaux fantastiques ( je suis un grand malade des travellings au cinéma ), et par des effets de caméra surprenant ( le travelling de la tête au pied, au sens propre du terme, ou l'un des derniers plans du film, fantastique ). Cortès nous immerge totalement dans cette paranoia, ce qui rend le film passionnant, grâce en autre, au rebondissements sans cesse alors qu'il aurait été bien plus facile d'imaginer ( naturellement ) qu'il ne se passerait rien ou pas grand choses. Forcément. Quand au seul rôle de ce film ( physiquement parlant ), Ryan Reynolds, qui alors avait enchainé de plutôt bonnes rigolades, et des niaiseries sans nom ( La Proposition ), remet toute sa carrière en question, par une casie simulation de prise d'otages. Pas facile d'attribuer un rôle pareil à un acteur, mais Reynolds qui n'a alors rien à perdre, nous délivre dès les 5 premières minutes d'une peur soudaine de le voir mauvais à l'écran. ( Les acteurs de Cube par exemple étaient tous plus ou moins, mauvais ). De plus, Cortés, dès le début du film ( et son générique allucinant, oppressant toujours une fois ), montre à quel point il semble influencé par Hitchcock ( et son Lifeboat ), et par la musique surprenante et plus qu'adéquate et surtout étouffante par moment de Victor Reyes. Malgré ceux qui pensent alors que Buried n'est qu'une simple partie de rigolade ( bien que géniale, avouez le ), Buried reste le thriller le plus angoissant, étouffant, oppressant et surtout original depuis un bon bout de temps. Et avec un tel homme derrière la caméra, sa ne risque pas de durer long feu ( Ahah, ceux qui ont vu le film me comprendront...). Et Au Choc final, fatal, et fatiguant pour le siège qui doit nous supporter tout le long du générique.

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Une oeuvre en somme réussie à la perfection pour un Huit Clos rarement aussi poussé. Inception est le blockbuster de l'année 2010. Dog Pound, le film Indépendant de l'année 2010. Shutter Island, l'adaptation cinématographique de l'année. Buried est sans aucun doute, la plus grosse surprise de l'année. Courez y. Mais vous ne verrez plus jamais un portable de la même façon si vous voyez ce que je veux dire.


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Par Neirdia le Mercredi 17 novembre 2010 à 15:08
Bon article, plutôt bien développé pour un film de cette taille (ahahah...) De bons arguments, et de bonnes references (bien que cube ne soit pas pour moi un terrible exemple), qui donne au final l'envie de voir ce film différent, sortant des sentiers battus et ne rentrant pas dans les boîtes d'hollywood (contrairement à ce cher Mr Ryan à ce que je vois).
Un conseil : Des alinéas !!! des espaces, parce que ce texte, bien que rédigé correctement, et parsemé de photo, est trop hypnotisant et fait un bloc que nous ne parcourons pas aiséement. Ceci dit, bonne continuation. Site perso :neirdiabloga.skyrock.com
Par mes-50-cercles le Mercredi 17 novembre 2010 à 17:09
Okay très bien! Je vais y faire attention pour ma prochaine critique. C'est vrai que mon "bloc" ne ressemble à pas grand chose, mais j'écris sa rapidement et j'oublie en fait de faire la mise en page au final. On me donne plein de conseils, que du bon à prendre!
En tout cas je te souhaite une excellente séance, et une bonne claque à l'arrivée. Salutes!
Par http://www.aetm-renovation.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:50
The Klaxons nous offrait alors une des perles de l'année 2007, pour toutes ces facettes, jouant à fond la carte du son cra-dingue toujours aussi jouissif sur certains instants, par un enregistrement casi parfait pour l'univers tant particulier du groupe.
Par http://www.handifanclubom.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:30
Un mélange cette fois ci alchimique pour le bonheur de nos oreilles.
Par http://www.dufraispourcesoir.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:55
Coup de barre surtout.
Par New Blance Pas Cher le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:16
Pensons aux films de guerre Auteurisant, ou au film de guerre patriotique.
Par maglie calcio poco prezzo le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:57
onnus de la musique sauvage.
 

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