Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Samedi 26 février 2011 à 18:30

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500 Days Of Summer de Marc Webb

            Horriblement traduit, 500 Days Of Summer est donc le 500 Jours ensemble réalisé par Marc Webb l'année passée. Le prochain mentor du Reboot de Spider Man ( projet inutile de la Warner, qui file tout droit vers le suicide commercial ). Marc Webb n'est pas le fils hériter de monsieur Intranet. Non plus le neveu de Bill Gates malgré son nom. Il est surtout reconnu comme étant le réalisateur attitré de clips vidéos d'artistes tous aussi oubliés que les Pussycats Dolls, Daniel Powter ou encore Good Charlotte. Reconnu comme un réalisateur avant tout de clips, il s'attaque alors à son premier film. Et pour plaire au public américain, rien de tel qu'une histoire d'amour. Sauf que Marc Webb cache bien son jeu. Derrière le réalisateur de clips à la mode et totalement intégré à cette "wave" de musique qui plait à un public disons le, facile. 

           C'est donc cette première réalisation qui le montre au grand public comme un vrai cinéaste à part entière après une tonne de clips vidéos dépourvu d'existence ( Même si le dernier Green Day valait le coup par ses traits de crayons totalement inspiré par le film ). Avant lui, d'autres réalisateurs de films s'étaient attaqué à cette première oeuvre si difficile. Gavras ( le fils ) avec le surprenant Notre Jour Viendra, Zack Snyder avec son excellent 300 et son post-classique Watchmen, et surtout, l'immense David Fincher à qui l'on doit aussi bien le meilleur thriller des années 90 ( SE7EN ), aussi bien que l'une des plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma ( Button ), ou encore, ce terrible film sur notre époque qu'est The Social Network. Marc Webb a donc en main une love story à priori facile. Entre toutes les daubes américaines hebdomadaires, du genre "L'homme de ma vie" ou encore, "La Proposition" la comédie débilo-niaiseuse de Kevin Reynolds.

 
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         Ici là, ici donc, Marc Webb s'entoure d'une équipe tout d'abord issue du cinéma indépendant Américain et ainsi éloigné un peu le milieu ultra codifié de ce genre. Son équipe s'étire dans la veine des très bons films comme l'excellent "Eternal Sunshine Of The Spotless Mind" de notre michou Michel Gongry national ( lui aussi, réalisateurs de clips au départ pour Noir Désir, Ou IAM, rien que sa ). Le film plait tout d'abord par son entrée, totalement non tolérante, et carrément politiquement incorrect pour n'importe quel spectateur amerloque. Ainsi, en suivant le générique on peut lire : "Ceci est une histoire est fictive, tout rapport avec une personne ayant existé est totalement fortuite...Surtout avec toi, Jenny Backman...Salope." Donc cette comédie romantique ouvre donc vers un certain côté original, loin ( pour le départ ) de pas mal des comédies romantiques lassantes auquel nous Franchouillards avons eu droit ces dernières années. Et même si les personnages se tuent au travail dans des bureaux totalement clichés ( soit une entreprise d'assurance, soit dans les impressions, ou l'architecture, pas trop de Fonctionnaires en fait, ils n'aiment pas sa ) .

         Ici là par là, nous sommes donc transporté sans cesse entre les souvenirs de ce personnage qu'est Tom, par le biais d'un montage hyper habile, nous numérotants à chaque intermède de combiens de jours nous reculons dans cette histoire, et de combien de jour nous avançons, puis reculons. Ainsi de suite. Donc il n'y a pas réellement de suspense, car le fin est connue plus ou moins depuis le début si l'on s'en tiens au nom du film. D'autre part, Marc Webb truffe son film de clins d'oeils totalement jouissifs pour n'importe quel cinéphile averti. Ainsi on peut déguster comme il se le doit les métaphores visuelles que se produit Joseph Gordon Lewitt dans sa tête un peu perdue entre chagrin d'amour, et espoir. Par exemple, la fameuse partie d'échiquier dans le Septième sceau de Bergman ( Palme d'or en 57 ) entre la mort et le templier est remplacé par Lewitt et sa frangine. Ou bien encore, par une caméra noir et blanc, filmant en 37mm des années 30 les vieux souvenirs des protagonistes, parlant face caméra, témoignant de l'instant.

