Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Lundi 6 septembre 2010 à 17:31

http://2.bp.blogspot.com/_vrIONA2aLmA/TFmss-O3ZSI/AAAAAAAAAQU/Von6JUhlnPY/s1600/arcade+fire+-+the+suburbs.jpg

Arcade Fire - The Suburbs

Arcade Fire nous avait excité les neurones comme jamais jusqu'à la crise d'épilepsie avec leur Funéral, sacré meilleur album des années 2000, par le magazine les Inrockuptibles et son ambiance entre Radiohead, 16 Horsepower et le Gun Club. Arcade Fire nous avait exécuté par la noirceur à la fois, et l'ingéniosité sur Neon Bible, entre un roman suicidaire d'Amélie Nothomb et la justesse d'un groupe culte, entre les morceaux plus noirs du Gun Club justement; et la mélancolie profonde d'Alice Sebold. Içi, The Suburds débarque comme le disque de l'été par Rock'n'Folk, une pépite attendu depuis maintenant 3 ans par leurs fans. Une chose est claire, Arcade Fire entrait au panthéon de l'indépendant avec Funéral et Neon Bible, casi suite logique du chef d'oeuvre d'Arcade Fire; avec The Suburbs, les cariboux -du québec- sont justes entré dans la cour des grands avec un album magnifiquement dirigé, et au mixage d'une rare intensité. Il est important de noter que le disque à été enregistré dans une jouissance collective, une sorte d'orgie musicale, que les morçeaux s'enchainaient comme jamais en repette, d'où cette impression que l'album a une certaine continuité dans tous les morceaux -et les paroles, parfois improvisés si l'on en croit le livret de la sublime pochette aux influences Drive In à Hawai-. Certains morceaux sont profondéments encrés de Poésie, et de mélancolie, comme le titre éponyme The Suburbs, Suburban War; Wasted Hours. Arcade Fire s'est donné un style unique, un style dans lequel on pouvait allier jusqu'à douze instruments à la fois, ce qui permet au disque d'avoir une ampleur impressionnante, entre virtuosités de certains morceaux et juste revival d'autre. Et les influences d'Arcade Fire sont multiples! Et Surtout, toujours très bien exploitées, ainsi, entre le pop des années 80 et le Sprawl chanté par Régine, et au clavier certe baveux, mais qui rappelle la bonne époque des Who pour le meilleur, de la fin de Blondie pour le pire. Midnight Oil, pour Modern Man. Ou du rock convulsif, épileptique, et étonnement moderne, comme sur le monstrueux Month Of May, dans lequel, on pourrait croire que Bowie chante avec les Queens Of The Stone Age/Eagles Of Death Metal dans une salle de répétition crado, les sons oppressant de Josh Homme sont là; ainsi que les guitares au reverb/saturées bien trop poussée . Le combo Arcade Fire permet donc d'alternet bien différente guitares, entre la classique sur le très Pixies Rococo, rappelant la bonne époque du groupe Américain, et leur Caribou, le tout explosant, implosant -comme vous le souhaiterez- dans des violons accrocheurs, et une mélodie digne de Franck Black, la guitare criante sur le Month Of May, la country Modern Man, ou la très Funéral Wake Up, sur le single City With No Children. C'est avec subtilité, que certains morceaux se voient agrées de magnifiques parties de pianos, entre le single de The Suburds, Deep Blue, et son entêtant rythme binaire, au touche post-Refrain, teinté de Pink Floyd par ses sons électroniques, le synthé sur We Used To Wait, où le son très Moby sur Half Light 1 ( Half Light 2, on croirait reconnaitre les synthés colombien de Scarface et la musique de Moroder mélangé à la guitare d'Intervention, une merveille ). Mais ces influences sont nombreuses, mais le constat est là : Arcade Fire, arrive à créer leur son, inimitable, et ne créé pas un son bâtard-mixé-mélangé-shaké- D'autres parts, certains morceaux rappellent le son indépendant du combo comme le splendide Empty Room rappelant les violons stressés de No Cars Go, ou Rococo, permettant une Rebellion Lies numéro deux -"Lies! Lies!" deux fois crié par Régine! Rappelez vous-. De plus, Arcade Fire plait, comme je le répette, par sa qualité audio; et la qualité du CD -Assurément- où l'on pourrait découvrir, une partie guitare cachée, une batterie au poil, ou des sons très bien venus, permettant une ambiance moderne, prog, rock, convulsif, entêtante le tout, ancrée de poésie et de mélancolie profonde mais plus joyeuse que le noir Néon Bible, permettant au groupe de signer un troisième album, digne de ses deux premiers. Un troisième album, pour une troisième claque auditive, mais il serait trop simple de résumer Arcade Fire par ces quelques mots, tellement l'ampleur du groupe et grande, et l'album distillé de tous les sons possibles depuis les années 80 ( à part le rap de Public Enemy ) aux jours d'aujourd'hui, une qualité musicale rarement atteinte. The Suburbs est donc le troisième acte, de ce groupe, magnifiquement dirigé par le nouveau Springteen (et bien meilleur! ), Win Butler, et sa femme Régine Butler. A tel point, qu 'Arcade Fire est définitivement entré dans l'histoire dans la musique Moderne, et sont aujourd'hui, ce qu'était U2 Dans les années 80-90. Certainement le plus grand groupe de la planète.

Par http://www.immobilierrhonealpes.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:54
Les Thugs avaient écrit les lettres de noblesses du rock Français aux côtés de Noir Désir ou des Bérus, Dogs ou encore Mano Négra. Avec Tout Doit Disparaitre
Par victoria secret uk le Vendredi 15 avril 2016 à 4:46
L'ambiance et le ton sont donnés sur cet album parfait en tout point.
Par http://www.riad-jaglia.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:56
Coup de barre surtout.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://mes-50-cercles.cowblog.fr/trackback/3036024

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast