Mes-50-cercles

Mischief, Mayhem, Soap.

Mercredi 10 février 2016 à 19:49

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The Battery de Jeremy Gardner

De nos jours on l'utilise à toutes les sauces. D'une manière si commerciale et puérile qu'il est devenu tout ce qu'il était sensé mépriser. Utilisé pendant sa plus grande époque comme une source à critiques, le voilà étiqueté et placardé aux rayons de Toys R Us. Lui même - et ce malgré ses facultés mentales peu développées - doit se soucier de cet incompétence cinématographique. Cet atroce manque d'ingéniosité massacrant le peu qu'il reste de lui. Je parle bien sûr du Zombie.

Outre l'apparition du nouvel Hollywood au début des années 60 - caractérisé par de nombreux cinéastes éclectiques via Scorsese ou De Palma - une autre bande de pots, moins connus, s'étaient bien tripés à jouer aux morts vivants. Les plus sceptiques et adeptes d'un cinéma cul-cul la praline rigoleront un bon coup. Laissons les faire. Car à l'époque où des idées novatrices du cinéma moderne étaient développées sous le modeste nom de "la nouvelle vague" en Europe, des petits cons du nom de Bob Clark et Romero vinrent de nul part. Un peu comme ces putains de morts-vivants par ailleurs. Véritable outil de narration et critiques de la guerre du Vietnam (Le Mort Vivant de Bob Clark), des relations humaines moderne / racisme (La nuit des Morts Vivants) ou de la société de consomation (Zombie : Dawn Of The Dead), le film de Zombie est devenu avec le temps un outil de cinéma plus commercial qu'artiste. Et surtout bien autiste. 


Tellement que celui-ci est utilisé à tort et à travers, parfois dans le bon sens du terme via l'ultra débile et rigolo Braindead de Peter Jackson (pour des essais cinématographiques débordants de conneries second degrées). Ou dans le mauvais sens du terme via le found footage toujours plus présent (1 DTV sur 2) ou via l'ultra commercial, stupide et supra-stéréotypé série TV The Walking Dead. Qui en plus de s'accorder le droit d'être réprésentant Number One du genre depuis quelques années aux yeux du grand public, détruit toute la subtilité du zombie : son univers, son ambiance et même sa raison d'être tant qu'on y est. (Je ne critique ici que l'adaptation télévisé et non le roman graphique de Frank Miller). Bref, une hérésie qui me fait personnellement chialer. 

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Bref et la solution vient généralement de là où l'on ne l'attend pas. Traitez moi de gaucho de merde, mais celle-ci vient souvent de l'outsider. D'un cinéma qu'aujourd'hui n'appartient qu'à un seul territoire - et cet franchement surprenant - : les Etats-Unis. Celui-ci depuis quelques années s'est diversifié et intensifié via un bouillonement culturel pour la mise en scène amateur et un poil underground. Bellflower reste un magnifique exemple, relevant tous les codes du cinéma post-apocalyptique pour y réaliser une histoire d'amour auto-destructrice avec un budget faramineux de 17.000 dollars. Soit les économies du réalisateur sur 4 ans.
 

The Battery - venons en quand même - est la descendance directe de Bellflower : prenez une bande de pots, des idées, de la culture pop et cinéphile, une caméra, deux trois accessoires, du maquillage et réalisez un film culte. Et un peu de script quand même. Car aussi bizarre et stupide que celà puisse paraître, mais réaliser un film culte de nos jours ne coûte que 5.000 dollars. C'est ce que Jeremy Gardner s'est mis en tête pendant 15 jours de tournage avec ses proches afin de mettre en scène son premier film. Et sans le savoir, l'une des peloches les plus originales du cinéma de genre. Ni plus, ni moins. Après coups, il est toujours difficile de croire qu'un tel film n'a coûté en réalité que quelques milliers de dollars. 

Car The Battery possède toute l'ambiance du film de zombie lambda, celle du survival. Survivre pour mieux réussir. Nan je déconne. Simplement, The Battery possède une chose qu'aucun film du genre n'avait réussi à insuffler au sein d'une oeuvre aussi vu et revue que celle du monde post-apocalyptique : replacer l'homme et sa profonde humanité au sein de l'oeuvre sensée être horrifique : take that mother fucking Walking DeadThe Battery raconte l'histoire simple de deux anciens joueurs de Baseball professionnels, qui faute de ne pas rencontrer d'autres humains sur leur route (suite à une invasion de zombies qui restera inexpliquée pour notre plus grand bonheur) sont amenés à rester ensemble afin de survivre le plus longtemps possible. Mais le fait est que ces deux personnes se détestent. Pots trois minutes, puis meilleurs ennemis trois minutes plus tard. Une relation supra bi-polaire avec des zombies autour, rien de plus normal. 