          Marc Webb prend donc un malin plaisir à donner une gustative originalité dans sa comédie pas si romantique ( l'humour potache, Lewitt chantant complètement ivre Here Comes Your Man des Pixies, ou encore, un émotion plutôt bien maîtrisé à certains moments contrairement à toute attente ). Webb nous cache pas qu'il s'agit d'un film, et pas d'une audace à la vie, cependant certaines scènes reflètent nos pensées parfois. Ces séquences explique donc l'ironie de ce générique, car tout le monde plus ou moins a déjà vécu ce qu'il s'y passe dans la tête d'un ou l'autre protagoniste. Webb souhaite montrer par là, que ce genre d'histoire est devenu omniprésente au cinéma, pourtant là, l'émotion est dosée, permettant une histoire sensible et très mignonne car chacune des paroles nous replace au centre de la bobine. Cependant, le film perd en crédibilité dans les seconds rôles un peu simples, le copain geek débile, ou le patron sympa mais qui ne peut rien faire pour vous. Et Webb dans la réalisation parfois hésitant, et une photographie peut être trop classique, montre les points faibles de ce film. Et quelques codes rattrapés inutilement. Malgré un excellent montage ajusté et original. 

 
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          Mais là où Webb fait le choix juste. C'est dans sa direction d'acteurs ( principaux ). Joseph Gordon Lewitt est tout simplement impeccable, regorge de talent, et y est totalement crédible. Assumant son rôle à la perfection, rappelant alors le personnage triste de Pitt dans Button par son mal être. Gordon Lewitt tiens donc le meilleur point de ce film sur ses épaules, tout aussi excellent que dans Inception, Lewitt mérite vraiment d'être reconnu à sa juste valeur dans les prochaines années, c'est pourquoi peut être que Nolan  l'aurait choisi pour interprêter le prochain Super Vilain de Batman, que la moitié du système solaire attend comme le messi après son Graal qu'était Inception. Et puis viens...Zooey Deschanel, la femme de Wahlberg dans le thriller parano et écologique de Night Shyamalan. Deschanel est l'alchimie parfaite entre le charme de Kirsten Dunst, et la beauté de Jennifer Connely. Surplombant le film d'un parfum totalement envoutant, et d'une beauté vraiment malheureuse pour nous, sombres mortels face à cette Athéna des temps modernes. On lui pardonne même parfois son jeu répétitif. 

       Webb s'en tire donc très bien, réalisant une comédie plus Dromantique qu'autre chose. Aussi grâce à une BO parfois excellente ( les Pixies qui restent mes semis dieux ) ou décevante, genre She's Got You High de Mumm Ray. ( Man Ray doit se retourner dans sa tombe ). 500 Days Of Summer reste donc simple à regarder. Mais au delà de sa, même si son film est moins réussi que la plupart des premiers films des illustres prédécesseurs que j'ai cité, Webb filme une sincérité. Lui à du en être le premier témoin, d'où peut être ce film, qui reflète parfois aussi bien nos attentes, ou nos souvenirs de celle ou celui avec qui on a pu partager un brin de vie. Son montage et l'excellent Gordon Lewitt restant les points fort de ce film, qui malgré une fin bien trop amerloque, peut nous emmener à passer une bonne après midi. Ou 500 autres jours. Ou rien du tout. She loves you, yeah yeah yeah disait les Beatles.


 

Par http://www.le-kitsch-indien.fr le Samedi 19 septembre 2015 à 4:57
au pouvoir de l'époque (Général Blanco, ou l'apparition subtile de Franco), ce qui donne tant à ce film une âme aussi bi
Par httpwww.goma9-aerogommage.fr le Jeudi 12 novembre 2015 à 4:52
Bon allez a toi cédric, mets nous la branlée!
Par http://www.ludovicblaisin.fr le Lundi 16 novembre 2015 à 4:47
Mermoud réalise non pas un simple polar torturé et invertébré, montrant du doigt, mais ne projetant pas. Mermoud signe un véritable bon film, qualifié de "Dur", "Etrange", ou bien encore, "Totalement Sordide" par nos mal aimés de Télérama.
Par http://www.riad-jaglia.fr le Lundi 7 mars 2016 à 7:46
et c'est extrêmement mérité.
Par http://www.fadserigraphie.fr le Vendredi 15 avril 2016 à 4:03
Car Aronofksy exploite le thème de la folie comme il se le doit, nous prenant alors un piège.
Par victoria secret uk le Mercredi 15 juin 2016 à 11:12
Revolver s'embarque alors dans un jeu mental totalement hallucinant.
Par http://www.feesprod.fr le Vendredi 24 juin 2016 à 4:52
Coup de barre surtout.
Par http://www.enzokoncept-agencement-magasin.fr le Jeudi 28 juillet 2016 à 10:48
siècle de la Schizophrénie.
Par nike pas cher le Jeudi 18 août 2016 à 3:38
On n'arrête plus ces derniers temps avec les petits hommes vert.
Par goedkope voetbalshirts le Mercredi 28 septembre 2016 à 4:15
L'échec de ce film est total finalement, du à une médiatisation certainement trop discrète.
Par casquette pas cher le Jeudi 29 septembre 2016 à 3:55
onnus de la musique sauvage.
 

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