Doolittle - The Pixies
Doolittle. Un singe, sur du fond rouillé. Comme si c'est album rouillé avec le temps. Une abération. Album trouvé généralement dans toute les armoires de tous rockeur en herbe (et pas que de la synthétique hein?! ) Doolittle des Pixies, album giga-ultra-mega-adulé par bon nombre de rockeurs des années 90 continue de percer le temps. De percer notre aire de "Lady Gaga" ou "Rihanna". Les Pixies, tout le monde le sait, sont les fondateurs du système rock des années 90. Couplet Calme-Refrain Enervé tel un supporter de foot voyant un le supporter adverse insulté son équipe favorite sur le terrain, ou un mari retrouvé sa femme couché au lit avec son voisin, collègue. Tout sa pour dire, que les Pixies ont clairement sorti le plus grand album des années 90 avec Doolittle. Véritable mine d'or de son tous les plus extraordinaire les uns que les autres, d'une qualité artistique rarement atteinte à l'époque. Les Pixies, malgré leur immense succès dans le monde entier ne changeront pas la recette, ne se laisseront pas faire par les 4 majors de notre planète terre, et n'en feront qu'à leur tête, pour jouer leurs sons, leurs musique jusqu'à leur dissolution, et leur reformation ( pour un concert complètement dingue au Zénith de Nantes! J'y Etais! ). Influencé par du Husker Du tout craché, l'incroyable Dead est son riff accrocheur, hérissant les poils, la guitare Crillarde du génial Joey Santiago, qui par sa facilité, et sa simplicité, fait de lui, l'un des guitaristes les plus importants de son époque. Car c'est à lui, que l'on doit le son Pixies, tant réédité et raté par tant de groupes par la suite. Dead aurait par exemple sa place dans n'importe quel film d'horreur à la Roméro ou de Hitchcock tout comme le très Husker Duyen et fou furieux Tame. Mais les quatres compères de Boston sont aussi Influencés aussi par le son des Beach Boys, de la pop très 60's comme sur le célèbre Here Comes Your Man où Frank Black brille par son phrasé tant adulé lui aussi, tant maché, par ses kilos toujours en trop. Faisant à son tour, l'un des frontmans les plus importants de l'histoire du rock. Des tubes interplanétaire se retrouvent sur l'album malgré eux, comme le Monkey Goes To Heaven ( les textes toujours plus surréalistes, de Frank Black, les uns plus que les autres ). Les Pixies alterne alors des titres rocks fameux comme Debaser et la basse de Kim Deal toujours aussi charismatique, et le chant incroyable de Black, ou encore Wave Of Mutilation ( adapté à la perfection pour la claque visuelle de Richard Kelly et son Southland Tales ). Au delà de tous ces sons les plus connus les un que les autres ( parmi encore Gouge Away ). On trouve l'art si braqué/Timbré des Pixies ( l'explosif Crackity Jones ou la parfaite chanson d'amour très Beach Boys encore d'après les Pixies, La La Love You ) ou la perle rare, à peine apprécié à sa juste valeur l'autre jour sous un arbre d'un parc proche : Le phénoménal Mr Grieves. Comme si Bob Marley, s'était allié avec Franck Black et Neil Young. Trois parties, trois différents tempo, trois différents rythmes. Un chant surréaliste, une guitare entêtante, une fin en apothéose à la Neil Young justement en seulement d'un trentaine de seconde ( 1.33 à 2.01 ) Une incroyable sensation, des poils hérissés, un feu d'artifice de choeurs, chant et la guitare toujours unique de Joey Santiago. La recette est la même sur le fantastique No.13 Baby où les deux dernières minutes sont justes sont justes de pures merveilles pour les oreilles ). Les Pixies étaient donc les maitres du monde à l'époque musicalement, scéniquement aussi parait malgré tout. Doolittle est l'album d'une décennie, aux côté d'As Happy As des Thugs, Nevermind de Nirvana. Un parfait mélange de tout sa, pour 15 titres (dont la durée totale n'est que de 35 minutes, Blink peuvent se rhabiller!). Une immense claque à chaque écoute donc, pour un album qui a franchi tous les paliers de portes ( même des cathos je pari ! ). Aujourd'hui le monde est dominé par Le Feu de L'arcade, à une époque bien célèbre, par les Scarrabés, les Qui ou les Pierres Roulantes, les années 90 voyaient les Lutins comme les plus grand du monde. Oui Assurément.