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Le génie de The Battery provient de son ton réaliste : humaniser ses personnages et continuer la vie malgré les évènements. Amenés à vivre depuis si longtemps que le comportement humain a repris le dessus sur la peur. La jalousie sur la survie, l'amitié sur la haine. A tel point les protagonistes ont finalement compris que vivre ensemble -malgré leurs différents- reste le seul échappatoire afin d'éviter la folie. The Battery possède l'incroyable don d'insuffler une portée à la fois tendre mais surtout dramatique au sein d'un univers trop longtemps battus par les stéréo-types en tous genre aux contenus hyper conventionnels.

Outre les parfaites interprétations (pourtant non professionnelles...!) des acteurs, le film possède une véritable lumière (magnifiquement utilisée via les paysages saisissants du Kentucky), une véritable ambiance (via l'utilisation d'une musique pop folk lors d'instant musicaux ne lorgnant jamais trop près des pubs hipterisantes Levis), et surtout d'une idée à la seconde. Certainement nées pour la plupart de l'esprit de Gardner, The Battery ne raccroche jamais sur les idées scénaristes, sur les easter-eggs, les situations improbables, les dialogues inadaptés à un tel genre....D'une simplicité accablante -en apparence- Gardner ré-écrit simplement en deux heures l'histoire d'un genre. Certains y viront le Shotgun Stories du film de Zombie.

Face à tant d'ingéniosité et d'originalité, The Battery se termine sur une incroyable scène d'une demie heure à l'intérieur d'une voiture. Preuve que Gardner possède un véritable don de mise en scène, de scénariste (via sa magnifique chute) et de dialoguiste à la fois. A tel point que les codes sont alors renversés dans un dernier acte à refroidir ceux que l'on croyait humains...

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Le premier essai de Gardner est littéralement un film culte. Peut-être que les auteurisants défenseurs d'un cinéma cul cul la praline diront le contraire. Mais pour son budget, son idée principale, son ambiance, ses acteurs, son réalisme, ses hallucinants dialogues ou pour son incroyable dosage de style. The Battery se classe comme un film dramatique dans un univers magnifiquement horrifique, jouant et retournant les codes du genre. Et ce, tout en respectant ses ainés, et ce bien que les lardons n'ont pas chômé sur les zombies (comprenez, on en voit un paquet quand même). Preuve ultime : le film n'est ni gore, ni violent ou sanguinolant.

"Un film de zombie sans sang ? Sans tripes ? Mais nan, dans The Walking Dead y'a toujours des...". Ferme ta gueule.

Bref, sans jeu de mot et pour faire court, un film à voir avant de mourir. 

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Extrait de la bande sonore de The Battery : Oui, c'est difficile d'imaginer un film de zombie dramatique sur cette musique. Donc foncez. 

https://www.youtube.com/watch?v=x8Nsol_oWy0

Lundi 6 juillet 2015 à 10:46

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 Muse - Drones

« Trop grand. Trop gueulard. Trop Queen. Trop saturé. Trop bourrin. Trop pop. Trop gamin. Trop baroque. Trop n'importe quoi. Trop d'égo. Trop mégalo. Trop de com. Trop commercial. Trop crillard. Trop allumé. Trop de cris. Trop bruyant. Trop d'orchestre. Trop grand spectacle. Trop de stades. Trop de coupes de cheveux. Trop de placements. Trop de sujets. Trop de Muse. Trop de trop. »

Voilà les principaux arguments anti-muse qui ressortent depuis maintenant The Resistance en 2008 ; Premier opus de l'enfer critique que subit le groupe Anglais depuis quelques années. C'est simple, pour certains si Matthew Bellamy n'a plus de cheveux rouge ou bleu Muse ne vaut plus un clou. Soit pour un groupe de résistants bien endoctriné n'y voyant qu'un groupe aux singles pop bien baveux, il n'est surtout pas question d'entendre les nouvelles déboires du trio. Enfin pour certains, Muse est un enfer musical partagés entre « toutes les convulsions mégalo de Matt Bellamy ». Inrockuptibles vous-dites ?


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Avant d'en venir aussi loin faut-il ré-ajuster la réalité ? Effectivement depuis The Resistance ; Muse n'a sorti que des albums en demie teinte. Par là ; la musicalité du groupe était souvent partagée entre les attentes d'un public habitué aux incroyables passages que possèdait Origin Of Symettry et une pop niaiseuse trop vendeuse. Et ce même si la galette possédait toute de même la puissance d'un grandiose album d'opéra rock au travers de ces Exogenesis ou de son brillant United States of Eurasia, qui reste certainement la plus belle adaptation artistique jamais réalisée de 1984.

M'enfin bref. Avec The 2nd Law, les choses se gâtaient pour le trio. Et plutôt de manière hardue. En effet l'album n'est pas une grande réussite. Hormis quelques titres vraiment convenables, le groupe s'efforçait de remplir l'album avec des titres aussi inachevés et sans âmes que Liquid State, Follow Me ou Explorers. Fort heureusement l'album se terminait via le magnifique concept musical éponyme 2nd Law -avec surtout son Isolated system, véritable preuve de la volonté du groupe de jouer pour le grand écran-. Cette parenthèse dérangeait alors toute l'idée que l'auditeur pouvait se faire de l'album. « ça commence bien, c'est nul, c'est plutôt brillant ».

Drones quand à lui sort peu avant l'été 2015, de quoi « remplir des stades et les bacs ! » comme certains haters en la matière pourrait s'exprimer. Et ils ont certainement raison, Muse vend de plus en plus, et remplit de plus en plus de stades. Peut-on s'acharner sur le sort commercial mérité d'un groupe aussi talentueux ? Muse n'ont t-ils pas prouvé par le passé (et le présent comme on l'a vu) d'une certaine qualité artistique ? N'ont t'ils pas le droit eux comme tant d'autres immenses groupes de jouer leurs tubes niaiseux ou classiques immortels dans des stades à craquer ? Cette critique incessante de la part d'une certaine catégorie de presse rase motte continue de prendre de l'ampleur à tel point que Muse est devenu le groupe le plus critiqué de la planète pour leurs choix esthétiques, musicaux et commerciaux. Car il semble que la réussite n'attire que haine et critique malveillante. Muse en est le pur exemple, et détesté par certaine presse musicale trop indépendante pour y voir un verre à demi plein à chaque nouvel effort.

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Car non ; Drones n'est pas un chef d'oeuvre ; ni même un excellent album. Mais est-il une merde pour autant ? Non. Muse depuis The Resistance est s'est orienté vers l'orchestration de ses thèmes : la science fiction – le pouvoir extrême – la peur du gouvernement – le complot gouvernemental – la troisième guerre mondiale...Bref des sujets qui méritent effectivement un véritable travail à la fois sonore et visuel. Chose faite très nettement sur The Resistance, hommage à Orwell et 1984. Puis avec The 2nd Law. Cette fois-ci les thèmes sont encore une fois très semblables ; d'où la fascination et l'entêtement de Bellamy à vouloir réaliser en terme de spectacle sonore et visuel quelque chose de grand.

Mais aussi étrange que celà puisse paraitre, Drones se focalise plus radicalement sur le trio d'origine : guitare-basse-batterie. Une raison pour revenir aux sources ? Non ; car l'enjeu du groupe n'est pas là. Il semble maintenant impossible pour Muse de composer un titre comme Showbiz ou Space Dementia. Ne vous demandez pas pourquoi, mais peut-être simplement les gaziés n'ont plus 20 ans. L'ambiance et les envies sont passées à autre chose. Les codes ont changé, le groupe aussi. Et un contrat évalué en milliards ne leur permet peut-être pas pour le moment de pouvoir s'aventurer sur ces terres. N'ignorons pas la chose.

Drones est un drôle d'album ; du genre pas certain de lui. Vacillant sans cesse entre moments bêtas dans lequel le groupe se perd et instants baroques où Matt Bellamy laisse éclater son talent vocal et de composition bien connu pour le plus grand bonheur de l'auditeur. Une parfaite demie teinte partagée entre excitation, déception et rédemption. C'est simple ; on prend ce qu'on a sous la main et l'on examine. Car comme nous avons pu l'évoquer, Muse ne reviendra plus jamais à ses débuts. C'est une chose impossible, autant sur le plan artistique (car le groupe semble être purement et simplement passé à autre chose) et commercial (les sous!). Mais se focaliser sur le passé n'est jamais la meilleur des choses.

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Composé de seulement 10 petits titres (+ 2 intros vocales) et dont un titre à capella (une première dans l'histoire du groupe) Drones est un véritable verre à demi-plein. Une demie teinte cependant totalement assumée et condensée via des titres un poil baveux et inutiles comme nous avons maintenant l'habitude (navrants guignolesques Dead Inside ou Mercy). Même si considéré par certaines personnes comme un Starlight N°2 (paie ton inspiration), ce titre ne possèdera jamais la « puissance évocatrice » que le morceau a sur nous autre sombres mortels. Un drôle de constat qui n'est sans rappeler les titres bouches trous de The 2nd Law.

Mais Matt Bellamy à travers d'autres titres prouve à la fois son immortel amour pour Queen (Defector) ; son incroyable maitrise vocale (Drones ou Aftermath) ou son salut éternel pour le côté glam rock spatiaux de ses composition (magnifique The Handler) de manière non rationelle. Car Muse depuis quelques années semble à chaque fois en jouer des tonnes -parfois dans le bon sens du terme- pour chaque nouvelle composition. Chose que chaque auditeur ou tout du moins amateur devrait comprendra via l'immense côté baroque ; orchestral et théatral que le groupe s'efforce de sur-jouer au plus grand bonheur de certaines personnes. Nouvelle facette que le groupe exploite ici à son paroxysme à travers certains titres très différent les uns et des autres (le fantastique morceau concept The Globalist ou le très osé Drones).

Car si l'ensemble de la critique -ou presque- se met d'accord pour n'évoquer que déboires et égo sur-dimensionné, Matt Bellamy semble n'y faire presque pas attention, et c'est tant mieux. Muse a changé ses codes depuis des années, chose que la critique s'efforce de ne pas comprendre ou adhérer. Leur retour à un trio guitare – basse – batterie ne se réalise alors qu'au travers des titres aussi foutraques que réussis où Matt Bellamy laisse à chaque fois exploser l'univers qu'il se créé. Que se soit au travers de tracks puissantes et répétitives telles que Psycho ou via cette volonté de vouloir sur-jouer dans la case baroque (l'incroyable envolée spatiale lors du pont de The Handler ou le tapping de Reapers, malheureusement crocheté par un couplet des moins inspirés).

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Les envies de Bellamy et ses choix passent alors par tous les stades ; de la pop niaiseuse, au rock qui tâche, en passant par de véritables moments orchestraux tant adulés par les anti-muse à de véritables bons titres. Comme si le groupe avait décidé d'une ambiance différente pour chaque morceau; et ce même si l'album est sensé être un album concept autour d'un opéra-rock. Un non sens en soit faisant de la galette un opus non achevé. Celui-ci ne possède de ce fait évidemment pas d'âme. Un produit sous vide tel que l'état The 2nd Law. Les titres sont trop différents pour s'ajuster les uns les autres. Et ce même l'album grouille de formidables idées aussi petites ou grosses soient-elles (la fin de Reapers, le solo de The Handler ou le doo-wop sur Drones pour simples exemples). Idées formidables, mais qui ne semblent jamais former un réel puzzle musical.

Cependant on pourra citer le phénoménal morceau The Globalist où tous les genres musicaux travaillés par le groupe depuis des années s'y retrouvent. Véritable hymne du nouveau Muse -s'il faut les nommer de cette manière maintenant...- entre les évocations western -cinéphiles- chères à Bellamy depuis Absolution ; à la pop mélancolique convenue au début de leur carrière ; à l'hommage orchestral de Queen correspondant à leur période plus récente...Puis sorti de nul part un incroyable moment où toutes les peurs primales de l'auditeur s'envolent lorsque le groupe explose sur ce fantastique passage métal-core orchestral -cher à Bellamy et aux premiers essais du groupe- que possède The Globalist. Une montée d'adrénaline boosté par un fantastique passage de violons/guitares saturées aux voix illuminées plutôt rare. Ce passage témoigne une fois de plus du talent de Bellamy pour la composition cinéphile à travers ces 3 actes pré-post apocalyptique où le concept d'opéra rock se ressent enfin. Mais il semble être un peu trop tard à ce moment là.

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Drones ne semble pas être l'album que les gens espéraient. Ou peut-être qu'il l'est. Pour le reste il ne faut plus espérer un quelconque retour aux sources. Car il n'a jamais été question de cela au sens propre du terme. Il faut accepter le groupe tel qu'il est maintenant, apprécier ou non ses méthodes et son répertoire live qui par ailleurs reprend de nouvelles formes avec l'apparition de The Handler ou Reapers. Drones n'est pas un excellent album, bien qu'il soit composé de fantastiques passages ; l'album souffre d'une véritable identité, d'une propre âme. Codes aussi simplistes soient-ils mais qui témoignent toujours d'une véritable nature. A l'image de sa jaquette et son art-work; plutôt laide et incompréhensible à un tel niveau de professionnalisme.

Mais quand est-il, les sorties d'albums de Muse sont toujours aussi intéressantes -forcez de la constater- via l'énorme buzz que chaque titre procure sur internet et tout ce qui s'en suit : son lot de haters impitoyables menant une guerre acharnée, son lot de fanatiques très haschtag, ou son lot de relous soufflant que c'était mieux avant. Un verre à demi-plein car il faut s'efforcer de voir les bons côtés des choses quand on a aimé ou que l'on aime. Sinon et bien tu as vite fait de devenir un con en la matière. 

Allez, à dans trois ans Muse.

Jeudi 2 juillet 2015 à 16:14

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Four Lions de Christopher Morris
 
On pourrait croire qu'il est difficile et surtout inconscient de réaliser un film sur un sujet sensible. D'autant plus de nos jours où les jugements faciles et douteux ne se font plus très rare. On est de cette manière considéré de telle ou telle sorte en fonction de nos choix. Un étiquetage rapide dans la plupart du temps fait défaut à la véritable nature des gens et de leurs choix. En matière de films il est maintenant rare de produire des films dit « à polémique » pour le plus grand bonheur des haters qui se font une joie de détruire un réalisateur ou son film via son sensible sujet.

En l'occurence Edward Norton avec « Au Nom d'Anna » réalisait en 2001 une petite perle pour sa brillante prise de risque à traiter d'un sujet aussi étrange que la vie amoureuse d'un prêtre catholique. D'autant plus que celui-ci tombait alors amoureux de la même femme que son collègue et meilleur ami rabin, rôles alors endossés respectivement par Norton himself et Ben Stiller. Bien que profondément sucrée de gags américains ou d'une écriture un poil trop superficielle, le film avait l'honnêteté d'attaquer un sujet extrêmement délicat au travers de ces deux destins liés à la même femme : le catholisisme et judaisme. Leurs différentes religions, leurs différentes méthodes, leurs différents styles de vie, ainsi de suite.

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Norton surprenait alors le monde cinéphile avec cette modeste comédie ; surtout emportée par deux brillants acteurs qui via leurs talents semblaient adoucir le méchant spectateur guettant la moindre erreur de Norton pour le traiter de Fasciste, Nazi ou Anti-Chrétien, au choix. Four Lions rejoint de cette manière le film de Norton ; non pas qu'ils se ressemblent mais via cette belle ouverture d'esprit et cette marque à adoucir un sujet extrêmement sensible puisque ce dernier traite du Jihadisme. Et plus précisément de 4 amis qui décident de mourir en martyr en se donnant la mort et celles de gens autour.

Chris Morris, réalisateur et auteur de ce film ne semble pas être un type à ranger dans la catégorie des « gros cons ». Oui même moi je m'y met. Critique ; satiriste et photographe de guerre -rien que ça- ; l'homme semble s'être pris d'affection avec le public anglais depuis quelques années via des émissions TV ou via son show sur la BBC. Quand est-il ce satiriste réalise et écrit ici son premier film pour le grand écran. Et forcez de constater que son sujet n'est pas le plus simple qui soit. Surtout via son ancienneté dans le métier (en plus d'être photographe de guerre), le bonhomme s'aventurait sur des terrains bien minés mais qu'il connaissait pà la même occasion.

 
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En produisant son film via une mise en scène ultra rudimentaire (constante caméra à l'épaule) et premier degré, le souffle de l'ironie et de l'humour noir présent pendant le film évacue toutes les craintes que l'on aurait pu avoir dès les premiers shoots du film. D'une manière presque naturelle le spectateur est forcé à oublier qui sont les protagonistes ; à savoir des terroristes prêt à mourir et à tuer pour une cause bien précise. Pour la simple et bonne raison que le but du film ne réside pas ici. Le but du film ne réside pas dans la prise de partie, ou dans la démonstration du bien et du mal. Chris Morris démistifie ici un univers que l'on ne voit généralement qu'au travers de mauvais reportage sur chaines câblées.

Via une sincérité alarmante ; et d'attachants destins -bien que l'on connaisse leurs sorts- Chris Morris évacue toute angoisse pesante pour n'y jouer qu'une comédie satirique sur ces 4 lions, bras cassés et peu doués pour ce qu'ils ont choisi d'être. Ici il n'est presque pas question de religion, de débats pré-établis et douteux ou d'une provocante mise en scène. Chris Morris fonde à travers un certain humour noir une puissante et merveilleuse pièce. Une vraie comédie noire, mais qui ne s'éloigne jamais de la réalité et de la troublante tristesse de la situation. Jusqu'une incroyable scène d'adieu, d'une sincérité et tristesse absolue digne des plus grands metteurs en scènes ; alors que le gaillard n'est que chroniqueur.

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Comme si les Monty Phytons avait eu aussi fait une farce sur le terrorisme grandissant des années 1970 ; Chris Morris s'établie dans ces codes. Mais ne forçant jamais la main sur son spectateur, l'entrainant dans ce monde éloigné -qu'il soit vrai ou non, ce film est une fiction rappelons le- ; proche de l'absurde. Mais avec cette capacité à pouvoir basculer dans un climat mélancolique très profond au moment où le gaillard le souhaite; ce qui n'est pas sans rappeler le magnifique Bubba Oh-Tep de Don Coscarelli.

Brillant film à la fois coup de poing, touchant, triste et drôle, Four Lions est une merveille qui montre -d'une certaine manière- la vie à l'Anglaise qui n'est généralement visible que dans les films de Ken Loach ou Shane Meadows. Une angleterre croulant sous les briques et sous les vieilles usines. En ce point Four Lions pourrait être un parfait mix de This Is England et le très beau Paradise Now qui traitait exactement du même sujet. Sans cet incroyable dose d'humour Anglais, limpide et subjectif ; maitrisé à la perfection pour percevoir quand il le faut ; la fragile et magnifique facette que cache Four Lions derrière ses airs grossiers. Une œuvre bien trop rare.

 

Vendredi 1er mai 2015 à 18:55

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Mark Lanegan Band - Blues Funeral

Que reste t-il des beaux jours de Sub Pop ? Après la balle perforeuse de Cobain; les douloureux mots d'adieu des Thugs ou la fin de Soundgarden; et bien pas grand chose. Ne reste que le Mark Lanegan; tête brulée du rock américain et étincelle du rock indépendant; Mark Lanegan continue de produire au fil des temps ce qu'il fait de mieux : rauquer. Alors oui, la coke, l'alcool, les putes sont passés par là. Le temps semble passer plus rapidement qu'on le croit; surtout à ce niveau là. Mark Lanegan a un passé particulier; rendu au banc des rockeurs alcoolques depuis quelques années; sa carrière semblait elle aussi s'être pris une pause méritée. Le fait est que la dernière du bonhomme remonte à l'automne 2004. Soit huit trop longs printemps avant d'atteindre les sommets.

Car si les enchainements de collaboration n'ont jamais cessé d'exciter le bonhomme depuis des lustres le retour de Mark Lanegan était attendu de pied ferme. A tel point qu'un réel changement devait être notable. Queens of the Stone Age; The Breeders; Bertrand Cantat pour Jeffrey Lee Pierce ou même les Eagles of Death Metal. Des noms qui ne feraient pas frémir un mort. Simple ironie ou non; Mark Lanegan sortait d'une période pénible : celle de la demie teinte. Car même si ses enregistrements avec les Queens demeurent parmi les plus outrageusement classe de l'histoire du rock (Song for the Dead); l'espirt et la classe crade de Mark Lanegan ne semblait plus appartenir à personne. 

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Blues Funeral marque le retour d'un crooner trop longtemps oublié sous les traits d'un timbré assoiffé de whisky; Mark Lanegan est devenu au fil du temps un nom trop facilement recommandable. Aussi bien pour ses envolées lyriques que son timbre rauque qu'il ne tarde jamais de grincer à juste ton dans cette magnifique galette. Sorcier d'une certaine époque; c'est avant tout l'ambiance de cet album qui traque son auditeur. Fantastique mélange d'électro; de tendre blues ou de pop mélancolique; Mark Lanegan semble piocher dans ses anciennes collaborations pour tirer de ses cordes des influences diverses et variées. Tant l'ôde au Western sur St Louis Elegy que Ode To Sad Disco qui aurait pu avoir sa place dans Pusher 2

Le temps passe et les gens changent. Fini les guitares hasardeuses du Grunge, le piano et les delay très 80's sont maintenant enjambés. Telle semble être la leçon que semble donner Lanegan au sein de Blues Funeral. Rien de son état ou sa personne ne semble être reconnaissable sur cette galette. Mieux que ça, Lanegan transmet -au travers d'une hallucinante puissance vocale et bien cramée en clopes- un mélancolisme non controlable -à voir sur les fameux Levathian ou Bluddy Mudding Water- et un flux de sentiments tout droit grapillé au diable. C'est simple, Blues Funeral est comme son nom l'indique une terrible magnifique ôde au sombre, à l'inconnu, à la peur de n'être plus là. A tel point que le timbre de Lanegan semble être à deux doigts de se casser la gueule à chaque fois, pour mieux rebondir.

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Car si cet album marque un tournant dans la carrière de Lanegan (la dernière galette suit exactement les choix et directives de ce miracle sonore), c'était sans oublié la marque plus qu'importante laissée par Alain Johannes. Sombre inconnu (dans l'ombre de ses boss) et génie musical à la fois, Johannes semble à travers chaque production qu'il enchante se lasser d'une certaine popularité qu'il n'aura jamais. La faute à pas de bol semble t-il. En effet; Johannes est 50% de Blues Funeral à condition que Mark Lanegan Band appartienne à 50% à Marky. Rien de moins, peut-être de plus. Le génie de Johannes tant sur le plan de la production est un travail minutieux et badant pour tout artiste qui se respecte. Chaque sonorité dépucèle un univers au préalablement défini. Telle la batterie électronique du stoner de The Grivedigger Song ou la guitare criarde de Phantasmagoria Blues.

N'ayant simplement composé que 90% de l'album de ses propres mains -c'est ça être fair play dans le milieu-; Johannes semble avoir aussi ajouter à sa liste d'artistes avec qui il collabore (Arctic Monkeys, Queens Of The Stone Age, Foo Fighter, Eagles of Death Metal, Them Crooked Vultures...de la merde en conserve soit) une résurrection sonore au travers de ce Blues Funeral. Mark Lanegan n'a jamais été aussi rayonnant de sa vie. Et Alain Johannes semble y être pour quelque chose. Si la collaboration est aussi fructueuse c'est que l'album ne cesse jamais de s'envoler vers des terrains inconnus. Tant sur les textes d'un Lanegan à bout; qu'une incroyable qualité artiste. Régalant son auditeur d'une production parfaite du premier au dernier titre -via même une contribution avec Monsieur Homme des QOTSA-, Blues Funeral est une incroyable galette presque inconnue, sublime à souhait prêtant serment à son auditeur d'une jouissance sonore pendant toute une vie, ou une mort. 

Jeudi 16 avril 2015 à 15:55

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Bubba Oh-Tep de Don Coscarelli 

Il existe une certaine famille dont l'étiquetage formaté ne peut-être réalisé. Aussi bien dans le domaine Japonais via Takashi Miike et ses 70 films tout genre confondu en 20 ans de carrière; ou via les magnifiques films perchés de Terry Gilliam. Don Coscarelli pourrait être lui aussi de cet famille d'invertébré cinéphile qui entend avant toute chose offrir de la cinéphilie sur pellicule et non un conte charmeur pour bobo mordant sa cigarette. L'incroyable bénéfice de cette branche cinéphile vient du fait que chacune de leur bobine ne prédit jamais ce qu'il se passer à l'écran et amène cordialement son spectateur vers une oeuvre riche et incalculable. Comme si même encore de nos jours le cinéma pouvait être une surprise.

Don Coscarelli est un brave type. De ceux qui vieillissent bien (à soixante piges il annonce une pêche d'enfer) tant sur le fond que la forme. Son oeuvre ne s'étire qu'à travers une poignée de films qui n'ont quasiment rien à voir les uns avec les autres. Tout d'abord l'ensemble de la série Phantasm; série de film horrifique à petit budget méchamment mal vue par le grand public -alors que sa dimension horrifique est l'une des réussite les plus surprenantes des années 70-. A tel point que Don nous prépare un 5ème et final épisode histoire d'emmerder une audience de spectateurs chiante et impuissante qui ne reonnaitra jamais son génie. Fonce Don ! Puis il y a deux ans avec le magique John Dies At The End; où Don Coscarelli se permettait de spoiler la fin du film au spectateur avant même de l'avoir vu. Un petit budget ingénieux, dingue et sincère. Car tout est là le problème de Coscarelli; véritable cinéphile; ce dernier ne s'arrête devant rien pour faire figurer la moindre de ses magnifiques idées et hommages aux grand qui l'ont fait bander. A tel point que John Dies At The End peut-être vu comme un Western Fantastique d'Horreur enrobé d'un humour Anglais très bienvenu. Un grand melting pot cinéphile.

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En 2002 Don Coscarelli s'était mis en tête de réaliser Bubba Oh-Tep -un nom relativement étrange qui assimilie directement le film à une série B voir Z-. Tiré d'un bouquin de John Lansdale -auteur de l'incroyable Arbre Aux Bouteilles-; l'histoire traite de Elvis Presley en maison de retraite. Celui-ci n'est pas mort comme toute la planète le crois. Le vrai Elvis est en vie, sombrant dans ses derniers instants de vie, affecté d'une ex-croissance de son pénis. -Oui oui ça arrive-. Ce dernier fait la rencontre de Jack; un afro-américain persuadé d'être John Fritzerald Kennedy. La maison pour vieux -cinglés- semble être la source d'une menace puisque de nombreux résidents se font massacrés pour une raison inconnue. Elvis et Jack devront alors mener la dernière aventure de leurs vies face à la momie Oh-Tep; qui se nourrie d'âmes afin de se conserver et de continuer son règne.

Arrêtons nous là un instant afin de porter attention une deuxième fois au scénario une seconde fois. Lorsque celà est fait posons nous calmement la question : quel est ce putain de spitch ? En effet; Bubba Oh-Tep est un film de fou à l'instar de ses personnages qui sont alors pris par le spectateur comme de grands malades, ou comme des êtres incompris qui n'ont jamais eu le choix de leur destin -Elvis décide d'arrêter sa carrière en raison de sa santé et maquille sa mort, JFK subissait trop de pression via la CIA-. On peut alors résumer Bubba Oh-Tep dans cette dernière phrase, soit nous avons en face de nous un film gentillement comique; amusant et second degré ou un véritable message sur la mort et la vieillesse. Toute la puissance narrative de Don Coscarelli vient de sa liberté de ton; à prendre soit au sérieux ses protagonistes ou alors pour de véritables séniles qui n'ont plus l'ombre d'une idée claire.

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Absurde et mélancolique à souhait, Coscarelli ne cesse de jouer avec les codes de plusieurs genres afin d'immortaliser son oeuvre comme une comédie; un de l'horreur ou de l'angoisse; ou simplement comme l'un des drames les plus sincères réalisés à ce jour. Ne pas se fier aux apparences trompeuses de ces terribles bande d'annonces pour DVD à chiottes ou affiches mal famées : il est actuellement difficile de pouvoir cerner la véritable identité de ce film pour la simple raison qu'une oeuvre telle que Bubba Oh-Tep n'a certainement jamais vu le jour auparavant. L'aisance du ton est ajustée et millimétrée selon les paroles; les actions et les plans. Réalisé avec un budget alarmant proche du compte en banque d'un étudiant en deuxième année de fac; Bubba Oh-Tep plait par son aisance cinéphile et surtout sa sincérité presque alarmante. Car si certains spectateurs couilles cousues et sobrement cucu la praline refuseront d'admettre le fait que Bubba Oh-Tep est un chef d'oeuvre mélancolique sur la mort; ils ne pourront qu'acquiesser sur le fait que le film de Coscarelli est d'une sincérité profonde. Déchirant de propos sur la vie et la mort -le tout orchestré d'une manière simple et humaine-; transpirant de peur via l'attente de la mort; hilarant via son propos et son improbable histoire.

Et c'est justement ici que Bubba Oh-Tep demeure une perle trop rare dans le cinéma bis. Car même si le film ne possède pas l'efficacité d'un gros budget; son histoire est défendu d'une main de maitre du début à la fin. Abordant des thèmes cher à la condition humaine qui ne cessent de bouleverser/désorienter son spectateur du début à la fin. Car si le film est vendu comme une comédie horrique ce n'est que pour mieux tromper son amant spectateur. Bubba Oh-Tep est un drame d'une puissance émotionelle rare. Jouant via une hallucinante soif cinéphile sur les codes du genre pour accoucher d'un enfant prodige. Le tout servi par deux brillants acteurs que le monde avait oublié -à l'instar de leurs protagonistes encore une fois!- Bruce Campbell (Ash des Evil Dead) et l'incroyable Ossie Davis en JFK afro-américain qui livre ici sa dernière prestation avant de s'éteindre paisiblement en 2005. Le tout véhiculé d'une somptueuse composition de Brian Tyler via son thème "All Is Well"

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Bubba Oh-Tep est un chef d'oeuvre. De ceux qu'on attend pas, de ceux qui ne devraient pas exister car créant d'inutiles débats sur la réelle portée du film. Qu'on le veuille ou non; Bubba Oh-Tep est une oeuvre magistrale; d'une puissance émotionelle via sa complexité - encore une fois cette différence de tons- et si sincère qu'il en demeure certainement l'une des oeuvres les plus sous-côtés de notre dernière décennie. Sans prétention; le film est une dynamite d'émotions en tout genre; capable de faire rire; pleurer à souhait. La sincérité du travail de Coscarelli est à l'instar de ces protagonistes; car si le film semble être une vaste blague sur l'histoire d'une momie -dont on se contre fout presque finalement-; le véritable thème de la galette demeure aussi simple que la mort, et comment celle-ci peut-elle être anticipée, voir acceptée par ses personnages. Un véritable drame d'une profonde mélancolie; inspirant au pur génie lors d'une scène au téléphone où nos vieux héros se préparent à la dernière aventure de leurs vies. 

Le pire dans tout ça ? Bubba Oh-Tep en dit plus sur la Vie, la Rédemption, l'Amour, la Vieillesse et la Mort que Michael Haneke avec son film Amours -pourtant pleins de vieux, de pleurs, et de scènes poussant au suicide national- Et naturellement -comme toujours chez Coscarelli- d'une manière bien plus simple et modeste. Et si t'es toujours pas content; il reste la branlette auteurisante de Godard avec ces mêmes sujets.
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